Archive for the ‘Réchauffement climatique’ Category

Lavez l’air

samedi, novembre 6th, 2021

Coup de Karcher

Lavez l’air

Lavez le lourd

Lavez le laid

L’air pollué

Lavez le noir

L’air qui pique

L’air toxique

L’air puant

Lavez l’air

Coup de karcher

Détruisez le CO2

Détruisez le NO2

Détruisez l’O3

L’air gras

Et les PM2,5

Et les PM10

Coup de karcher

Sur les PM d’enfer

Rendez nous

L’air frais

Le bel air

L’air clair

L’air léger

L’air vivant

L’air vibrant

L’air parfumé

Rendez nous

Notre santé

Coup de karcher

Lavez l’air

Brigitte Gladys

Le tiers-lieu de Grasse accueille la CCC

mardi, octobre 26th, 2021

En tant que membre de la convention citoyenne j’ai passé un jour, le 15 octobre 2021 au tiers-lieu de Grasse. C’est cette expérience que je vais relater avec des mots les plus clairs et les plus simples possible. Le thème étant la complexité.

Pour mémoire, la convention citoyenne est une assemblée française de citoyens constituée en octobre 2019 par le C.E.S.E (conseil économique et social) sur demande du premier ministre Edouard Philippe. Elle regroupe 150 citoyens de France et d’outremer tirés au sort. Elle représente la population française, il y a un peu plus de femmes que d’hommes. Le plus jeune a 16ans et le plus vieux 81ans.

Le but c’est de définir des mesures structurantes pour parvenir dans un esprit de justice sociale à réduire les émissions de gaz à effet de serre, soit 40/° d’ici 2030.

La température de la terre augmente de manière significative. Ceci est du à l’activité humaine qui accentue cet effet. Comme une serre aux parois de verre où la chaleur est retenue, sur terre la chaleur reste emprisonnée. C’est ainsi que la températures moyennes et les équilibres climatiques sont bouleversés. Les principaux gaz à effets de serre sont le C02 (dioxyde de carbone, le méthane CH4 et le protoxyde d’azote N2O.

Les scientifiques s’accordent à dire que ce sont les activités humaines ( chauffage au charbon, les transports, les industries, la déforestation, l’agriculture) qui produisent cette catastrophe (production de gaz et réchauffement climatique)

Une transition bas carbone peut régler ce problème si on agit vite, le temps presse. Il faut que tout le monde soit informé et que tout le monde s’y mette.

Par tirage au sort nous avons constitué 5 groupes

– Produire et travailler

-Se loger

-Se nourrir

-Se déplacer

-Consommer

Pour se faire, je me suis levée à 5h du matin pour arriver sur le lieu à 8h tapantes .

En effet les membres de la CCC et les responsables des tiers-lieux associés aux petits débrouillards font la tournée des tiers-lieux dans toute la France pour expliquer et faire prospérer les 149 mesures de la CCC et in fine parler de cette extraordinaire aventure démocratique.

Mais, qu’est ce qu’un tiers-lieu ?

C’est un espace physique et connecté pour faire ensemble :

Coworking, ateliers partagés, ateliers d’artistes, ateliers de réparation, de vélos entre autres, cantine solidaire, séminaires, formations, équipe de chercheurs.

Ils ont été crées par la volonté politique dans le but d’accélérer la transition écologique et solidaire ainsi que le développement durable. C’est à dire informer et agir face au réchauffement réchauffement climatique, trouver des solutions….

Les tiers-lieux sont nombreux et dispersés dans tout le territoire.

Ce qui me plait dans celui de Grasse c’est son incroyable richesse. Ce n’est pas juste un espace que l’on loue pour travailler. Il y a beaucoup d’échanges, de partage et d’interactions. C’est un endroit ouvert. Il n’ y a pas de petites initiatives, toutes les initiatives comptent.

Le tiers-lieu de Grasse reçoit les membres de la CCC sur trois jours et accueille le public.

Monsieur le député des Alpes maritimes, Loïc Dombreval (ardent défenseur de la cause animale et de la biodiversité) a fait l’honneur de sa présence pour lancer ces trois journées.

Pour ma part, j’ai surtout reçu, le matin, les délégués collégiens de la ville et l’après midi les éco-délégués avec leurs professeurs.

