Archive for the ‘Non classé’ Category

Rêves brisés

vendredi, juillet 12th, 2024

Dans la nuit

Ton ombre a fui

Tu m’as cherchée

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Je ne t’ai pas trouvé

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Même si on se revoyait-

Un jour de grand soleil-

Ce ne serait plus pareil

/: Rêves brisés/:

B Gladys

Hirondelle Je te cherche

vendredi, mai 17th, 2024

Je te cherche-

Je n’ai pas vu cette année

Nichée sous mon toît

L’hirondelle de ma fenêtre

Je n’ai pas entendu

Son délicieux gazouillis

Où est eu donc partie ?

Je te cherche-

Rondinella bella-ronde belle

« Hirondelle »

T’es tu perdue dans ciel

T’es tu noyée dans la mer ?

Silence triste et amer

Ma douce, mon amie fidèle

Je te cherche-

Qui t’a empêchée ?

Qui t’a emportée?

Qui t’a empoisonnée ?

Qui t’a emprisonnée ?

Le vent souffle et siffle

Rondinella bella-ronde belle

« Hirondelle »

Je te cherche-

B Gladys

Mais aussi « verslecentre » Je suis la même et unique personne.

Etat de grâce

mardi, mars 12th, 2024

Amulette cachée et retrouvée

Les licornes et les fées

Dansent dans les forêts

L’âme des dieux murmure

Dans les grandes ramures

Ballottées par les vents

Je suis la perle brillante

De la brume en promenade

Je suis la sonorité éclatante

Du chant qui sculpte l’air

Je suis la fine étoile filante

Qui trace un chemin oublié

Dans les recoins du ciel

Je suis le parfum volatile

Des fleurs de cerisiers

Je suis l’étincelle d’or

sur le sentier qui vagabonde

Et qui n’en finit pas

Je suis le rayon du soleil

Respiration, expiration

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Mon esprit est apaisé

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Sous la caresse de l’air frais

Mont coeur bat à l’unisson

Avec l’âme du monde

Je pense plus à rien

C’est mieux et c’est bien.

B. Gladys

Aujourd’hui j’oublie mon premier prénom associé à une enfance difficile.

Bonheur de parfum

samedi, mars 2nd, 2024

Mon parfum

Est une musique enivrante

Note de tête, plein la tête

Mandarine d’Italie, cassis

Litchi pour la fantaisie

Danse folle, danse folle

Citronellol, géraniol

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Mon parfum est une note de coeur

Absolu de rose palatine

Framboise et églantine

Douce fragrance fine

Délicatesse de fleur

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Mon parfum

Est une note de fond

Ronde et profonde

Claire et sombre

De musc, d’ambre blanc

De cèdre de Virginie

Mon parfum est un bonheur

Brigitte Gladys

2mars 2024

Soudain,

Comme une révélation

Mon éternel soleil

-N’était plus-

N’était plus

Qu’un bruit lointain d’insectes

Dans une province très veille

Seul, son parfum subsistait.

Bienvenue petite fille

mercredi, octobre 18th, 2023

-Bienvenue petite fille

Enfant de l’univers-

Bleu-saphir du ciel

Les fleurs dansent

Autour du soleil

-Bienvenue petite fille

Enfant de l’univers-

La montagne abrite

Des ruisseaux cachés

Plein de diamants

Où boivent les oiseaux

-Bienvenue petite fille

Enfant de l’univers-

Roulés sous tes doigts

Des papillons de neige

Qui s’envolent-

Forêts profondes

Vallées secrètes

couleur violette

-Bienvenue petite fille

Enfant de l’univers-

Que ta vie soit étoilée

Douce et brillante

Que ta vie soit éclairée

Remplie d’amour

*Une étoile filante*

Signe du destin

De nouveaux sentiers

S’ouvrent devant toi

Illuminant ta nuit

-Bienvenue petite fille

Dans notre famille

Bienvenue pour la vie

Dans notre vie-

Brigitte Gladys

PS: poème inspiré par l’arrivée de ma petite fille adoptive qui se prénomme A…A. Elle a 1an.

Aucun enfant ne devrait grandir entre les murs clos d’un orphelinat.

