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A grands pas…

samedi, août 7th, 2021

A grands pas vers un bel avenir cheminant…

Mettre un enfant au monde, c’est beau.

Il n’y a rien de plus merveilleux que de voir de ce petit être s’éveiller à la vie mais, quelle planète lui laissons nous ?

Par la négligence de l’humain, le réchauffement climatique se précise entrainant des catastrophes en tous genres (incendies inondations, vagues de chaleur insoutenables, pollution de l’air, fonte des glaciers, pollution et hausse du niveau des mers, perte de la biodiversité….)

C’est un tableau plutôt noir que je dresserais, depuis mon enfance j’ai vu le monde changer. Sur mon chemin pour aller à l’école à bicyclette, je croisais très peu de voitures. il y avait encore des haies dans les champs, beaucoup de fleurs et de nombreux oiseaux dans les arbres. Il y avait pas tous ces déchets (bouteilles en plastique ou en verre, et tous ces objets de rebuts que l’on dépose n’importe où) La vie était plus simple, il n’y avait pas toutes ces propositions de choses dont on ne sait que faire. Notre belle planète semble s’ensevelir sous un tas de déchets que nous n’arrivons plus à gérer et à retraiter correctement.

L’autre jour je marchais dans la rue, une jeune femme accompagnée de son fils de 7ou 8ans s’affairait pour ramasser et mettre deux ou trois bouteilles abandonnées par terre, dans la poubelle. Elle me dit :

-Je ne comprends pas pourquoi la rue est aussi sale, mais que font les autorités de cette ville ?

Je lui ai répondu qu’elles faisaient ce qu’elles pouvaient. Que le jardin était nettoyé chaque matin. Cependant, tous les jours ; papiers gras, bouteilles, masques, mégots jonchent régulièrement le sol malgré la présence de poubelles.

Elle me répond :

-Cela ne résous pas le problème, J’ai cru que je m’y ferai ici, mais, ce n’est pas le cas, demain nous retournons dans mon département d’origine, c’est plus propre, les gens sont plus respectueux.

Je lui ai souhaité bon retour. Mais pourquoi une telle disparité entre le Nord, le Centre et le Sud de notre cher pays ? Je vais vous donner mon avis et même proposer des solutions.

Il semblerait que cette histoire de déchets abandonnés soient un manque d’éducation provenant de la défaillance des parents. Ce n’était pas le cas de cette maman qui éduquait son fils, il l’aidait.

Si les parents sont défaillants, c’est à l’école et aux éducateurs de prendre le relais.

Quand j’ai participé à la convention citoyenne pour le climat, j’ai insisté sur le rôle de l’éducation. Du temps où j’étais en service, j’ai œuvré dans beaucoup de projets d’action éducative avec d’autres professeurs bien sur.

L’école est obligatoire, elle touche toutes les couches sociales, elle a un rôle exceptionnel à jouer. Le temps presse, il ne faut pas gaspiller une seule minute . Il faut lancer une bataille contre le réchauffement climatique. Il faut faire en sorte que notre belle planète soit vivable dans les siècles à venir. Si rien ne change nous courrons à la catastrophe. Nous, les adultes nous seront morts mais, les enfants qui naissent aujourd’hui auront un avenir compromis.

Il faut éduquer et éduquer sans relâche.

Il faudrait donc mettre en place un système de projets d’actions éducatives (PAE) portant sur le réchauffement climatique et le respect de la nature. Tout le personnel éducatif serait concerné, les associations locales pourraient être sollicitées.

Les PAE pourraient s’appuyer sur les mesures proposées par la convention citoyenne et sur les tiers lieu qui se trouvent partout dans toute la France.

Toutes les fêtes internationales de l’eau, de l’environnement, de la propreté pourraient être exploitées.

Les meilleurs projets seraient assortis de récompenses proposées par le conseil régional.

Je me souviens du bonheur qu’avait eu mes élèves en remportant le premier prix offert par le conseil régional suite à un concours . C’était un PAE, une interaction entre les Arts Plastiques, la musique et l’histoire. Dans mon domaine, en pensant à la naissance du jazz, ils avaient travaillé avec de la terre, des graine, du coton… Ils avaient fait un travail remarquable.

En ce qui concerne la mesure recyclage, pour les Arts plastiques c’est une mine d’or mais, pas que pour les Arts plastiques.

Alors à grands pas avançons rapidement vers un avenir florissant.

Faisons de notre planète, notre bien commun, un beau jardin prospère et bien entretenu.

PS : Les projets d’actions éducatives c’est pour être sur le terrain en plus des cours sur l’environnement, ceci à tous les niveaux.