C’était vraiment l’occasion de parler de la convention citoyenne, de la démocratie participative et bien sur sur du réchauffement climatique.

Ils se sont montrés à l’écoute, intéressés et motivés pour faire changer les choses.

L’après midi, avec les éco- délègues on a parlé de la possibilité de travailler collectivement sur des projets d’actions éducatives.

ex :

Participer au reboisement, chaque élève planterait un arbre, il pourrait même lui donner son nom…

Participer au nettoyage, de son environnement, des plages et de la mer, les protéger…

Protéger la biodiversité (ex : mettre des nichoirs sur les arbres de l’école)

Agir pour économiser l’énergie

Agir pour économiser l’eau

Agir pour économiser la nourriture

Agir pour manger mieux

Agir pour lutter contre le gaspillage

Agir pour favoriser le recyclage

Rien ne se perd tout se transforme : En Arts Plastiques on peut faire des merveilles avec des objets récupérés et réutilisés différemment.

Les éco-délégués se sont les petits diplomates, les éveilleurs, les passeurs de paroles et de projets relatifs à la lutte contre le réchauffement climatique.

J’ai reçu cette belle jeunesse avec beaucoup de plaisir, j’espère avoir réussi à leur donner l’envie de créer de grands projets autour de ce thème.

Le matin, j’ai été reçu avec d’autres membres de la CCC, par la radio et j’ai eu l’occasion de réciter un de mes poèmes sur la protection de la nature et des écosystèmes intitulé : Ecocide

Cela m’a également fait chaud au cœur de retrouver des membres de la convention citoyenne avec qui j’ai partagé des moments forts.

Au passage, je remercie tous les organisateurs de cet événement qui ont fait un travail extraordinaire.

Pour l’instant, je ne mets pas de photos, plus tard peut être .

Je vous encourage à visiter ces tiers-lieux et à participer à des activités et à en créer sur le thème de la transition bas carbone écologique et solidaire.

B.G Marobin

Alerte rouge

mercredi, octobre 20th, 2021

Alerte rouge

Alerte rouge

On étouffe

Plus rien ne bouge

Silence effrayant

On étouffe

La planète est envahie

De trucs, de choses

De bidules en plastique

Qui piquent

Objets cassés,

Objets de rebut

Objets sans âme

Qui se déposent

Qui s’entreposent

Qui se superposent

On étouffe

On étouffe

La planète disparaît

Sous une mer de déchets

Alerte rouge

Plus rien ne bouge

Brigitte Gladys

Lis des sables

samedi, septembre 4th, 2021

Fin août, début septembre

Au bord du ciel

Sur la dune de sable

Inflorescence ultime

Remarquable

du lis maritime

Brigitte Gladys

Incendies de l’été

mardi, août 17th, 2021

/Nuit criminelle/

Du bord de la route

-Complice du vent-

Une étincelle de mort a claqué

Cris blancs dans la nuit calcinée

-Animaux affolés

-Forêts en brasier

-Ciel plombé

-Etoiles éteintes

-Pluie de cendres

-Paysages brûlés

En grand deuil

La nature et les villes

portent leur croix

et pansent leur plaie

+++++++++++

Silence désolé.

+++++++++++

Brigitte Gladys

Ces incendies de l’été qu’Is soient accidentels ou criminels sont un grand malheur pour la région . C’est une grande souffrance pour les habitants du lieu, et une catastrophe pour la nature et les animaux de la forêt. Bon nombre ne survivront pas. Je pense à la très belle, mais très lente, tortue d’Hermann. 90°/° de l’effectif va périr, ceci, malgré le secours des associations de protection de la nature.

La aussi tout un travail de sensibilisation doit se faire par l’éducation. Certains établissements scolaires du sud le font déjà, ils participent à la reforestation, c’est à dire que les élèves vont planter de jeunes arbres pour remplacer ceux qui ont été brûlés par l’incendie. On peut même pousser le concept en donnant le nom de l’élève à l’arbre qu’il a planté.

Pour la tortue d’Hermann, voir l’article intitulé – Robert Desnos- et son poème sur la tortue.

Voir aussi la photo d’une tortue d’Hermann évoluant dans le sous bois après avoir été soignée et sauvée.

Voir aussi les autres articles sur le thème de l’incendie.

A grands pas…

samedi, août 7th, 2021

A grands pas vers un bel avenir cheminant…

Mettre un enfant au monde, c’est beau.

Il n’y a rien de plus merveilleux que de voir de ce petit être s’éveiller à la vie mais, quelle planète lui laissons nous ?

Par la négligence de l’humain, le réchauffement climatique se précise entrainant des catastrophes en tous genres (incendies inondations, vagues de chaleur insoutenables, pollution de l’air, fonte des glaciers, pollution et hausse du niveau des mers, perte de la biodiversité….)

C’est un tableau plutôt noir que je dresserais, depuis mon enfance j’ai vu le monde changer. Sur mon chemin pour aller à l’école à bicyclette, je croisais très peu de voitures. il y avait encore des haies dans les champs, beaucoup de fleurs et de nombreux oiseaux dans les arbres. Il y avait pas tous ces déchets (bouteilles en plastique ou en verre, et tous ces objets de rebuts que l’on dépose n’importe où) La vie était plus simple, il n’y avait pas toutes ces propositions de choses dont on ne sait que faire. Notre belle planète semble s’ensevelir sous un tas de déchets que nous n’arrivons plus à gérer et à retraiter correctement.

L’autre jour je marchais dans la rue, une jeune femme accompagnée de son fils de 7ou 8ans s’affairait pour ramasser et mettre deux ou trois bouteilles abandonnées par terre, dans la poubelle. Elle me dit :

-Je ne comprends pas pourquoi la rue est aussi sale, mais que font les autorités de cette ville ?

Je lui ai répondu qu’elles faisaient ce qu’elles pouvaient. Que le jardin était nettoyé chaque matin. Cependant, tous les jours ; papiers gras, bouteilles, masques, mégots jonchent régulièrement le sol malgré la présence de poubelles.

Elle me répond :

-Cela ne résous pas le problème, J’ai cru que je m’y ferai ici, mais, ce n’est pas le cas, demain nous retournons dans mon département d’origine, c’est plus propre, les gens sont plus respectueux.

Je lui ai souhaité bon retour. Mais pourquoi une telle disparité entre le Nord, le Centre et le Sud de notre cher pays ? Je vais vous donner mon avis et même proposer des solutions.

Il semblerait que cette histoire de déchets abandonnés soient un manque d’éducation provenant de la défaillance des parents. Ce n’était pas le cas de cette maman qui éduquait son fils, il l’aidait.

Si les parents sont défaillants, c’est à l’école et aux éducateurs de prendre le relais.

Quand j’ai participé à la convention citoyenne pour le climat, j’ai insisté sur le rôle de l’éducation. Du temps où j’étais en service, j’ai œuvré dans beaucoup de projets d’action éducative avec d’autres professeurs bien sur.

L’école est obligatoire, elle touche toutes les couches sociales, elle a un rôle exceptionnel à jouer. Le temps presse, il ne faut pas gaspiller une seule minute . Il faut lancer une bataille contre le réchauffement climatique. Il faut faire en sorte que notre belle planète soit vivable dans les siècles à venir. Si rien ne change nous courrons à la catastrophe. Nous, les adultes nous seront morts mais, les enfants qui naissent aujourd’hui auront un avenir compromis.

Il faut éduquer et éduquer sans relâche.

Il faudrait donc mettre en place un système de projets d’actions éducatives (PAE) portant sur le réchauffement climatique et le respect de la nature. Tout le personnel éducatif serait concerné, les associations locales pourraient être sollicitées.

Les PAE pourraient s’appuyer sur les mesures proposées par la convention citoyenne et sur les tiers lieu qui se trouvent partout dans toute la France.

Toutes les fêtes internationales de l’eau, de l’environnement, de la propreté pourraient être exploitées.

Les meilleurs projets seraient assortis de récompenses proposées par le conseil régional.

Je me souviens du bonheur qu’avait eu mes élèves en remportant le premier prix offert par le conseil régional suite à un concours . C’était un PAE, une interaction entre les Arts Plastiques, la musique et l’histoire. Dans mon domaine, en pensant à la naissance du jazz, ils avaient travaillé avec de la terre, des graine, du coton… Ils avaient fait un travail remarquable.

En ce qui concerne la mesure recyclage, pour les Arts plastiques c’est une mine d’or mais, pas que pour les Arts plastiques.

Alors à grands pas avançons rapidement vers un avenir florissant.

Faisons de notre planète, notre bien commun, un beau jardin prospère et bien entretenu.

PS : Les projets d’actions éducatives c’est pour être sur le terrain en plus des cours sur l’environnement, ceci à tous les niveaux.

Nous sommes sur la partie enseignement et formation ce qui peut prendre un certain temps. Pour le reste , c’est à chacun de faire sa part et c’est tout de suite et maintenant.

Les décideurs doivent décider juste en tenant compte en priorité du réchauffement climatique car, l’alerte est rouge.

Silence du coucou

mardi, juin 29th, 2021

Je n’ai pas entendu

Le coucou chanter en Avril

Où es t’il parti ?

De l’eau a-t-il suivi le fil ?

Sous le soleil

Silence des oiseaux

Silence des ruisseaux

Silence des abeilles

Je n’ai pas entendu

Le coucou chanter cet été

Où s’est il caché ?

Est il parti pour toujours ?

Reviendra t-il un jour ?

Sous le ciel

Silence des oiseaux

Silence des ruisseaux

Silence des abeilles

Je n’ai pas entendu

Le coucou chanter.

Brigitte Gladys

PS : Cri d’alarme !!!!!!!!

La population des oiseaux et des insectes ne cesse de décroitre.

L’emploi à outrance des pesticides et le dérèglement climatique en sont la cause.

Après les oiseaux, les insectes, à qui le tour ?

Alors agissez pour arrêter cette hécatombe.

Gagne

mardi, décembre 15th, 2020

Impair, passe et gagne !

CCPC du 6 octobre 2019

Écocide

jeudi, novembre 12th, 2020

L’écocide c’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction . Cette atteinte peut être volontaire ou involontaire.

Écocide

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le coquelicot

à la robe de soie rouge

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le papaver roehas

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Tout comme la viola odorata

Tout comme l’oxalis acetocella

Tout comme la stellaria media

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le tilia cardata

Je suis le prunus persica

Je suis l’arbre des bois

Regarde- moi

Respecte-moi

Je suis l’oiseau

Qui chante tout là haut

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’insecte

qui butine de fleur à fleur

J’ai le droit d’être là

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’eau

Je suis le ruisseau

Je suis la rivière

Je suis la mer

Ressens-moi

Respire- moi

Respecte-moi

Je suis l’air

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Protège-moi

Je suis ta mère nourricière

Je suis la terre

Je suis là pour toi

Ne me détruis pas

Brigitte Gladys

Je suis née à la campagne, même pas dans une maternité.

J’aime la nature. J’ai été élevée dans le respect de la nature par un père qui pratiquait la culture des sols en mode biodynamique. Il semait en suivant le cycle de la lune. Chaque surface de la propriété avait son importance et son rôle à jouer. Je me souviens qu’il y avait des prairies et des terres laissées en jachère. Je m’en souviens très bien, parce que pendant les vacances d’été, j’y étais bergère. J’en connaissais chaque recoin, je connaissais les fleurs et leur parfum, les herbes hautes, les abeilles, les papillons, les grillons, les arbres et les oiseaux et leur chants…..

Ces prairies, c’était un enchantement et je ne m’y sentais jamais seule. La nature est vivante, elle a une âme. Si on sait l’écouter, on peut entendre son coeur battre. C’est mon âme de poète qui parle. la nature est ma « close-bosom-friend »et elle a le droit d’avoir le respect et des droits.

Puis est arrivé le remembrement imposé et l’environnement a changé.

Il a été pratiqué d’une manière brutale, outrancière, sans anticipation aucune, aujourd’hui on s’accorde à dire qu’il a provoqué de véritables catastrophes écologiques.

Après la seconde guerre mondiale on voulait que la terre rapporte plus et encore plus et toujours plus. On a introduit les engrais chimiques et les pesticides, on l’a maltraitée.

Le remembrement qui a continué jusque dans les années 1980 a parachevé le tout. On a pris la terre pour une véritable vache à lait qui devait produire et produire toujours plus. Le rendement est alors et toujours le maître mot.

On pensait que sa fertilité et richesse était inépuisable.

Adieu petites parcelles et terres en jachère, haies, ruisseaux et ruisselets, on voulait de grandes superficies, si possible en monoculture. La polyculture n’était plus à la mode.

On peut comprendre qu’après avoir connu la misère et la famine on ait envie de prospérité. Cependant, aujourd’hui la guerre de 40 est loin, 80 ans ont passé…

Ces pratiques devraient être revues .

On commence à comprendre l’impact dévastateur de celles ci et on fait doucement marche arrière non sans contestation.

Pour moi ce qui s’est passé , c’est un crime. Des crimes contre la nature, il y en a beaucoup….

On doit apprendre à la respecter, à l’écouter dès le plus jeune âge.

Je me souviens du mécontentement de mon père quand on l’a obligé à faire le remembrement pour créer de grandes surfaces en monoculture. Il était bio avant l’heure, on a voulu changer sa manière de faire pour une autre qui n’était pas valable.

Avait on réfléchi, anticipé et imaginé le futur avant de se lancer dans une terre opération ?

Des liens cachés, des liens secrets des équilibres ont été rompus . C’est ainsi qu’il a du arracher les haies et combler les ruisselets qui courraient jusqu’à la rivière. C’est ainsi qu’il a détruit à contre coeur des écosystèmes et que cela lui a fait peine. Il avait tellement raison d’être en colère ! Par la suite, les terres étaient souvent inondées par faute de ruisselets qui drainaient l’eau.

Pendant la convention citoyenne sur le climat, j’ai eu la chance et l’honneur d’être tirée au sort pour présenter à Monsieur Macron, Président de la République française, la mesure qui parlait de l’écocide.

Cette mesure a été avancée et choisie par la convention citoyenne pour le climat. Sur 154 votants, 152, l’ont approuvée.

Voici un extrait :

Pour atteindre ces objectifs nous proposons d’adopter une loi qui protège les écosystèmes de la dégradation et de la destruction, en faisant porter la responsabilité juridique et financières sur les auteurs des déprédations. Cette loi intégrerait :

  • Les neuf limites planétaires telles que définies par le MTES (changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, changements d’utilisation des sols, acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, introduction d’entités nouvelles dans la biosphère) ;
  • La pénalisation du crime d’écocide ;
  • Le devoir de vigilance ;
  • Le délit d’imprudence.

La réponse de Monsieur Macron , c’est qu’il fallait traiter ce problème à l’international.

De fait, on peut constater qu’à travers le monde il y a , petit à petit un frémissement et un changement de mentalité. En Islande, en rentrant sur l’île, les touristes doivent faire le serment de protéger et de respecter la nature.

En 2008, l’Equateur est le premier pays a intégrer les droits de la nature dans sa constitution .

La Nouvelle Zélande, la Colombie, l’Australie, la Nouvelle Calédonie, le Mexique et le Brésil emboîtent le pas et accordent des droits comme entité vivante à la nature( certains fleuves, forêts…)

A quand notre tour ?

Le droit français ne prévoit pas de sanction pénale en cas d’atteinte grave à l’environnement et les lois qui existent pour protéger la nature sont loin d’être appliquées.

On doit apprendre à respecter la nature à l’aimer dès le plus jeune âge.

On doit appliquer les lois de protection de la nature qui existent déjà sans passe-droit et aller jusqu’au crime d’écocide.

Nous sommes les ancêtres du futur.

Si nous ne protégeons pas notre « maison » , il n’y aura pas de futur parce-que nous l’aurons détruit en bonne âme et conscience.

Le mot écocide a été battu et débattu et continue à l’être.

ECO vient du grec OIKOS, qui signifie la maison et CIDE vient du latin CAEDERE, tuer.

Cela signifie la destruction de notre maison commune : la Terre

PS : Aujourd’hui, 22 novembre 2020, j’apprends (et, je m’en réjouis), qu’en France, un délit d’écocide est en cours de préparation, avec des sanctions pénales bien ajustées, c’est un bon début…

Le mot « crime » d’écocide ne semble pas convenir, mais, délit d’écocide oui…Un peu dommage quand même car, le mot délit est moins fort que le mot crime.

