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Bella ciao

vendredi, avril 12th, 2013

fleur de Pâquerette 013Au cours d’un atelier « texte et oralité », nous avons tous été invités à chanter.

Quand mon tour est arrivé, j’étais bien embarrassée car, il me semblait que je ne chantais pas très bien . Par ailleurs ? Je n’avais aucune chanson à mon répertoire.

Il y eut un temps d’attente puis, une chanson m’est revenue de très loin et dans la langue parlée de mes grands parents.

« Oh bella ciao ! » Un chanson ancienne et populaire qui à la base était chantée avec le même air et d’autres mots dans les rizières de la plaine du Pô. C’est une chanson pleine d’énergie vitale , d’espoir aussi,  tournée vers un idéal.

http://www.youtube.com/watch?v=UZ4kqjAwevs

Je l’ai entonnée haut et fort et juste et toutes les paroles me sont revenues .

C’était merveilleux.

La version que j’ai mise est la  version « chanson du partisan » chantée  par Yves Montant. Elle se termine par :

-Si je meurs, enterrez moi là haut sur la montagne à l’ombre d’une belle fleur.

photos  tarn et garonne 006Ma famille venait de Vénétie. D’un pays de rivières et de rizières. Ils sont enterrés sous le soleil du Sud Ouest. Ils reposent en paix.

 Quand on passait la frontière à cette époque là ce n’était pas pour revenir au pays.

Mon père était le dernier d’une famille de onze enfants et moi je suis aussi la dernière ce qui explique le grand écart entre les générations.

Mon arrière grand-mère (née autour de 1830 ?) était originaire de Vicenza . C’était une Da Thiene. Une femme instruite . Elle appartenait à une des plus vieille famille de la haute aristocratie de Vénétie . San Gaétano da Thiene un grand mystique en faisait partie .

Au cours de fêtes un peu mondaines on m’a souvent demandée avec le petit doigt en l’air :

-Mais de quelle famille vous êtes ?

-Rat des villes ou rat des champs ?

J’ai toujours trouvé cela gênant  déplacé et déplaisant. Mon nom n’était pas du coin et aucun privilège ne s’y rattachait.

Sur le moment je n’avais pas de repartie mais aujourd’hui j’en aurais…

Je répondrais …. ?

 

 

 

 

 

-Brigitte Gladys Marobin ou bien verslecentre

 

Sarcophages aux Alyscamps.

dimanche, mars 31st, 2013

J’ai traversé les Champs Elysées Arlésiens, un vrai jardin, un lieu de promenade, comme c’est étrange !

Il paraît que c’était un en droit très prisé pour enterrer les morts.

 

Dans cet endroit paradisiaque des Enfers, je n’ai vu aucun corps en forme

d’ ombre s’échappant des sarcophages.

Face à la mort, nous sommes tous égaux ; Le  riche notable ou le clochard, le vertueux ou bien le voyou  ….

Nous sommes des éphémères, sur terre nous avons un temps d’exposition limité…

Cependant, selon notre desiderata et notre rang social nous pouvons nous faire construire un tombeau de notre choix qui, peut être traversera les siècles tout comme les sarcophages en pierres du jardin des Alyscamps.Arles-Noël-2011-104-300x211

Le tailleur de pierre prenait soin de graver les instruments qui lui avait servi à tailler le sarcophage. Parfois ils étaient accompagnés d’ une épitaphe …

Graver ses instruments de travail voulait signifier au mort que son sarcophage avait été bien fait.Arles Noël 2011 202

On pouvait également commander un bas relief avec des personnages ou bien se faire graver son portrait…Arles Noël 2011 198

Et pourquoi pas un mandala.

Si vous arrivez à identifier tous les détails n’hésitez pas à laisser un petit commentaire.