Ma chère France

lundi, juillet 10th, 2023

Ma chère France, je suis d’ici

Dans mon coeur, je te chéris

Tu m’as vu naître, tu es mon pays

J’aime y vivre et fouler ton sol

J’y ai fait mes premier pas

Je n’ai pas de nostalgie d’un ailleurs

Qui serait miraculeusement meilleur

J’ai le beau souvenird’un coin de terre

De prairies et de champs verdoyants

De vignobles et de vergers florissants

D’un grand soleil dans un ciel bleu

De la musique du vent dans les saules

D’un petit chemin le long de la rivière

que je prenais pour aller à l’école

Avec d’autres enfants en bande joyeuse

J’ai appris à lire et à écrire le français

De ses mots, j’en aime la sonorité.

Petite, j’ai connu une autre langue

Les grands parents vivaient chez nous

Ma famille venait d’un pays frontalier

J’ai su très tôt qu’on devait l’oublier

Qu’il n’y aurait pas de retour en arrière

Ma chère France, je suis d’ici

Dans mon coeur je te chéris

Je suis du pays qui m’abrite

Je suis du pays que j’habite

12h par jour mon père travaillait

Il avait acquis une propriété agricole

Dont il était particulièrement fier

Ici, tu es chez toi, cette terre est tienne

Il disait : Si tu préfères un autre métier

Choisis- en un que tu aimeras toute ta vie

Donne lui le meilleur de toi même

Tu seras heureuse, tu seras heureuse

Ma chère France, je suis d’ici

Dans mon coeur, je te chéris

Brigitte Gladys

Toi qui t’en va, moi qui reste

mardi, avril 25th, 2023

Poème écrit pour le printemps des poètes 2023 sur le thème « frontière « primé par la ville de Bandol.

Toi qui t’en va

Moi qui reste

D’un côté

Il y a mon coeur

Qui bat pour toi

D’un autre côté

Il y a ton coeur

Qui bat pour moi

D’un côté il y a

Cette terre amère

Qui nous a vu naître

De l’autre côté

Une terre prospère

La mer fait frontière

Toi qui t’en vas

Moi qui reste

Ton sourire s’est cassé

Sur la bande de rochers

Ta voix s’est éraillée

Mon chant a chaviré

Tout le noir du ciel

S’est couché sur la mer

Ta barque s’est noyée

Dans les brumes du soir

Toi qui t’en vas

Moi qui reste

La lumière est obscure

Il n’y a plus d’espoir

Tu ne reviendras pas

Brigitte Gladys

Écocide

jeudi, novembre 12th, 2020

L’écocide c’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction . Cette atteinte peut être volontaire ou involontaire.

Écocide

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le coquelicot

à la robe de soie rouge

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le papaver roehas

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Tout comme la viola odorata

Tout comme l’oxalis acetocella

Tout comme la stellaria media

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le tilia cardata

Je suis le prunus persica

Je suis l’arbre des bois

Regarde- moi

Respecte-moi

Je suis l’oiseau

Qui chante tout là haut

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’insecte

qui butine de fleur à fleur

J’ai le droit d’être là

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’eau

Je suis le ruisseau

Je suis la rivière

Je suis la mer

Ressens-moi

Respire- moi

Respecte-moi

Je suis l’air

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Protège-moi

Je suis ta mère nourricière

Je suis la terre

Je suis là pour toi

Ne me détruis pas

Brigitte Gladys

Je suis née à la campagne, même pas dans une maternité.

J’aime la nature. J’ai été élevée dans le respect de la nature par un père qui pratiquait la culture des sols en mode biodynamique. Il semait en suivant le cycle de la lune. Chaque surface de la propriété avait son importance et son rôle à jouer. Je me souviens qu’il y avait des prairies et des terres laissées en jachère. Je m’en souviens très bien, parce que pendant les vacances d’été, j’y étais bergère. J’en connaissais chaque recoin, je connaissais les fleurs et leur parfum, les herbes hautes, les abeilles, les papillons, les grillons, les arbres et les oiseaux et leur chants…..

