Dans les jardins du temps,
Les fleurs chuchotent
La beauté de l’univers.
L’arbre à pâquerettes
Cherche le soleil clair.
Brigitte Gladys
Dans les jardins du temps,
Les fleurs chuchotent
La beauté de l’univers.
L’arbre à pâquerettes
Cherche le soleil clair.
Brigitte Gladys
Je n’aimerais parler que des jardins et de la beauté éternelle des fleurs mais, le monde n’est pas fait que de jardins et de fleurs….
Qui connaît Eugène Poubelle ce valeureux préfet de la Seine ? Ce juriste visionnaire imposa en 1883, contre vents et marais, la collecte des ordures ménagères placées dans une récipient et sorties dans la rue par les concierges. Celui ci prendra le nom de « poubelle » grâce à la méchanceté de ses détracteurs qui jugèrent les mesures du préfet Poubelle scandaleuses. Et pourtant ce précurseur génial avait même pensé, entre autre, à l’intérêt du tri sélectif.
Plus d’un siècle est passé mais les mentalités peine à changer surtout dans l’endroit où j’habite.
Le ramassage des ordures ménagères, le tri sélectif et le recyclage n’intéressent pas les décideurs de la région. C’est ainsi que dans ma résidence, pourtant placée dans l’artère principale de la ville, il n’y a pas de poubelle de tri sélectif. Ce n’est pas faute de l’avoir demandé … La réponse en est la suivante :
_Votre rue n’est pas concernée par le tri sélectif et le camion de ramassage n’y passe pas.
C’est ainsi que matelas, objets de rebut sont lâchement déposé dans la cour de l’immeuble…Nous sommes presque à l’époque d’avant Monsieur Le Préfet Poubelle, on jette par la fenêtre les détritus encombrants et personne ne pipe mot.
Ici, c’est violent, on brûle votre voiture si vous protestez ou bien pire – un maire du département s’est fait écraser par des contrevenants parce qu’il s’opposait à une décharge en plein champ.
Pourtant il y a de l’or qui dort dans nos poubelles (or-durable) et un bon traitement des ordures et un recyclage de tous les objets-rebuts que notre société produit permettrait de lutter contre le réchauffement climatique . Par ailleurs, elle serait source de multiple création d’emplois.
Si l’on ne fait rien bientôt notre belle planète disparaitra sous un tas de détritus et d’objets de rebuts…
Dans le département il n’y a qu’une seule unité de valorisation des déchets (incinérateur). On ne peut plus creuser de trou pour les enfouir, alors on les exporte dans d’autres département pour les enfouir, mais, est ce là, la solution?
Il y a longtemps que je me penche sur ce problème sans grand succès, il faut bien le dire. Et j’en ai payé le prix fort. Cependant, j’ai l’espoir que cela change. Comme je l’ai dit précédemment j’ai eu l’honneur de participer à la convention citoyenne pour lutter contre le réchauffement climatique (CCC) . Je fais parti du groupe qui a traité ce problème. Nous l’avons abordé sous tous les angles et je souhaite, comme toutes les personnes de mon groupe et de la convention citoyenne qu’il soit entendu et retenu par le ministère de la transition écologique et solidaire qui nous recevra la semaine prochaine.
Brigitte Gladys Marobin
Nom de plume : Brigitte Gladys
Ps : Merci Monsieur Le Président pour la lettre que vous nous avez adressée à nous , membres de la convention citoyenne, le 12 octobre 2020.
Au début de l’été, après d’intenses travaux, nous avons rendu notre rapport. A cette occasion vous nous avez indiqué la volonté de reprendre la quasi totalité de nos propositions et de les transmettre au parlement pour débat et adoption. Vous vous accordiez trois jokers…
La crise sanitaire n’arrange pas les choses, cependant, je me réjouis d’apprendre qu’au moins trente de nos mesures ont été adoptées et déjà mises en route et que 6 autres également, notamment une mesure consistant à renforcer la tarification incitative de la gestion des déchets.
Je souhaite que cette gestion soit la même pour chaque région de France.
Merci beaucoup
Jardins en fleurs
Arbres en floraison
Que j’ai habités toute une saison
Qui abritent chaque jour de ma vie
Dans ma maison, éclosion de fleurs nouvelles
Assise sur sur le rebord d’une corolle, douce contemplation
Délicats chants des chœurs, parfum envoûtant, illumination
Souffle léger des roses, mandala paradis de l’instant
Dans ma maison, floraison d’une nouvelle éclosion
Belle, qui abrite chaque jour de ma vie
Enluminé de bonheur
Jardins en fleurs
Jardins
Brigitte Gladys
Jeune fille en fleurs dans un jardin en fleurs.