Arles Noël 2011 192

Bas relief avec écailles ou pétales de rose ?Arles Noël 2011 196

Autre bas relief de sarcophage.Arles Noël 2011 191

Le jardin aux vestiges et mandala-fleur de ciel.Arles Noël 2011 158

Sur terre, nous sommes de passage , mais, tout comme les artistes créent leurs  oeuvres, nous participons à la création de notre vie et  si elle est éphémère autant vaut-il qu’elle soit belle …

Verslecentre

L’hiver s’en va, la pluie s’en vient..

dimanche, mars 17th, 2013

Boire d’un trait le violet de l’iris

S’habiller en dimanche….iris bleu de dimanche 003(2)

De l’Art Contemporain ….

samedi, février 23rd, 2013

Verslecentre

Je me souviens, enfant, je dessinais et je peignais mais, dans ma famille de base, ce n’était pas du tout bien accueilli.

L’art, cela ne servait à rien et ne valait  rien, pire aimer peindre et dessiner ce n’était pas un plus, mais un moins, non, ce n’était pas bien et par extension, je n’étais pas bien.

Je n’étais pas conforme et de ce fait dévalorisée.

Donc l’idée de faire une carrière artistique était difficilement envisageable.

Après avoir passé un bac sciences expérimentales je suis partie, j’ai largué les amarres. Je suis  allée vivre à Londres et j’ai vu le monde sous un angle différent.

Par chance, pendant un an, j’ai vécu dans une famille qui aimait les Arts.

Ma logeuse était une ex- ballerine du royal opéra . C’était une femme charmante, cultivée qui m’a fait connaître, pour mon plus grand bonheur, les endroits qu’elle fréquentait .

J’ai découvert admirative  Nicolas Schöffer  et ses interventions lumineuses sur la ville.   Il avait déjà tout un questionnement sur  l’art relié à notre époque ?L’avant garde présentait déjà des installations.

Je fréquentais assidûment tous les musées.

Plus tard quand je suis revenue en France, petit à petit, l’idée de faire des études d’Arts a germé.

J’ai passé un premier concours pour intégrer l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier. Je l’ai réussi. Après un an d’étude j’ai tenté le concours d’entrée à l’école des Beaux Arts de Paris que j’ai réussi.

Tout en continuant le cursus des Beaux Arts ma curiosité m’a poussée à suivre des cours d’Arts Plastiques à la Sorbonne.

Quand je suivais les cours d’Arts Plastiques, il était préférable de ne pas dire que je suivais parallèlement les cours des Beaux Arts et vice versa.

En Arts Plastiques, il n’était pas nécessaire de savoir bien dessiner mais il était nécessaire de philosopher. Les mots, les concepts étaient primordiaux.

Aux Beaux Arts, j’ai expérimenté  toutes les techniques de la peinture pour dégager mon propre style, cela me plaisait formidablement .

J’ai également étudié son histoire et quoi faire avec  ….

En ce qui me concerne j’ai appris beaucoup des deux enseignements et je n’en renie aucun. J’ai toujours été quelqu’un d’atypique . Il est difficile de me classer et de me mettre dans une petite case.

La vie de bohème étant ce qu’elle était, j’ai commencé a enseigner …

On m’appelait alors Mademoiselle La Professeur de dessin.

Très vite le monde artistique a évolué  on m’a  donné du Madame La Professeur d’Arts Plastiques.

Le terme d’Arts Plastiques parfois Nommés « Arts visuels » dans certains départements de France viendrait de la  traduction d’un texte du philosophe Kant. Il englobe  toutes les activités esthétiques ou poétiques au travers de productions diverses, qu’elles soient à plat ou bien en volume.

L’Art contemporain était sorti du cadre étroit de la feuille de dessin ou bien de la toile. A lui, toutes les conquêtes, tous les supports,  tous les espaces et toutes les explorations possibles. Il ne s’agissait pas de faire du beau, du bien, de l’émotion, mais , de la réflexion et de  l’expérimentation …

Sa devise : –  Pas de limite –

C’était  devenu de l’Art expérimental, pour le meilleur et pour le pire (le pire pour ma part, cela a toujours été de faire du trash, du toc , de la  provocation , de  nuire à autrui d’une manière ou d’une autre  en ne le respectant pas).

Je ne parlerais que du meilleur car, le pire, tout le monde sait le reconnaître et  le condamner  .

Le meilleur laisse à l’artiste une possibilité infinie d’expression.