Ces prairies, c’était un enchantement et je ne m’y sentais jamais seule. La nature est vivante, elle a une âme. Si on sait l’écouter, on peut entendre son coeur battre. C’est mon âme de poète qui parle. la nature est ma « close-bosom-friend »et elle a le droit d’avoir le respect et des droits.

Puis est arrivé le remembrement imposé et l’environnement a changé.

Il a été pratiqué d’une manière brutale, outrancière, sans anticipation aucune, aujourd’hui on s’accorde à dire qu’il a provoqué de véritables catastrophes écologiques.

Après la seconde guerre mondiale on voulait que la terre rapporte plus et encore plus et toujours plus. On a introduit les engrais chimiques et les pesticides, on l’a maltraitée.

Le remembrement qui a continué jusque dans les années 1980 a parachevé le tout. On a pris la terre pour une véritable vache à lait qui devait produire et produire toujours plus. Le rendement est alors et toujours le maître mot.

On pensait que sa fertilité et richesse était inépuisable.

Adieu petites parcelles et terres en jachère, haies, ruisseaux et ruisselets, on voulait de grandes superficies, si possible en monoculture. La polyculture n’était plus à la mode.

On peut comprendre qu’après avoir connu la misère et la famine on ait envie de prospérité. Cependant, aujourd’hui la guerre de 40 est loin, 80 ans ont passé…

Ces pratiques devraient être revues .

On commence à comprendre l’impact dévastateur de celles ci et on fait doucement marche arrière non sans contestation.

Pour moi ce qui s’est passé , c’est un crime. Des crimes contre la nature, il y en a beaucoup….

On doit apprendre à la respecter, à l’écouter dès le plus jeune âge.

Je me souviens du mécontentement de mon père quand on l’a obligé à faire le remembrement pour créer de grandes surfaces en monoculture. Il était bio avant l’heure, on a voulu changer sa manière de faire pour une autre qui n’était pas valable.

Avait on réfléchi, anticipé et imaginé le futur avant de se lancer dans une terre opération ?

Des liens cachés, des liens secrets des équilibres ont été rompus . C’est ainsi qu’il a du arracher les haies et combler les ruisselets qui courraient jusqu’à la rivière. C’est ainsi qu’il a détruit à contre coeur des écosystèmes et que cela lui a fait peine. Il avait tellement raison d’être en colère ! Par la suite, les terres étaient souvent inondées par faute de ruisselets qui drainaient l’eau.

Pendant la convention citoyenne sur le climat, j’ai eu la chance et l’honneur d’être tirée au sort pour présenter à Monsieur Macron, Président de la République française, la mesure qui parlait de l’écocide.

Cette mesure a été avancée et choisie par la convention citoyenne pour le climat. Sur 154 votants, 152, l’ont approuvée.

Voici un extrait :

Pour atteindre ces objectifs nous proposons d’adopter une loi qui protège les écosystèmes de la dégradation et de la destruction, en faisant porter la responsabilité juridique et financières sur les auteurs des déprédations. Cette loi intégrerait :

  • Les neuf limites planétaires telles que définies par le MTES (changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, changements d’utilisation des sols, acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, introduction d’entités nouvelles dans la biosphère) ;
  • La pénalisation du crime d’écocide ;
  • Le devoir de vigilance ;
  • Le délit d’imprudence.

La réponse de Monsieur Macron , c’est qu’il fallait traiter ce problème à l’international.

De fait, on peut constater qu’à travers le monde il y a , petit à petit un frémissement et un changement de mentalité. En Islande, en rentrant sur l’île, les touristes doivent faire le serment de protéger et de respecter la nature.

En 2008, l’Equateur est le premier pays a intégrer les droits de la nature dans sa constitution .

La Nouvelle Zélande, la Colombie, l’Australie, la Nouvelle Calédonie, le Mexique et le Brésil emboîtent le pas et accordent des droits comme entité vivante à la nature( certains fleuves, forêts…)

A quand notre tour ?

Le droit français ne prévoit pas de sanction pénale en cas d’atteinte grave à l’environnement et les lois qui existent pour protéger la nature sont loin d’être appliquées.

On doit apprendre à respecter la nature à l’aimer dès le plus jeune âge.

On doit appliquer les lois de protection de la nature qui existent déjà sans passe-droit et aller jusqu’au crime d’écocide.

Nous sommes les ancêtres du futur.

Si nous ne protégeons pas notre « maison » , il n’y aura pas de futur parce-que nous l’aurons détruit en bonne âme et conscience.

Le mot écocide a été battu et débattu et continue à l’être.

ECO vient du grec OIKOS, qui signifie la maison et CIDE vient du latin CAEDERE, tuer.

Cela signifie la destruction de notre maison commune : la Terre

PS : Aujourd’hui, 22 novembre 2020, j’apprends (et, je m’en réjouis), qu’en France, un délit d’écocide est en cours de préparation, avec des sanctions pénales bien ajustées, c’est un bon début…

Le mot « crime » d’écocide ne semble pas convenir, mais, délit d’écocide oui…Un peu dommage quand même car, le mot délit est moins fort que le mot crime.

D’après Valérie cabanes, juriste engagée pour la planète, l’écocide est un crime de sûreté de la planète, hors, il a été relégué au rang de délit environnemental. Utiliser le terme d’écocide en le vidant de sa substance est un mauvais tour que l’on nous fait. cela nous donne l’illusion d’avoir obtenu ce que l’on demandait, mais, ce n’est pas le cas.

Alors, souhaitons que le crime d’écocide soit repris et appliqué dans chaque pays d’Europe et à l’international, là, ce serait une véritable avancée.

Quelque-chose ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron

lundi, août 24th, 2020

Cette fois ci je vais écrire un article qui concerne tout le monde, je ne vais pas écrire de poésie.

D’après mon professeur des Beaux Arts « Tu ferais mieux d’arrêter la poésie Brigitte car, avec la poésie tu gagneras encore moins d’argent qu’avec la peinture »

Je me souviens aussi de cette professeur de français. J’arrivais dans ce nouvel établissement, j’avais 12 ans, notre premier sujet de français consistait à parler de nos vacances. Je n’étais pas partie en vacances, je les avais passées comme tous les étés dans la propriété agricole de la famille.

J’ai donc parlé d’une manière très poétique des papillons, des oiseaux , des fleurs, de l’herbe, des ruisseaux…

Quand elle m’a tendu ma copie, elle me dit , « Vous avez triché, je vous mets un zéro » J’ai protesté mais, elle fut intransigeante. Cela commençait vraiment mal….

Pour elle aussi cela s’est mal passé. Si un élève faisait trop de fautes, elle le traitait de nullité et de « goret »et lui disait qu’il ferait mieux d’aller garder les dindons.

C’était une maltraitante.

Finalement, c’est elle qui fut remerciée, elle avait été prise à l’essai et l’essai ne fut pas concluant….Elle est allée garder les dindons. Personne ne l’a revue ni regrettée.

La poésie, c’est la vie c’est un coeur qui bat. la poésie c’est un moyen d’expression qui m’a été donné. C’est aussi une liberté et la liberté n’a pas de prix.

Mais, revenons à nos moutons. Mais qu’est ce qui ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron?

Début août j’ai ressenti une gène à une dent. J’ai téléphoné à mon dentiste. Un répondeur m’a indiqué qu’il était parti en vacances jusqu’en septembre. Il n’avait laissé aucune autre indication, il fallait se débrouiller pour trouver un autre dentiste.

Je me suis dit que ce n’était peut être pas grand chose. Cela faisait trois mois que mes dents avaient été détartrées et vérifiées.

Au bout d’une semaine ma souffrance a empiré . Je me suis donc mis en quête d’un autre dentiste qui accepterait de me soigner.

Je n’étais pas au bout de mes peines. J’ai compris la difficulté que l’on rencontrait dans ce département pour se faire soigner les dents en été.

Je n’ai réussi qu’à obtenir un rendez qu’après 3 jours de recherche intensive et de coups de fil, je suis tombé sur un dentiste qui m’a prise en urgence à 8 h 30 du soir. J’étais la dernière patiente et il partait le jour après en vacances. Il ne m’a pas soigné la dent, mais, il s’est couvert en me donnant des antibiotiques sur dix jours et des calmants. Il faudra surement l’arracher. Je porte une prothèse, un dents cariée peut se révéler très néfaste pour moi, il est donc vital d’enlever le foyer d’infection.

