
Après la nuit, le jour se lève toujours.
PS: vais bientôt enregistrer une séance avec ma voix pour la mettre ici…
Après la nuit, le jour se lève toujours.
PS: vais bientôt enregistrer une séance avec ma voix pour la mettre ici…
L’écocide c’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction . Cette atteinte peut être volontaire ou involontaire.
Écocide
Regarde- moi
Respecte- moi
Je suis le coquelicot
à la robe de soie rouge
Regarde- moi
Respecte- moi
Je suis le papaver roehas
Je suis l’oeuvre du grand créateur
Tout comme la viola odorata
Tout comme l’oxalis acetocella
Tout comme la stellaria media
Regarde- moi
Respecte- moi
Je suis le tilia cardata
Je suis le prunus persica
Je suis l’arbre des bois
Regarde- moi
Respecte-moi
Je suis l’oiseau
Qui chante tout là haut
Je suis l’oeuvre du grand créateur
Regarde-moi
Respecte-moi
Je suis l’insecte
qui butine de fleur à fleur
J’ai le droit d’être là
Je suis l’oeuvre du grand créateur
Regarde-moi
Respecte-moi
Je suis l’eau
Je suis le ruisseau
Je suis la rivière
Je suis la mer
Ressens-moi
Respire- moi
Respecte-moi
Je suis l’air
Je suis l’oeuvre du grand créateur
Regarde-moi
Respecte-moi
Protège-moi
Je suis ta mère nourricière
Je suis la terre
Je suis là pour toi
Ne me détruis pas
Brigitte Gladys
Je suis née à la campagne, même pas dans une maternité.
J’aime la nature. J’ai été élevée dans le respect de la nature par un père qui pratiquait la culture des sols en mode biodynamique. Il semait en suivant le cycle de la lune. Chaque surface de la propriété avait son importance et son rôle à jouer. Je me souviens qu’il y avait des prairies et des terres laissées en jachère. Je m’en souviens très bien, parce que pendant les vacances d’été, j’y étais bergère. J’en connaissais chaque recoin, je connaissais les fleurs et leur parfum, les herbes hautes, les abeilles, les papillons, les grillons, les arbres et les oiseaux et leur chants…..
Ces prairies, c’était un enchantement et je ne m’y sentais jamais seule. La nature est vivante, elle a une âme. Si on sait l’écouter, on peut entendre son coeur battre. C’est mon âme de poète qui parle. la nature est ma « close-bosom-friend »et elle a le droit d’avoir le respect et des droits.
Puis est arrivé le remembrement imposé et l’environnement a changé.
Il a été pratiqué d’une manière brutale, outrancière, sans anticipation aucune, aujourd’hui on s’accorde à dire qu’il a provoqué de véritables catastrophes écologiques.
Après la seconde guerre mondiale on voulait que la terre rapporte plus et encore plus et toujours plus. On a introduit les engrais chimiques et les pesticides, on l’a maltraitée.
Le remembrement qui a continué jusque dans les années 1980 a parachevé le tout. On a pris la terre pour une véritable vache à lait qui devait produire et produire toujours plus. Le rendement est alors et toujours le maître mot.
On pensait que sa fertilité et richesse était inépuisable.
Adieu petites parcelles et terres en jachère, haies, ruisseaux et ruisselets, on voulait de grandes superficies, si possible en monoculture. La polyculture n’était plus à la mode.
On peut comprendre qu’après avoir connu la misère et la famine on ait envie de prospérité. Cependant, aujourd’hui la guerre de 40 est loin, 80 ans ont passé…
Ces pratiques devraient être revues .
On commence à comprendre l’impact dévastateur de celles ci et on fait doucement marche arrière non sans contestation.
Pour moi ce qui s’est passé , c’est un crime. Des crimes contre la nature, il y en a beaucoup….
On doit apprendre à la respecter, à l’écouter dès le plus jeune âge.
Je me souviens du mécontentement de mon père quand on l’a obligé à faire le remembrement pour créer de grandes surfaces en monoculture. Il était bio avant l’heure, on a voulu changer sa manière de faire pour une autre qui n’était pas valable.
Avait on réfléchi, anticipé et imaginé le futur avant de se lancer dans une terre opération ?
Des liens cachés, des liens secrets des équilibres ont été rompus . C’est ainsi qu’il a du arracher les haies et combler les ruisselets qui courraient jusqu’à la rivière. C’est ainsi qu’il a détruit à contre coeur des écosystèmes et que cela lui a fait peine. Il avait tellement raison d’être en colère ! Par la suite, les terres étaient souvent inondées par faute de ruisselets qui drainaient l’eau.
Pendant la convention citoyenne sur le climat, j’ai eu la chance et l’honneur d’être tirée au sort pour présenter à Monsieur Macron, Président de la République française, la mesure qui parlait de l’écocide.
Cette mesure a été avancée et choisie par la convention citoyenne pour le climat. Sur 154 votants, 152, l’ont approuvée.