Il est  en quelque sorte un « éveilleur » un magicien qui donne à voir et à réfléchir.

Il fait jaillir des questionnements….

Il doit mettre des mots sur sa démarche pour lui, mais aussi pour être lisible par le plus grand  public possible.

Ce qui fait la qualité d’un artiste, ce n’est pas sa valeur marchande basée sur quoi au juste ?  mais, la continuité dans sa recherche personnelle.

Ce qui m’a toujours paru indécent, c’est de voir la côte d’un artiste grimper après sa mort surtout quand, de sa vie, il n’a rien vendu.

Je pense à  Van goth et à sa pauvre vie.

Dans sa petite tombe d’Auvers sur Oise, il doit se retourner et il y en a d’autres .

Ma démarche personnelle est contenue dans le titre du site *verslecentre*Je suis sur le chemin. Je signe souvent avec ce dénominatif.

Je n’avance pas toujours à la même allure, parfois, je fais des pauses, parfois je fais un pas de côté mais, l’instant d’après je me ressaisis et je continue ma route.

Au travers de mes créations (peintures, écritures, photographies) je suis à la recherche, de la beauté, de l’essentiel,en me servant de la concentration et de la méditation.

Tout a une signification. Quand j’écris de la poésie, un mot évoque une image, une forme, une couleur, une saveur peut être un parfum, il faut lire le blanc  entre les lettres et aussi le blanc entre les mots …

En peinture, en ce moment je travaille beaucoup autour de formes circulaires, des mandalas, mais cela peut varier selon mon inspiration, le thème de ma démarche restant le même.

Quand je fais une série de photos sur un thème la photo raconte une histoire mais la frange de blanc entre deux instantanés est tout aussi importante parce qu’elle exprime la continuité entre les deux photos .

En ce qui me concerne, en photographie, J’aime photographier les fleurs car ce sont des objets de beauté et de méditation, chacune, par sa forme et sa couleur dégage une énergie particulière et apporte du bonheur à qui sait la regarder. j’aime  aussi saisir  l’instant présent quand il est dense avant qu’il ne s’évanouisse .  C’est un instant de grâce à partager tel quel.

J’aime aussi capter l’âme d’un lieu à travers les habitants bien sur, mais aussi à travers les signes  du passé en lien avec le présent qui racontent une histoire.

 

Verslecentre

 

 

 

Le mandala du jour

mardi, janvier 29th, 2013

Oeuvre personnelle techniques variées.photos de mes oeuvres 016

Le mandala au coeur rose…

vendredi, décembre 21st, 2012

L’instant est un mandala à vivre pleinement.

jeudi, septembre 20th, 2012

J’aime méditer sur les sentiers,

respiration, inspiration

tous mes sens sont en éveil

le soleil fait de l’accrobranche sur les pins

les oiseaux se répondent gaiement

la lumière est douce et parfumée

fleurs de thym de romarin de serpolet

tapisserie de fleurs étoilées zinzolin

conscience du frémissement de l’air

conscience du bleu du ciel

conscience de la pesanteur du pas

conscience de la terre ocre-jaune

conscience du rocher orangé- rouge

conscience de l’écorce de l’arbre

immersion, respiration, inspiration

mon coeur palpite à l’unisson avec la nature

Au détour d’un sentier sa cime apparait

Elle est belle, souveraine, dominante

ses ombres et ses lumières découpent l’horizon

émerveillement, couleurs changeantes,

je la regarde, je la contemple.

Vibration, émotion, admiration

bonheur, relaxation.

Vers le centre

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Vivre intensement l’instant quand il est beau avant qu’il ne s’évanouisse.

Vendredi 18 juin 2010

Sur cette très belle ballenas.jpgplage d’Uruguay, on peut entendre le chant des colombes mais aussi le chant des baleines. Dieu merci, je ne vois aucun requin !!!

Gracias Nadia por tu lindas fotos.

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Quand il est beau saisir l’instant avant qu’il ne s’évanouisse. Coucher de soleil sur la plage de La Paloma.

