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*A fleur de pierre*

mercredi, novembre 28th, 2018

 Jardin de fleurs de légumes et d’arbres fruitiers où les oiseaux viennent chanter. 

3- Enfin le dernier et non le moindre : Un jardin associatif citoyen et exemplaire .

Il est très accueillant…C’est mon coup de cœur.

Il se trouve dans le vallon des eaux chaudes. C’est un espace solidaire  écologique et pédagogique fait d’une multitude de petites parcelles-jardins cultivées par des Dignois qui aiment et respectent la terre.

J’apprécie tout particulièrement l’esprit de cette association qui nous offre ce coin de terre cultivé d’une belle manière. Elle nous donne à voir un jardin multiple qui a du sens . Un lieu de rencontre de partage et de socialisation.

Les nombreux panneaux ludiques et éducatifs nous sensibilisent et nous informent tout en nous rendant responsables.

Cette belle initiative est à reprendre sans modération, elle peut mener à des P.A.E (des projets d’action pédagogiques) avec les écoles de la région sur le thème  de : ( la protection de l’environnement, la flore, la faune, la biodiversité ….)

Refuge LPO pas encore ?…. Ces jardins offrent tous les critères pour l’être ? Alors à demain peut être…..

Le 3 décembre 2018

En regard des récents événements qui chamboulent la France, j’apporte mon témoignage.

Quand j’étais enfant, il y avait encore des coquelicots, des bleuets, des glaïeuls sauvages dans les champs.

Le remembrement qui a supprimé (haies, ruisselets…) au profit de l’agriculture extensive (produire plus pour gagner plus et dépenser plus et c’est sans fin…) n’avait pas encore eu lieu. J’allais  à l’école à bicyclette comme tous les enfants du voisinage.  Le vélo était déposé devant l’école, c’était un vélo simple, le mien était d’occasion. Quand on sortait de classes, les vélos étaient toujours là, aucun n’avait été volé.  Je faisais 12 kms par jour car, à midi je revenais manger à la maison. Qu’il pleuve qu’il vente où qu’il gèle, j’allais à l’école. Le seul moment où je n’allais pas à l’école, c’était au printemps, au moment de la fonte des neiges dans les Pyrénées. Tous les ans à cette époque la rivière débordait et l’école était de l’autre côté. Les anciens avaient été assez sages en construisant la maison à plus de 400 mètres de ses berges. Ils avaient bien calculé, l’eau s’approchait mais, n’atteignait jamais la construction.

Mais où est donc passé cette sagesse ?

Aujourd’hui, les enfants prennent rarement le vélo pour aller à l’école et ils marchent de moins en moins, les parents les amènent souvent à l’école en voiture et ceci tous les jours. il y a parfois 3 voitures par foyer. La voiture c’est utile, c’est la facilité aussi, mais, 3 voitures par foyer c’est trop. Une voiture, cela pollue et cela consomme aussi.

La question que l’on doit se poser c’est : Comment en sommes nous venus là ? A qui la faute ?

Cette évolution s’est passée sur les cinquante dernières années. Le soit disant progrès c’est quoi ?

Mon père aimait la terre, il la cultivait avec respect. Bien que je déteste les étiquettes, je dirais qu’il cultivait bio avant l’heure. Ce qu’il cultivait c’était sain et bon à manger.

Je trouve cela navrant que l’on soit obligé d’acheter avec le label bio et plus cher pour bien manger et le reste alors, c’est de la nourriture pour les pauvres et les cochons ? Tout devait être cultivé de la bonne manière sans pesticide, avec des engrais naturels et sans OGM….

Bien qu’ayant fait des études, je n’ai pas l’impression de vivre mieux que mes parents, tout est devenu très cher et c’est une escalade sans fin…

La photo est actuelle, le remembrement a eu lieu. Mon père lui, faisait de la polyculture et non de la monoculture comme le nouveau propriétaire qui axe son exploitation sur le rendement optimal de maïs. Comme vous pouvez le constater, il n’y a plus de haies et les petites fleurs des champs ont disparu, Quant aux oiseaux ….. ?

A peu près au même endroit, mon frère préféré Edouard dans le champs de Tabac,au loin , la maison.

   

Mon frère Edouard (aujourd’hui disparu)  sa chienne et moi même avec mon chat devant le potager, derrière la porte en bois.  Légumes et fleurs étaient mélangés.

   

Devant la très haute gerbière juste avant le dépiquage

Grand-mère : Nonna  Eufemia

Dans ces campagnes, il y avait le sens de l’entraide. Pour les moissons, le dépiquage, les vendanges et la mise en manoques du tabac ( eh oui ! A l’époque, l’état incitait les agriculteurs à cultiver du tabac) On allait à tour de rôle chez les uns et les autres donner un coup de main. Les pompiers étaient tous des volontaires ( le garagiste, le restaurateur, mon père parfois avec son tracteur pour dégager un véhicule). On se connaissait, on se soutenait.

Quand je suis née, mon père a pris ses parents en charge, ils n’avaient pas de retraite. C’est ainsi que mes grands parents se sont occupés de moi.

Nous sommes tous des enfants de la terre et nous devons la cultiver avec amour et respect comme si c’était un grand jardin et tout le reste doit être rapidement  repensé pour que notre planète continue à exister, car, pour l’instant il n’y en a pas de rechange.

Il n’y a pas que les voitures au diesel qui polluent, que pensez des avions et de ces bateaux de croisière méchamment « dieselivores » qui continuent à turbiner même à l’arrêt dans un port ?

Pas de père Noël pour ma pomme !!!!

dimanche, décembre 25th, 2011

L’autre soir à la télé j’ai été accrochée par un petit reportage qui disait :

-Venez dans notre ville les animations dans les rue avant Noël sont magnifiques et les spectacles gratuits et magiques . Et puis tenez vous bien les parkings sont gratuits ….

Alors là, avec une telle publicité, je n’ai pas hésité. Je me suis dit que ce serait une belle occasion pour mieux  connaître cet endroit. De bon matin, par les routes, je suis partie.

Une fois arrivée dans la ville, au coeur pour préciser le lieu. Je cherche une place dans le parking du centre. Je tourne un peu, puis finalement une place se libère.

Je me dirige vers l’horodateur et là un monsieur me dit :

-Non, non, c’est gratuit pendant les festivités.

Dans mon fort intérieur, je me dis, vraiment c’est une belle initiative et j’y crois bien sûr.

Le reste de la journée, je n’ai plus du tout pensé à ma voiture, la soirée non plus .

Le lendemain matin , en sortant de l’hôtel je constate que toute la rue est occupée par les forains.

Je suis attirée par toutes ces belles couleurs et je commence à me promener sur le marché.

Tout d’un coup je me rend compte que je suis sur le parking où j’avais garé ma voiture la veille. Je constate qu’il a été ventousé par les forains et que ma voiture a disparu.

Mais où est donc passée « Titine » ?

Les rues sont noires de monde, je retourne à l’hôtel où on m’indique le chemin pour aller au commissariat.

Là, on me demande mes papiers et on me dit:

– Votre voiture a été amenée à la fourrière, si vous voulez la récupérer vous devez payer une amende 35 euros.

-Pourquoi une amende de 35 euros  ?

– Votre voiture a été enlevée a 5 heures du matin pour stationnement génant.

Vous n’avez pas vu le panneau ?

– Non, quel panneau ? Et où était-il placé ?

– A l’entrée du parking

-Je ne suis pas d’ici, je ne l’ai pas vu, de plus j’ignorais totalement l’emplacement et les jours du marché .

-Oui mais le règlement c’est le règlement ce sera 35 euros si vous voulez récupérer votre véhicule.

Ce soir c’est Noël, vous ne pourriez pas faire un petit geste sympathique, je suis de passage, je suis une touriste.

– Le règlement c’est le règlement, je ne peux rien faire pour vous.

Je paye.

-Où se trouve mon véhicule ?

Il se trouve à l’extérieur de la ville dans un garage, vous devez prendre un taxi pour y aller.

Après avoir discuter avec une américaine qui elle aussi se retrouvait dans la peine et au commissariat j’ai pris un taxi pour récupérer mon véhicule.

Arrivée sur les lieux, 10 kms en dehors de la ville en rase campagne, le chauffeur me dit :

-Ce la fera 20 euros .

Je passe au secrétariat du garage et là on me dit :

-Si vous voulez récupérer votre voiture cela fera 109 euros.

C’était ma première voiture à la fourrière de ma vie .

Dans ma tête je me dis que j’aurais mieux fait de ne pas regarder la télé ce fameux jour où on annonçait cet évènement extraordinaire en insistant bien sur la gratuité des parkings pendant toute la semaine précédent Noël.

J’ai donc été obligée de payer 109 euros pour récupérer ma voiture.

Récapitulons : 35 euros + 20 euros+109 euros = 164 euros.

Merci bien pour le parking gratuit  et surtout pour l’accueil.

J’ai du retourner en ville pour chercher ma valise . Théoriquement je devais rester jusqu’au soir, mais là, vraiment j’ai trouvé que c’était assez. Je n’ai pas demander mon reste et suis partie direction » chez moi » où je me sens très bien, dieu merci.

Moralité de l’histoire, si la veille de Noël vous entendez dire :

-Mais venez, venez chez nous, vous verrez tous les parkings sont gratuits surtout ne croyez pas au Père Noël !!!!!

Quand vous voyagez dans une ville étrangère ne connaissant pas les coutumes locales vous risquez « d’être  marron »…

De cette ville qui portant possède de nombreuses richesses je ne mettrai que la photo d’un arbre dans un coin de jardin. Allez, je vais rajouter une autre photo, un coin de mur qui murmure des secrets.

Joyeux Noël tout de même*****