Voici un extrait :
Pour atteindre ces objectifs nous proposons d’adopter une loi qui protège les écosystèmes de la dégradation et de la destruction, en faisant porter la responsabilité juridique et financières sur les auteurs des déprédations. Cette loi intégrerait :
La réponse de Monsieur Macron , c’est qu’il fallait traiter ce problème à l’international.
De fait, on peut constater qu’à travers le monde il y a , petit à petit un frémissement et un changement de mentalité. En Islande, en rentrant sur l’île, les touristes doivent faire le serment de protéger et de respecter la nature.
En 2008, l’Equateur est le premier pays a intégrer les droits de la nature dans sa constitution .
La Nouvelle Zélande, la Colombie, l’Australie, la Nouvelle Calédonie, le Mexique et le Brésil emboîtent le pas et accordent des droits comme entité vivante à la nature( certains fleuves, forêts…)
A quand notre tour ?
Le droit français ne prévoit pas de sanction pénale en cas d’atteinte grave à l’environnement et les lois qui existent pour protéger la nature sont loin d’être appliquées.
On doit apprendre à respecter la nature à l’aimer dès le plus jeune âge.
On doit appliquer les lois de protection de la nature qui existent déjà sans passe-droit et aller jusqu’au crime d’écocide.
Nous sommes les ancêtres du futur.
Si nous ne protégeons pas notre « maison » , il n’y aura pas de futur parce-que nous l’aurons détruit en bonne âme et conscience.
Le mot écocide a été battu et débattu et continue à l’être.
ECO vient du grec OIKOS, qui signifie la maison et CIDE vient du latin CAEDERE, tuer.
Cela signifie la destruction de notre maison commune : la Terre
PS : Aujourd’hui, 22 novembre 2020, j’apprends (et, je m’en réjouis), qu’en France, un délit d’écocide est en cours de préparation, avec des sanctions pénales bien ajustées, c’est un bon début…
Le mot « crime » d’écocide ne semble pas convenir, mais, délit d’écocide oui…Un peu dommage quand même car, le mot délit est moins fort que le mot crime.
D’après Valérie cabanes, juriste engagée pour la planète, l’écocide est un crime de sûreté de la planète, hors, il a été relégué au rang de délit environnemental. Utiliser le terme d’écocide en le vidant de sa substance est un mauvais tour que l’on nous fait. cela nous donne l’illusion d’avoir obtenu ce que l’on demandait, mais, ce n’est pas le cas.
Alors, souhaitons que le crime d’écocide soit repris et appliqué dans chaque pays d’Europe et à l’international, là, ce serait une véritable avancée.
Je suis pour la belle nature
Je suis pour la forêt
Nimbée de lumière
Je suis pour les cascades
Je suis pour les dryades
Si douces, si douces
Qui dansent sur la mousse
Tout autour des grands chênes
Je suis pour la forêt
Pépiante d’oiseaux
je suis pour les grands arbres,
S’élançant dans les airs
Ivres de sève
Tutoyant le ciel
Caressant le soleil
Et les brillantes étoiles
et la lune qui luit
La nuit tout là haut
Je suis pour la forêt
Je suis pour la belle nature
…….
Mais, je suis contre
la destruction par le vide
et contre l’écocide.
Brigitte Gladys
PS : définition du mot écocide
C’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction. Cette atteinte peut être volontaire ou bien involontaire.
Jardins en fleurs
Arbres en floraison
Que j’ai habités toute une saison
Qui abritent chaque jour de ma vie
Dans ma maison, éclosion de fleurs nouvelles
Assise sur sur le rebord d’une corolle, douce contemplation
Délicats chants des chœurs, parfum envoûtant, illumination
Souffle léger des roses, mandala paradis de l’instant
Dans ma maison, floraison d’une nouvelle éclosion
Belle, qui abrite chaque jour de ma vie
Enluminé de bonheur
Jardins en fleurs
Jardins
Brigitte Gladys
Jeune fille en fleurs dans un jardin en fleurs.
Autant que possible
Le bon et le beau
*Aimer*
Le beau et le vrai
*Aimer*
Le visible et l’invisible
*Aimer*
L’indicible et le dicible
*Aimer*
Le vide et le plein
*Aimer*
Le juste et le bien
*Aimer*
La rosée du petit matin
*Aimer*
L’obscur et le clair
*Aimer*
Le sucré et l’amer
*Aimer*
Le soleil blanc
Qui s’attarde
*Aimer*
La lune qui musarde
*Aimer*
Le murmure du vent
Et de l’oiseau caché,
Le doux chant
*Aimer*
Le certain et l’incertain
*Aimer*
Le proche et le lointain
*Aimer*
Ta main dans ma main
Pour aujourd’hui,
Et pour demain.
*Aimer *
Brigitte Gladys
C’est le moment de sortir du confinement par la pensée.
C’est le bon moment pour pratiquer des exercices de relaxation et de visualisation.
Devant une fenêtre ou une porte ouverte faire une série de 3×10 respirations-expirations « ventre ballon »
L’associer à un message mental de liberté, de joie, de beauté, de légèreté de confiance, de bonne santé…
Inspirer profondément, expirer …. puis fermer les yeux .
Se transporter, s’envoler par la pensée et s’imaginer dans un paysage de rêve selon vos goûts ( lac, mer, montagne, campagne, rivière…) Je vois, je sens, j’entends, je goûte, je touche…). Ce paysage connu ou inventé deviendra alors une réalité et vous ne vous sentirez plus confiné .
Pour bien maîtriser le processus il faut le pratiquer tous les jours, après, cela devient facile et tellement agréable. Le confinement où la prison n’ont aucune prise sur vous.
la vie est précieuse, préservons là.
Un jour, mon petit fils feuillètera mon journal et il se souviendra de l’arrivée du covid-19. Le 14 mars 2020, il devait reprendre sa dernière année de maternelle. A 5 ans, on aime bien l’école. Ce jour là il a appris que son école était fermée et qu’elle resterait fermée surement pour longtemps pour cause d’une pandémie. Il en fut dépité d’autant plus que le confinement venait d’être décrété dans son pays(il habite la Bulgarie) et qu’il devait rester pendant des heures et des jours enfermé dans son appartement. Désormais, il se servirait de la paire de jumelles que je lui avait offerte pour observer le parc de sa fenêtre et s’y promener.
Comment un si petit virus, malin, rapide, invisible, volatil a t-il réussi à se répandre et à mettre le monde entier à genoux. Pourquoi suscite t-il autant de peur ?
On sait que la pollution fait environ 8,8 millions de morts prématurés dans le monde.
On sait que le paludisme fait 45000 morts par an dans le monde.
On sait que la grippe provoque 650000 morts par an dans le monde.
On sait qu’un 1,3 millions de personnes meurent dans le monde d’accident de la route.
On sait que chaque jour 25000 personnes meurent de faim.
A ce jour, mardi 08/04/2020 on compte environ 83000 décès dans le monde, c’est beaucoup moins que l’addition de toutes les autres causes de mortalités annuelles dans le monde.
Pourtant ce virus fait peur.
Le problème vient du fait que nous n’avions pas du tout anticipé et nous ne sommes qu’au début de la pandémie. Si on sait comment faire pour réduire les causes des mortalités énoncées au paravent :
(pollution,paludisme,accidents de la route, grippe) on ne sait pas encore comment neutraliser cet adversaire invisible et hautement contagieux, le covid-19.
On ne sait pas quand et comment cette pandémie va prendre fin.
Je ne sors que tous les quinze jours pour le ravitaillement. Confinée dans mon appartement, j’entends de temps à autre la sirène d’une ambulance qui va chercher une urgence et le tintement de la cloche de l’église de Costebelle.
Le nombre de décès pour cause de coronavirus ne cesse d’augmenter. Si un vaccin n’est pas trouvé rapidement, il risque d’atteindre l’impressionnant chiffre de décès répertoriés pendant la grippe espagnole, c’est à dire 50 millions de morts dans le monde.
La configuration est la même, un mal inconnu venu d’ailleurs que, pour l’instant nous ne savons pas combattre. Aucun pays n’est prêt à subir un tel assaut, nous manquons cruellement de tout, de masques de protection, de détecteurs de virus, de gants et de blouses de protection, de respirateurs, de lits en réanimation) Je rend grâce à tout ce personnel hospitalier (personnel d’entretien, aide soignant(e), brancardiers,ambulanciers, infirmiers(e), docteurs(esse) en première ligne qui travaillent d’arrache-pied, jour et nuit, pour tenter de sauver des vie.
Cependant, malgré ce tableau peu réjouissant gardons espoir. Chaque problème comporte une solution. Il faut invoquer la puissance infinie du subconscient jusqu’à ce qu’elle soit trouvée. Bientôt, un jour brillant se lèvera et il chassera les ombres longues des ténèbres.
Les chercheurs sont à pied d’oeuvre, ils vont continuer à persévérer et bientôt, un vaccin sera finalisé.
J’imagine et j’entrevois avec bonheur le jour où ma famille qui habite à l’étranger viendra me rendre visite. J’entends déjà le merveilleux rire aux éclats de mon petit fils Atlas.
Brigitte Gladys
Belles, les fleurs du vent
Par temps d’épidémie
Devant ma porte
Deux jolis bouquets d’anémones déposés..
*Protège du mal, porte chance pour moi*,
mais pour vous aussi-
Je veux le voir ainsi.
Belles, les fleurs du vent
Prenez soin de vous,
Cet ennemi invisible sera terrassé.
Brigitte Gladys
Haut dans le ciel
Le soleil luit
C’est midi qui l’a dit
Il fera beau aujourd’hui
Et demain aussi….
Mais est ce vraiment
Une bonne nouvelle ?
Brigitte Gladys