Jeudi 17 juin 2010

Magnifique photo envoyée par Nadia qui habite de l’autre côté de l’atlantique et qui va souvent sur la plage de La Colombe.la-paloma.jpgLa bas on vit le coucher de soleil avec intensité et quand il s’est enfin couché après avoir déployé une palette de couleurs flamboyantes, on l’applaudie.

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Allez tranquillement …. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.

Mardi 15 juin 2010

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; Ils ont leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne, vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ; C’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies.

Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui  existe ; Plusieurs individus recherchent de grands idéaux  et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous -même.Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères . De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la grande solitude. Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; Vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous  soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait. Soyer en paix avec dieu, quelque soit votre conception de lui ; Et quel que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés , le monde est pourtant beau. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.

Manuscrit d’un auteur inconnu  trouvé dans un vielle église de Baltimore en 1692.  Il  va droit à l’essentiel et  est éternel dans son essence .

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Une des multiples facettes de la plilosophie des contes Zen que j’ai lu pendant le voyage.

Vendredi 4 juin 2010

Un moine Zen se disposait à parler sur la grand place du village. Il avait soigneusement rédigé son discours,et il s’apprêtait à le lire, quand un brusque coup de vent fit s’envoler toutes les feuilles dans les branches du citronnier. Pris au dépourvu, incapable de retrouver le fil de sa harangue, il dit :

” Mes amis, voici en résumé, ce que je voulais vous exposer :

Quand j’ai faim, je mange, quand je suis fatigué, je dors !

_  Mais tout le monde ne fait -il pas comme vous, maître ?

_ Non pas tout le monde de la même façon !

_ Pourquoi,  maître ?

_ Quand les gens mangent, ils pensent à mille choses, quand ils s’endorment, ils pensent à leurs problèmes. Voilà pourquoi ils ne sont pas comme moi ! ”

C’est une belle philosophie de vie qui me plait beaucoup, j’arrive parfois à être comme lui mais pas toujours…

Cependant cette philosophie comporte une faille. Maître, si l’instant que  vous être en train de vivre est insupportable que faites vous ? Vous vous délectez de l’instant et vous vous y complaisez ?

Allongée à plat dos,  cassé, brisée, paralysée, ne pouvant bouger que la main gauche, en proie à une souffrance indescriptible sans savoir si un jour je remarcherais, si je pourrais utiliser ce bras droit paralysé, faire des gestes quotidiens, manger, boire, me peigner, écrire, peindre…. Avec pour toute toile de fond le plafond.

Mon expérience de vie me permet d’y répondre.

Il y a trois solutions à ce problème qui consistent toutes à sortir de l’instant.

La première, non pas la plus facile, c’est partir, tout laisser tomber pour ne plus souffrir, mais c’est le souvenir de mes enfants que j’allais abandonner qui m’a gardée en vie .

La deuxième, se projeter dans l’avenir  et imaginer qu’à nouveau, je marcherais, me voir en train de poser un pied  devant l’autre, être debout  et avancer,  qu’à nouveau, je pourrais  faire la pince avec mon pouce et mon index et écrire encore et prendre mes enfants dans les bras, les voir grandir.

Se servir de son imagination pour sortir de la prison dans laquelle cet accident m’avait plongée.

La troisième, se projeter dans le passé et ne visionner que les bons moments.

Peut être que le maître y avait aussi pensé et que parmi tous les feuillets qui se sont envolés, la réponse au problème s’y trouvait.

J’ai choisi les deux dernières solutions, j’ai mis plusieurs mois avant de commencer à réapprendre à marcher  et encore plus pour écrire. Je ne regrette pas mes choix, j’ai eu le bonheur de voir grandir mes enfants et puis,  j’écris, je créé et je peins et je philosophe.

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Comment transformer la souffrance ? La méditation : Une solution parmi tant d’autres ….

Jeudi 1 avril 2010

Article tiré de la revue psychologie de ce mois ci . Page 154

La méditation, un analgésique efficace ?