Nous sommes sur la partie enseignement et formation ce qui peut prendre un certain temps. Pour le reste , c’est à chacun de faire sa part et c’est tout de suite et maintenant.

Les décideurs doivent décider juste en tenant compte en priorité du réchauffement climatique car, l’alerte est rouge.

Mes vœux pour 2019

mercredi, janvier 2nd, 2019

Moi, citoyenne du monde, je souhaite une bonne année et une bonne santé à la terre. Si la terre va bien, c’est aussi une bonne année pour nous tous.

J’aimerais que cette terre , notre terre qui a été particulièrement malmenée ces cinquante dernières années soit davantage respectée. Elle est en colère et, au travers d’ouragans, d’inondations et désastres multiples, elle nous le fait savoir.

Si l’homme a été capable d’inventer toutes sortes de machines et d’industries pour son profit personnel, sans avoir du recul et connaître les conséquences de ses actes, il est tout à fait capable, maintenant qu’il est informé, qu’il est conscient de son impact négatif, il est tout à fait capable de diminuer, voire de stopper les nuisances qu’il a causées.

Il peut faire preuve d’inventivité, trouver des solutions pour inverser la tendance. Ainsi la planète ira mieux, elle sera moins agressée et moins polluée.

Si les dirigeants de tous les pays du monde s’entourent de sages, de savants, de chercheurs (toutes disciplines confondues), on peut rectifier le tir, on peut changer la donne.

Ensuite, j’en suis convaincue, l’éducation des enfants peut sauver le monde.

Ils sont naturellement tournés vers la nature et les animaux. Ce serait donc une joie pour eux et non une punition que de travailler sur ce thème.

Nous avons une discipline qui se nomme sciences et vie de la terre, aujourd’hui, nous devons rajouter une autre discipline encore plus importante « sciences et survie de la terre » et ceci, dès le plus jeune âge jusqu’à l’université et plus…Les travaux pratiques sur le terrain seront la clef du succès. Cette activité doit développer une conscience collective, l’action juste et un amour sain de notre planète.

 Un exemple de travail tout simple qui a du mal à décoller : Le tri sélectif

 Il existe depuis au moins 100 ans, pourtant certaines municipalités rechignent à la tâche et le dispositif n’est pas mis en place. Donc il n’y a pas de tri sélectif, pour réduire les déchets et les valoriser. C’est pourtant un bon projet.

Si chacun fait sa part, si chacun fait un petit geste, notre belle terre est sauvée,  non pas par la force, mais par la sensibilisation et la bonne volonté de tout un chacun.

Assise sur les épaules de mes ancêtres, j’aimerais découvrir au loin une planète où les papillons volettent où les oiseaux chantent et où les fleurs  abondent dans les prairies. J’aimerais trouver dans les haies, les petites pommes rondes et rouges et celles dites « museau de lièvre » de mon enfance. Ce sont des variétés de pommes anciennes délicieuses. Elles ne sont pas grosses, mais, elles ont traversé les siècles sans aucun sulfatage. Ce qui n’est pas moindre.  Pour faire évoluer les choses, il faut revenir à des espèces anciennes des espèces non modifiées génétiquement.

J’aimerais voir une mer scintillante et saine  dont le bleu se confond avec le bleu du ciel.

Je souhaite une très bonne et douce année 2019 à la terre.

Brigitte Gladys

*A fleur de pierre*

mercredi, novembre 28th, 2018

 Jardin de fleurs de légumes et d’arbres fruitiers où les oiseaux viennent chanter. 

3- Enfin le dernier et non le moindre : Un jardin associatif citoyen et exemplaire .

Il est très accueillant…C’est mon coup de cœur.

Il se trouve dans le vallon des eaux chaudes. C’est un espace solidaire  écologique et pédagogique fait d’une multitude de petites parcelles-jardins cultivées par des Dignois qui aiment et respectent la terre.

J’apprécie tout particulièrement l’esprit de cette association qui nous offre ce coin de terre cultivé d’une belle manière. Elle nous donne à voir un jardin multiple qui a du sens . Un lieu de rencontre de partage et de socialisation.

Les nombreux panneaux ludiques et éducatifs nous sensibilisent et nous informent tout en nous rendant responsables.

Cette belle initiative est à reprendre sans modération, elle peut mener à des P.A.E (des projets d’action pédagogiques) avec les écoles de la région sur le thème  de : ( la protection de l’environnement, la flore, la faune, la biodiversité ….)

Refuge LPO pas encore ?…. Ces jardins offrent tous les critères pour l’être ? Alors à demain peut être…..