D’après Valérie cabanes, juriste engagée pour la planète, l’écocide est un crime de sûreté de la planète, hors, il a été relégué au rang de délit environnemental. Utiliser le terme d’écocide en le vidant de sa substance est un mauvais tour que l’on nous fait. cela nous donne l’illusion d’avoir obtenu ce que l’on demandait, mais, ce n’est pas le cas.

Alors, souhaitons que le crime d’écocide soit repris et appliqué dans chaque pays d’Europe et à l’international, là, ce serait une véritable avancée.

Poubelle

jeudi, octobre 8th, 2020

Je n’aimerais parler que des jardins et de la beauté éternelle des fleurs mais, le monde n’est pas fait que de jardins et de fleurs….

Qui connaît Eugène Poubelle ce valeureux préfet de la Seine ? Ce juriste visionnaire imposa en 1883, contre vents et marais, la collecte des ordures ménagères placées dans une récipient et sorties dans la rue par les concierges. Celui ci prendra le nom de « poubelle » grâce à la méchanceté de ses détracteurs qui jugèrent les mesures du préfet Poubelle scandaleuses. Et pourtant ce précurseur génial avait même pensé, entre autre, à l’intérêt du tri sélectif.

Plus d’un siècle est passé mais les mentalités peine à changer surtout dans l’endroit où j’habite.

Le ramassage des ordures ménagères, le tri sélectif et le recyclage n’intéressent pas les décideurs de la région. C’est ainsi que dans ma résidence, pourtant placée dans l’artère principale de la ville, il n’y a pas de poubelle de tri sélectif. Ce n’est pas faute de l’avoir demandé … La réponse en est la suivante :

_Votre rue n’est pas concernée par le tri sélectif et le camion de ramassage n’y passe pas.

Voici l’état de nos poubelles aux meilleurs jours.

C’est ainsi que matelas, objets de rebut sont lâchement déposé dans la cour de l’immeuble…Nous sommes presque à l’époque d’avant Monsieur Le Préfet Poubelle, on jette par la fenêtre les détritus encombrants et personne ne pipe mot.

Ici, c’est violent, on brûle votre voiture si vous protestez ou bien pire – un maire du département s’est fait écraser par des contrevenants parce qu’il s’opposait à une décharge en plein champ.

Pourtant il y a de l’or qui dort dans nos poubelles (or-durable) et un bon traitement des ordures et un recyclage de tous les objets-rebuts que notre société produit permettrait de lutter contre le réchauffement climatique . Par ailleurs, elle serait source de multiple création d’emplois.

Si l’on ne fait rien bientôt notre belle planète disparaitra sous un tas de détritus et d’objets de rebuts…

Dans le département il n’y a qu’une seule unité de valorisation des déchets (incinérateur). On ne peut plus creuser de trou pour les enfouir, alors on les exporte dans d’autres département pour les enfouir, mais, est ce là, la solution?

Il y a longtemps que je me penche sur ce problème sans grand succès, il faut bien le dire. Et j’en ai payé le prix fort. Cependant, j’ai l’espoir que cela change. Comme je l’ai dit précédemment j’ai eu l’honneur de participer à la convention citoyenne pour lutter contre le réchauffement climatique (CCC) . Je fais parti du groupe qui a traité ce problème. Nous l’avons abordé sous tous les angles et je souhaite, comme toutes les personnes de mon groupe et de la convention citoyenne qu’il soit entendu et retenu par le ministère de la transition écologique et solidaire qui nous recevra la semaine prochaine.

Brigitte Gladys Marobin

Nom de plume : Brigitte Gladys

Ps : Merci Monsieur Le Président pour la lettre que vous nous avez adressée à nous , membres de la convention citoyenne, le 12 octobre 2020.

Au début de l’été, après d’intenses travaux, nous avons rendu notre rapport. A cette occasion vous nous avez indiqué la volonté de reprendre la quasi totalité de nos propositions et de les transmettre au parlement pour débat et adoption. Vous vous accordiez trois jokers…

La crise sanitaire n’arrange pas les choses, cependant, je me réjouis d’apprendre qu’au moins trente de nos mesures ont été adoptées et déjà mises en route et que 6 autres également, notamment une mesure consistant à renforcer la tarification incitative de la gestion des déchets.

Je souhaite que cette gestion soit la même pour chaque région de France.

Merci beaucoup