Les adeptes de la méditation Zen seraient moins sensibles à la douleur. Une étude canadienne à confronté deux groupes de personnes, l’une pratiquant régulièrement la méditation, les autres non. Les participants ont été soumis à un test de résistance à la douleur. Une plaque chauffante a été appliquée sue leurs mollets. La température a été augmentée progressivement jusqu’à la limite du tolérable pour chacun. Les personnes du groupe pratiquant la méditation avaient un seuil de tolérance plus élevé que celles du groupe témoin. C’est en maîtrisant leur respiration (environ douze inspirations par minute) qu’ils ont pu réduire de 18 °/° l’intensité de la douleur. Ces résultats montrent que cette forme de méditation pourrait avoir de réels effets analgésiques.

Mon témoignage : Sans la sophrologie et la méditation  je souffrirais tout le tant et ma vie serait insupportable, je ne sais pas si j’aurais aimé la continuer . Ces deux disciplines que je pratique quotidiennement au moins 20 à 30mn  me permettent de casser le cycle infernal de la douleur et de vivre mieux .

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L’instant est un mandala. Juste être là …

Lundi 22 février 2010

Promenade sur la Sainte Victoire.

Éteins toutes les lampes

Demeure dans ce lieu

-celui ci et nul autre.

Dans ce temps sans bord

l’instant est un mandala

Ni main aggripée à hier

ni bras lancé vers ce qui vient

tu peux enfin parler de l’être -là.

J.P Hameury

Un très beau poème que j’aime auquel je vais associer une de mes créations. Ce serait la nuit illuminée…

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Incandescence de l’automne.

mercredi, novembre 9th, 2011

Sur mon chemin,

-Grand dragon rouge-

-Rampant-

-Automne incandescent-

Sur le pont, toute la beauté d’un marché aux couleurs de l’Italie, les fruits du soleil …

vendredi, septembre 2nd, 2011

Rutilants

Mandalas rouge, or,

mandalas, jaunes,

mandalas oranges

Sur le pont

les fruits du soleil

éblouissants

 

 

Mandala-poésie à quatre feuilles et anneau d’or .

mercredi, août 10th, 2011

Porte bonheur la poésie ?

Porte amour la poésie ?

Porte la vie la poésie ?

Porte la mort ?

Le temps passe

Les mots s’effacent un peu

virent au bleu

-fleurs bleues-

virent au violet

-violettes-

Je les chasse

Ils persistent

Ils insistent

Laissent une trace

et reviennent

en anneau d’or

-On s’aime-

Je suis née mariée,

mariée à la poésie

Pour le pire

Faut-il en rire?

Pour le meilleur

 

J’offre mon coeur

-Porte amour-

La poésie

-Porte bonheur-

Page et illustration tiré du site http://arbrealettres.wordpress.com

 

Certitude

Si réelle est la blanche lumière
de cette lampe, réelle
la main qui écrit, sont-ils réels
les yeux qui regardent ce qui est écrit?

D’un mot à l’autre
ce que je dis s’évanouit.
Je sais que je suis vivant
entre deux parenthèses.

***

Cerceza

Si es real la luz blanca
de esta lámpara, real
la mano que escribe, ¿son reales
los ojos que miran lo escrito?

De une palabra a la otra
to que digo se desvanece.
Yo sé que estoy vivo
entre dos paréntesis.

(Octavio Paz)

Illustration

 

Commentaires

Brigitte a dit

11 août 2011 à 4:20

D’un mot à l’autre
Ce que je dis s’évanouit…

Belle photo de page écrite et beau poème aussi.
Les mots dits s’envolent peut être mais, la feuille blanche accueille et recueille les mots de toutes les couleurs pour y laisser une trace vivante….
Savoir écrire, c’est merveilleux parce que la mémoire du dire est volatile, les mots déposent une empreinte…
Un de mes grand-pères ne savait pas écrire il signait avec une croix. Je réalise que j’ai beaucoup de chance de savoir écrire.

Répondre
  • Arbrealettres a dit

    11 août 2011 à 10:11Oui RIEN ne reste au final de tous ces mots sauf quelques auteurs ou poètes qui persisteront un peu plus longtemps… c’est la vie!
    Qu’importe écrire même pour soi oui quel privilège
    Merci Brigitte de ce passage en P’OASIS (-: