Archive for septembre, 2013

Du même architecte : Le pavillon noir ou pavillon de la danse

vendredi, septembre 27th, 2013

Quand il est sorti de terre, Le Pavillon noir, tout en béton armé presque noir et de verre,  il faut bien le dire, ‘il choquait un peu, surtout par rapport à son environnement géographique. Aujourd’hui, il est très bien intégré dans le quartier et en lien avec les nouvelles architectures qui ont vu le jour un peu plus tard.conservatoire et pavillon longchamps 009

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Ce que j’aime dans cette architecture c’est l’alliance du béton et de transparence du verre et son  côté hyper fonctionnel. De l’extérieur on peut voir les danseurs, parfois  ils dansent aussi sur les branches de la structure extérieure.

Pavillon noir 044

J’aime également les glycines qui l’habillent dont les fleurs mauves se marient très bien à la couleur du béton noir-gris

Autres vues du Mucem

mercredi, septembre 25th, 2013

Mucem 013 (2)Le second étage est consacré aux expositions temporaires. Le noir et le bleu est le thème de l’exposition inaugurale. Je reviendrai une autre fois pour découvrir les autres étages.La pointe rouge 065 (2)

Le Mucem c’est fort !

Juste une  petite suggestion, s’il ouvrait ses portes de temps à autre plus tôt (avant 11h) on  pourrait admirer la légèreté et la couleur de l’air du petit matin sur la mer et sur le vieux port.

Les tripes du Mucem

samedi, septembre 21st, 2013

Le ventre du Mucem grouille de courbes et de contre Mucem 026courbes.

Savant jeu de bleus, d’ombre et de lumière.Mucem 052 (2)

Dentelle de béton cellulaire…

jeudi, septembre 19th, 2013

Une moucharabieh en dentelle de béton cellulaire.Mucem 020

Une architecture ouverte sur le bleu du ciel et le bleu de la méditerranée, masculinité et féminité réunis pour l’utilisation de ce matériaux. Une belle réussite .

Était ce le même béton utilisé par Le Corbusier ?

Mucem : une passerelle entre le passé et le présent.

mardi, septembre 17th, 2013

Mucem 011Passerelle reliant le Mucem et le Fort Saint Jean, architecture du passé en lien avec une architecture du présent.

Un jour peut être elle sera prolongée et servira de pont entre les deux rives du port.

Elle  ne remplacera pas le pont transbordeur mais, elle sera bien  ancrée dans le style de notre époque, un prolongement de ce souvenir en quelque sorte …

MUCEM : portes ouvertes sur…

dimanche, septembre 15th, 2013

Mucem 047MUCEM = Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.

Il s’est ouvert le 7 juin 2013 quai de La Joliette

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Mucem 084  Tableau du peintre Vernet

intitulé : entrée de Marseille (1754)

Sur cette peinture on remarque le Fort Saint Jean construit à l’époque des croisades.

Du  Mucem on peut le voir à peu près sous cet angle, le Mucem serait situé au premier plan.

Floraison de nouvelles architectures

samedi, septembre 14th, 2013

MUCEM portes ouvertes sur la mer méditerranéeMucem 046 (3).

Architecte Rudy Ricciotti

Jardin secret

lundi, septembre 9th, 2013

Jardin secret

Jardin d’éveil

Ronde des fleurs

chemin qui tourne

Cosmos cosmique

Rose divine

Œillet électrique

Tourne -soleil

Route ronde

Résonance de fleurs

Résonance de couleurs

Bonheur

B Gladys

Ce jardin là,sorti 017 personne ne le verra, mis à part moi , je le chéri, je le protège, c’est mon petit paradis, personne viendra me le détruire, c’est mon jardin secret et j’ai une gardienne qui surveille son entrée.

 

Jardin perdu

samedi, septembre 7th, 2013

Le cheminement vers le centre n’est pas toujours un jardin de roses en fleurs.

Je me souviens, quand je suis arrivée dans cet endroit . Juste devant mon balcon, il y avait une petite roseraie qui poussait cahin-caha . C’était les derniers propriétaires qui l’entretenaient et ils étaient morts.  Tout le monde sait que j’admire les roses, toutes les roses des plus  simples, au plus sophistiquées.

J’ai pris mon courage à deux main. J’ai désherbé, planté et choyé la petite roseraie.  Elle était devenue absolument magnifique. Il y avait des roses avec des formes et des teintes très subtiles.

Certains la regardaient avec bonheur, car toute la résidence pouvait en profiter. mais il y avait aussi des envieux des jaloux, des haineux,  des qui n’aiment pas les fleurs. J’ai eu comme remarques :

-Vous et vos petites fleurs !

-On va vous couper l’eau !

J’ai ignoré les remarques désobligeantes. Cependant, ce printemps les rosiers tardaient à pousser. Tout d’abord, je n’ai pas pensé à mal puis, en écartant toutes les maladies qu’ils pouvaient avoir attrapées . J’ai compris qu’une personne mal intentionnée avait mis du produit toxique à la base, peut être un désherbant super puissant et aujourd’hui la plupart de rosiers sont morts. Un rescapé  a réussi à ouvrir péniblement une petite rose que voici.rose et effet du desherbant 001

La roseraie au mois de mai.

J’en ai été  malade ( Ce fut un malheur plus grand que la Révolution, c’est tout à fait ce que j’ai ressenti)

Autrefois cela ressembroses de mai et roseraie tigrou tina 021lait à cela .

Le premier rosier rose a offert  la  pauvre  rose du haut.

Je précise que j’ai  tout fait pour les sauver . J’ai enlevé et remplacé la terre . Je leur ai donné de l’engrais et je les les aspergé d’eau avec du séquestrène mais les résultats ont été pauvres.

Voilà, le cheminement vers le centre n’est pas toujours un jardin d’extase et  de roses en fleur.

 

Souvenirs d’été.

dimanche, septembre 1st, 2013

Coucou, me voilà de retour.

Cet été, je me suis roulée dans le bleu, le bleu de la mer et le bleu du ciel et puis j’ai voyagé dans la bibliothèque de ma ville. Un livre m’a tendu la main :

-Jardins perdus- de l’écrivain Bernard Manciet un auteur gascon.

Sa manière d’écrire très poétique et lyrique m’a enthousiasmée et ses jardins perdus ne sont pas tout à fait perdus. Il parle d’une époque passée au travers de petits tableautins qui sentent bon le Sud Ouest et c’est comme si on y était…

La petite histoire que j’ai choisi de reporter ici s’intitule : Le jardin

Le jardin

Ma grand-mère était un jardin. Bien avant l’aube, elle glissait comme un lézard d’un arbre à l’autre, disparaissait entre les feuilles des artichauts, ramassait les fraises des quatre saisons dans son tablier, ou  les poires gonflées de fraîcheur, redressait les pieds de tomate, se noyait dans l’odeur âpre des feuilles de chrysanthème, et dans la légère brume qui débordait de notre ruisseau. Elle se risquait même à troubler les clartés immobiles du jardin, quand la crue parfois, l’avait recouvert jusqu’à deux pas à la maison, et quand les choux et les pivoines s’élargissaient dans leurs reflets.

Elle avait un faible pour les rosiers quels qu’ils fussent : les hauts, les souffreteux, et ce rosier de sa fenêtre qui fleurissait encore après Noël, et l’autre aussi, le violet qui se souvenait du temps d’avant les roses roses. Cela avait été un malheur aussi grand que la Révolution quand M. Pallu, l’agent voyer, nous fit détruire, par pure haine, le rosier dodu et large comme un arbre qui se répandait au-dessus de notre porte, au bord du chemin.

Le monde d’avant la clarté du jour, je le devinais aux présents que m’apportait ma grand-mère quand je me réveillait : le premier raisin noir, une tige de digitale ou de mauve, un oiseau tombé du nid que je devais réchauffer, une plume fugace. Un matin d’hiver elle m’apporta, en riant, une aiguille de glace qu’elle avait cueillie au bord du puits.

Le jardin grouillait de toutes une troupe de rats- ils traversaient la rivière, farfouillaient à qui mieux mieux dans les treilles sucrées ; d’escargots que nous cherchions la nuit à la bougie, de courtilières qui s’échappaient quand nous déterrions des pommes de terre, et des papillons figés de froid.

Des bohémiens affamés s’étaient enfermés une nuit dans le poulailler dont le loquet parfois retombe seul. Tout n’était que vie, tout avait odeur du vivant dans le jardin du monde, ce monde où je ne me lasse pas de me promener après le lever du soleil.

Ma grand-mère, c’est sur, connaissait par coeur la Passion selon saint Jean, et aussi une traduction en vers de l’épisode où Hector dit adieu à Andromaque. Mais, je le jure, elle ne savait rien de Shakespeare ni de ce Hamlet qu’elle aurait qualifié de grand nigaud. Et je sais aussi qu’elle n’avait pas rêvé, qu’elle avait vraiment vu dans les rames des petits pois et des haricots plats, au plus fort de la lumière, lui apparaître ceux qu’elle appelait les morts.

« Ils sont restés, me dit-elle en secret, un grand moment debout devant moi. Ils voulaient m’expliquer quelque chose, je les reconnaissais, mais je n’ai jamais pu comprendre ce qu’ils voulaient. »

« Peut-être des messes ? »

Elle ne me répondit pas. Peut-être, tout bonnement, se promener avec elle au jardin.

le jardin de ma grand mère