Contre tout et envers,
Infatigable ouvrière,
éclatante, radieuse, généreuse
Elle éclaire les jardins intérieurs
À la vie, elle dit « bonjour »
-Autour du centre
Frisson de pétales rouges
Dance des étamines-
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
En grand secret, elle influence
Brigitte Gladys
2 mars 2018
Pourquoi naît-on dans cette famille plutôt que dans une autre ? Pourquoi naît-on ici plutôt qu’ailleurs ? Pourquoi habite t-on ici plutôt qu’ailleurs ?
Pour ma part, je ne sais pas pourquoi je suis née dans cette famille plutôt que dans une autre.
Portrait d’une nièce perdue de vue.
A la seconde question, je dirais que ce sont mes parents qui ont choisi leur lieu d’habitation en fonction de leur travail. Je suis née là où ils se sont installés.
A la troisième question, je dirais que j’habite ici parce que l’endroit m’a accueillie . C’est donc, tout naturellement que je suis venue y habiter.
Je suis née entre la mer méditerranée et l’océan, plus proche de l’océan que de la méditerranée . La belle ville d’Hyères est située à 565 km de mon lieu de naissance. A cette époque là, je ne connaissais pas cette ville, je l’ai découverte que très tard et par hasard. La première fois, c’était juste une halte pour aller vers une autre destination. Je me souviens l’ avoir trouvée très agréable, avec ses façades colorées rappelant l’Italie, ses palmiers et ses orangers qui enluminent les rues. je me suis émerveillée devant l’abondance de fleurs ornant les jardins les maisons et les rues….. Plus tard, je suis venue en vacances dans la presqu’île de Giens. J’ai trouvé le lieu idyllique, une nature luxuriante une mer d’un bleu généreux et un climat idéal. Mais, ce sont deux événements qui m’ont le plus marquée.
Je voulais découvrir la vieille ville avec ma voiture, j’ai pris une voie sans issue, j’ai donc reculé, une roue arrière est partie dans le vide, il n’y avait pas de parapet. J’ai freiné et suis sortie rapidement par le côté droit. Immédiatement un homme qui marchait dans la rue est venu me porter secours, puis deux autres qui passaient en voiture également. A tous les trois, ils m’ont sortie d’un fort mauvais pas. Ils ont poussé et reculé le véhicule en deux temps trois mouvements. Je leur ai dit : « merci » et ils sont partis. Cela avait semblé tout naturel pour eux, c’est ainsi que j’ai pensé que l’on pratiquait l’entraide dans cet endroit et cela avait l’air d’être une manière de vivre.
Deux ans après je suis revenue à Hyères et là encore, j’ai un problème avec ma voiture. Elle ne voulait pas démarrer. C’était un problème de batterie. J’ai trouvé rapidement une bonne âme qui l’a rechargée avec des pinces. Par la suite il m’a indiquée l’endroit où je pouvais en acheter une. C’est ainsi que je me suis forgée une belle image des habitants de ce lieu éclairé de soleil où les hivers sont si doux ….
Vu prise des hauteurs de la Villa Noailles.
Tout au fond, à la pointe, Fort Bregançon…
Coucher de soleil sur les monts Toulonnais
Cette ville célèbre les fleurs et les fleurs et moi ce n’est pas tout un poème, mais cent poèmes °°° Alors, j’aime cette ville et quand on me demande d’où je suis, je dis que je suis d’ici °°°
Compositions présentées pour la fête de la fleur le 8 , 9 et 10 avril 2016
Dans le jardin des agrumes au détour d’un chemin, place place au majestueux dragon maître de tous les éléments de la nature.
Au pays du dragon poussent des mandalas- fleurs dont il se délecte régulièrement.
La promenade se poursuit, Monsieur citron tombe en admiration devant le kiosque à musique dont les bases tout comme celles de la pagode sont inscrites dans un cercle (mandala construction)
Coucou, me voilà de retour.
Cet été, je me suis roulée dans le bleu, le bleu de la mer et le bleu du ciel et puis j’ai voyagé dans la bibliothèque de ma ville. Un livre m’a tendu la main :
-Jardins perdus- de l’écrivain Bernard Manciet un auteur gascon.
Sa manière d’écrire très poétique et lyrique m’a enthousiasmée et ses jardins perdus ne sont pas tout à fait perdus. Il parle d’une époque passée au travers de petits tableautins qui sentent bon le Sud Ouest et c’est comme si on y était…
La petite histoire que j’ai choisi de reporter ici s’intitule : Le jardin
Le jardin
Ma grand-mère était un jardin. Bien avant l’aube, elle glissait comme un lézard d’un arbre à l’autre, disparaissait entre les feuilles des artichauts, ramassait les fraises des quatre saisons dans son tablier, ou les poires gonflées de fraîcheur, redressait les pieds de tomate, se noyait dans l’odeur âpre des feuilles de chrysanthème, et dans la légère brume qui débordait de notre ruisseau. Elle se risquait même à troubler les clartés immobiles du jardin, quand la crue parfois, l’avait recouvert jusqu’à deux pas à la maison, et quand les choux et les pivoines s’élargissaient dans leurs reflets.
Elle avait un faible pour les rosiers quels qu’ils fussent : les hauts, les souffreteux, et ce rosier de sa fenêtre qui fleurissait encore après Noël, et l’autre aussi, le violet qui se souvenait du temps d’avant les roses roses. Cela avait été un malheur aussi grand que la Révolution quand M. Pallu, l’agent voyer, nous fit détruire, par pure haine, le rosier dodu et large comme un arbre qui se répandait au-dessus de notre porte, au bord du chemin.
Le monde d’avant la clarté du jour, je le devinais aux présents que m’apportait ma grand-mère quand je me réveillait : le premier raisin noir, une tige de digitale ou de mauve, un oiseau tombé du nid que je devais réchauffer, une plume fugace. Un matin d’hiver elle m’apporta, en riant, une aiguille de glace qu’elle avait cueillie au bord du puits.
Le jardin grouillait de toutes une troupe de rats- ils traversaient la rivière, farfouillaient à qui mieux mieux dans les treilles sucrées ; d’escargots que nous cherchions la nuit à la bougie, de courtilières qui s’échappaient quand nous déterrions des pommes de terre, et des papillons figés de froid.
Des bohémiens affamés s’étaient enfermés une nuit dans le poulailler dont le loquet parfois retombe seul. Tout n’était que vie, tout avait odeur du vivant dans le jardin du monde, ce monde où je ne me lasse pas de me promener après le lever du soleil.
Ma grand-mère, c’est sur, connaissait par coeur la Passion selon saint Jean, et aussi une traduction en vers de l’épisode où Hector dit adieu à Andromaque. Mais, je le jure, elle ne savait rien de Shakespeare ni de ce Hamlet qu’elle aurait qualifié de grand nigaud. Et je sais aussi qu’elle n’avait pas rêvé, qu’elle avait vraiment vu dans les rames des petits pois et des haricots plats, au plus fort de la lumière, lui apparaître ceux qu’elle appelait les morts.
« Ils sont restés, me dit-elle en secret, un grand moment debout devant moi. Ils voulaient m’expliquer quelque chose, je les reconnaissais, mais je n’ai jamais pu comprendre ce qu’ils voulaient. »
« Peut-être des messes ? »
Elle ne me répondit pas. Peut-être, tout bonnement, se promener avec elle au jardin.
Il est temps pour moi de faire une petite pause, quelques jours ou quelques semaines un mois peut être qui sait ?
Charité bien ordonnée commence par soi même …
Je vais semer dans mon jardin des étoiles en forme de fleur de toutes les couleurs, et me reposer à l’ombre des roses, elles m’éclaireront et me feront vibrer de joie.
Je lève ma coupe
A la beauté des jardins remplis d’étoiles
Au mandala de la rose rouge et à ses pétales en forme de coeurs
A la jeunesse et à l’éternel soleil
Je vous souhaite de un merveilleux été.
B. Gladys
J’ai traversé les Champs Elysées Arlésiens, un vrai jardin, un lieu de promenade, comme c’est étrange !
Il paraît que c’était un en droit très prisé pour enterrer les morts.
Dans cet endroit paradisiaque des Enfers, je n’ai vu aucun corps en forme
d’ ombre s’échappant des sarcophages.
Face à la mort, nous sommes tous égaux ; Le riche notable ou le clochard, le vertueux ou bien le voyou ….
Nous sommes des éphémères, sur terre nous avons un temps d’exposition limité…
Cependant, selon notre desiderata et notre rang social nous pouvons nous faire construire un tombeau de notre choix qui, peut être traversera les siècles tout comme les sarcophages en pierres du jardin des Alyscamps.
Le tailleur de pierre prenait soin de graver les instruments qui lui avait servi à tailler le sarcophage. Parfois ils étaient accompagnés d’ une épitaphe …
Graver ses instruments de travail voulait signifier au mort que son sarcophage avait été bien fait.
On pouvait également commander un bas relief avec des personnages ou bien se faire graver son portrait…
Et pourquoi pas un mandala.
Si vous arrivez à identifier tous les détails n’hésitez pas à laisser un petit commentaire.
Bas relief avec écailles ou pétales de rose ?
Autre bas relief de sarcophage.
Le jardin aux vestiges et mandala-fleur de ciel.
Sur terre, nous sommes de passage , mais, tout comme les artistes créent leurs oeuvres, nous participons à la création de notre vie et si elle est éphémère autant vaut-il qu’elle soit belle …
Verslecentre