Au bout de cinq jours je ne supportais plus mes antibiotiques qui me donnaient mal au ventre et mal à la tête. Je me suis mise en quête d’un autre dentiste en vain.

Les réponses étaient les suivantes.

  • Les rendez vous sont complets jusqu’en septembre et parfois même octobre.
  • Nous ne prenons en urgence que nos clients.
  • Le dentiste est parti en vacances jusqu’en septembre.
  • Parfois, il n’y avait même pas de répondeur
  • Ou bien plus élégant, nous sommes en soins , nous ne pouvons vous répondre (en soins pendant tout le mois d’août sans discontinuer) Le gros mensonge

On m’a parlé d’un service d’urgence mais, en semaine, il ne fonctionne pas et le week-end il est vite débordé donc, impossible d’en bénéficier.

J’ai téléphoné à un service qui soit disant mettait en relation le patient avec un dentiste de garde mais, ce service m’a taxée de plus de 40 euros et m’a mise en relation avec un dentiste qui n’était pas au courant et qui partait en vacances l’après-midi même. C’était une arnaque !

J’ai essayé les hôpitaux, mais pas de chance, aucun des hôpitaux que j’ai consultés n’avait de service d’urgence dentaire.

J’ai fini par prendre rendez vous avec mon médecin traitant .

Je lui ai demandé où il allait se faire soigner les dents.

Il m’a répondu qu’il allait dans la plus grosse ville du département voisin situé à l’ouest. C’est à dire Marseille. Il m’a dit qu’il fallait que je continues à chercher et si je ne trouve pas je devrais en faire autant.

J’ai demandé à mon kiné où il allait se faire soigner les dents. Il m’a répondu que l’été il allait se faire soigner dans la plus grosse ville d’un autre département situé à l’est. C’est à dire Nice.

Je ne comprends pas comment un si grand et beau département qui reçoit en villégiature bon nombre de présidents et de touristes tout l’été ne possède pas un service d’urgence dentaire capable de recevoir toutes les urgences. Ou bien pourquoi les dentistes ne prévoient pas un remplacement pendant leur période de vacances. Les médecins sont bien organisés pourquoi pas les dentistes.

J’ai continué à chercher un dentiste qui voudrait bien soigner ma dent. J’ai mis presque une semaine avant dans trouver un(e) dans une autre ville qui m’a accordée un rendez vous. En fait c’était une remplaçante (l’unique que j’ai trouvée) . J’aurais du m’abstenir. Elle m’a arrachée la dent. En me l’arrachant, elle a mis trois quart d’heure, elle a cassé la couronne d’à côté. J’ai vu qu’elle prenait quelque chose de blanc. Je lui ai demandé ce que c’était. Elle me répond qu’elle mettait un point colle. Je n’avais toujours pas compris qu’elle avait cassé la couronne d’à côté, elle si. Elle m’a prise pour une imbécile. Elle a posé un gros coton dessus et je suis rentrée chez moi. Quand plusieurs heures après j’ai enlevé le coton, la dent voisine est venue avec. Je l’ai rappelée en lui demandant qu’elle me rappelle, j’attends toujours son coup de fil et ses excuses. Résultat de la course, j’ai perdu deux dents, une qui peut se récupérer avec un pivot et l’autre avec un implant dentaire.

Quelque chose ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron.

J’ai presque regretté de ne pas avoir épousé mon fiancé chirurgien dentiste, mais, qui sait, si je lui avais demandé de me soigner les dents pendant les vacances, il m’aurait peut être répondu :

-Chérie, tu sais bien que ce n’est pas possible pendant l’été, je ne travaille pas, va voir quelqu’un d’autre…

Quelque-chose ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron.

Brigitte Gladys

Palmier

dimanche, août 2nd, 2020

Cette nuit, le palmier

en grandes noces

s’est marié

Dans sa corbeille

Il a promis monts et merveilles

Mais attention attention, attention !

Son coeur est rempli de charançons

Brigitte Gladys