Le 3 décembre 2018

En regard des récents événements qui chamboulent la France, j’apporte mon témoignage.

Quand j’étais enfant, il y avait encore des coquelicots, des bleuets, des glaïeuls sauvages dans les champs.

Le remembrement qui a supprimé (haies, ruisselets…) au profit de l’agriculture extensive (produire plus pour gagner plus et dépenser plus et c’est sans fin…) n’avait pas encore eu lieu. J’allais  à l’école à bicyclette comme tous les enfants du voisinage.  Le vélo était déposé devant l’école, c’était un vélo simple, le mien était d’occasion. Quand on sortait de classes, les vélos étaient toujours là, aucun n’avait été volé.  Je faisais 12 kms par jour car, à midi je revenais manger à la maison. Qu’il pleuve qu’il vente où qu’il gèle, j’allais à l’école. Le seul moment où je n’allais pas à l’école, c’était au printemps, au moment de la fonte des neiges dans les Pyrénées. Tous les ans à cette époque la rivière débordait et l’école était de l’autre côté. Les anciens avaient été assez sages en construisant la maison à plus de 400 mètres de ses berges. Ils avaient bien calculé, l’eau s’approchait mais, n’atteignait jamais la construction.

Mais où est donc passé cette sagesse ?

Aujourd’hui, les enfants prennent rarement le vélo pour aller à l’école et ils marchent de moins en moins, les parents les amènent souvent à l’école en voiture et ceci tous les jours. il y a parfois 3 voitures par foyer. La voiture c’est utile, c’est la facilité aussi, mais, 3 voitures par foyer c’est trop. Une voiture, cela pollue et cela consomme aussi.

La question que l’on doit se poser c’est : Comment en sommes nous venus là ? A qui la faute ?

Cette évolution s’est passée sur les cinquante dernières années. Le soit disant progrès c’est quoi ?

Mon père aimait la terre, il la cultivait avec respect. Bien que je déteste les étiquettes, je dirais qu’il cultivait bio avant l’heure. Ce qu’il cultivait c’était sain et bon à manger.

Je trouve cela navrant que l’on soit obligé d’acheter avec le label bio et plus cher pour bien manger et le reste alors, c’est de la nourriture pour les pauvres et les cochons ? Tout devait être cultivé de la bonne manière sans pesticide, avec des engrais naturels et sans OGM….

Bien qu’ayant fait des études, je n’ai pas l’impression de vivre mieux que mes parents, tout est devenu très cher et c’est une escalade sans fin…

La photo est actuelle, le remembrement a eu lieu. Mon père lui, faisait de la polyculture et non de la monoculture comme le nouveau propriétaire qui axe son exploitation sur le rendement optimal de maïs. Comme vous pouvez le constater, il n’y a plus de haies et les petites fleurs des champs ont disparu, Quant aux oiseaux ….. ?

A peu près au même endroit, mon frère préféré Edouard dans le champs de Tabac,au loin , la maison.

   

Mon frère Edouard (aujourd’hui disparu)  sa chienne et moi même avec mon chat devant le potager, derrière la porte en bois.  Légumes et fleurs étaient mélangés.

   

Devant la très haute gerbière juste avant le dépiquage

Grand-mère : Nonna  Eufemia

Dans ces campagnes, il y avait le sens de l’entraide. Pour les moissons, le dépiquage, les vendanges et la mise en manoques du tabac ( eh oui ! A l’époque, l’état incitait les agriculteurs à cultiver du tabac) On allait à tour de rôle chez les uns et les autres donner un coup de main. Les pompiers étaient tous des volontaires ( le garagiste, le restaurateur, mon père parfois avec son tracteur pour dégager un véhicule). On se connaissait, on se soutenait.

Quand je suis née, mon père a pris ses parents en charge, ils n’avaient pas de retraite. C’est ainsi que mes grands parents se sont occupés de moi.

Nous sommes tous des enfants de la terre et nous devons la cultiver avec amour et respect comme si c’était un grand jardin et tout le reste doit être rapidement  repensé pour que notre planète continue à exister, car, pour l’instant il n’y en a pas de rechange.

Il n’y a pas que les voitures au diesel qui polluent, que pensez des avions et de ces bateaux de croisière méchamment « dieselivores » qui continuent à turbiner même à l’arrêt dans un port ?

Le 5 juin, journée mondiale de l’environnement.

lundi, juin 5th, 2017

Préservons notre belle planète car, sans elle, nous ne pourrions pas vivre et le beau lotus que voilà n’existerait pas.