La carte du tendre de la politique n’est pas de tout repos et sans danger. Se battre sur des terres inconnues afin de lutter contre le réchauffement climatique demande des efforts constants, hors du commun et un entrainement intensif. Même un coeur vaillant peut s’y égarer.
Pendant tout ce temps, j’ai été incapable d’écrire un seul mot de poésie .
Aujourd’hui, comme une colombe au sol, qui, apercevant un chat, s’envole, je ne vais pas rester là, à me bagarrer et à me faire massacrer.
Comment s’envoler ?
Par la pensée, par la prière, l’imagination, la contemplation des chefs d’oeuvre de l’art et de la littérature et aussi en se souvenant de moments lumineux et du spectacle merveilleux que nous offre la nature.
C’était il y a 6 ans, bon anniversaire Atlas ! Bon anniversaire Atlas, le temps passe si vite, tu habites si loin et puis le virus du covid nous sépare encore un peu plus et plus longtemps…
Pour toi une bergeronnette des Balkans . Je suis sure que dans les grands arbres tu dois en voir.
La convention citoyenne pour le climat, c’était aussi pour toi et toutes les générations d’enfants qui arrivent. J’espère que ta vie sera belle et tu vivras dans un univers vert et décarboné
Cette journée de l’environnement est un appel à passer à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradations du monde naturel.
Chaque année un million d’espèces végétales ou animales (laissons ce petit pangolin vivre sa vie !) sont menacées d’extinction. Ceci en grande partie à cause des activités humaines : déforestation, production de gaz à effet de serre et réchauffement climatique qui va avec…
Chacun de nous à un rôle à jouer et il n’y a pas de petit rôle pour défendre l’environnement.
J’ai eu beaucoup de spams pour cette page . Serait ce parceque je parlais du petit pangolin qui navigue d’un blog à l’autre…
Le pangolin
On a beau être un pangolin Et ressembler à s’y méprendre A un tas de pommes de pin; On a quand même le coeur tendre.
On a beau faire, quand on marche, Un cliquetis de castagnettes; On a de l’amour plein la tête Et des douceurs de patriarche.
On n’a – quand on est pangolin – Ni la grâce ocellée du paon Ni la souplesse du félin.Mais on vit entre bons voisins, Oublié, mais toujours content, Dans le blanc silence africain.
Un jour, mon petit fils feuillètera mon journal et il se souviendra de l’arrivée du covid-19. Le 14 mars 2020, il devait reprendre sa dernière année de maternelle. A 5 ans, on aime bien l’école. Ce jour là il a appris que son école était fermée et qu’elle resterait fermée surement pour longtemps pour cause d’une pandémie. Il en fut dépité d’autant plus que le confinement venait d’être décrété dans son pays(il habite la Bulgarie) et qu’il devait rester pendant des heures et des jours enfermé dans son appartement. Désormais, il se servirait de la paire de jumelles que je lui avait offerte pour observer le parc de sa fenêtre et s’y promener.
Comment un si petit virus, malin, rapide, invisible, volatil a t-il réussi à se répandre et à mettre le monde entier à genoux. Pourquoi suscite t-il autant de peur ?
On sait que la pollution fait environ 8,8 millions de morts prématurés dans le monde.
On sait que le paludisme fait 45000 morts par an dans le monde.
On sait que la grippe provoque 650000 morts par an dans le monde.
On sait qu’un 1,3 millions de personnes meurent dans le monde d’accident de la route.
On sait que chaque jour 25000 personnes meurent de faim.
A ce jour, mardi 08/04/2020 on compte environ 83000 décès dans le monde, c’est beaucoup moins que l’addition de toutes les autres causes de mortalités annuelles dans le monde.
Pourtant ce virus fait peur.
Le problème vient du fait que nous n’avions pas du tout anticipé et nous ne sommes qu’au début de la pandémie. Si on sait comment faire pour réduire les causes des mortalités énoncées au paravent :
(pollution,paludisme,accidents de la route, grippe) on ne sait pas encore comment neutraliser cet adversaire invisible et hautement contagieux, le covid-19.
On ne sait pas quand et comment cette pandémie va prendre fin.
Je ne sors que tous les quinze jours pour le ravitaillement. Confinée dans mon appartement, j’entends de temps à autre la sirène d’une ambulance qui va chercher une urgence et le tintement de la cloche de l’église de Costebelle.
Le nombre de décès pour cause de coronavirus ne cesse d’augmenter. Si un vaccin n’est pas trouvé rapidement, il risque d’atteindre l’impressionnant chiffre de décès répertoriés pendant la grippe espagnole, c’est à dire 50 millions de morts dans le monde.
La configuration est la même, un mal inconnu venu d’ailleurs que, pour l’instant nous ne savons pas combattre. Aucun pays n’est prêt à subir un tel assaut, nous manquons cruellement de tout, de masques de protection, de détecteurs de virus, de gants et de blouses de protection, de respirateurs, de lits en réanimation) Je rend grâce à tout ce personnel hospitalier (personnel d’entretien, aide soignant(e), brancardiers,ambulanciers, infirmiers(e), docteurs(esse) en première ligne qui travaillent d’arrache-pied, jour et nuit, pour tenter de sauver des vie.
Cependant, malgré ce tableau peu réjouissant gardons espoir. Chaque problème comporte une solution. Il faut invoquer la puissance infinie du subconscient jusqu’à ce qu’elle soit trouvée. Bientôt, un jour brillant se lèvera et il chassera les ombres longues des ténèbres.
Les chercheurs sont à pied d’oeuvre, ils vont continuer à persévérer et bientôt, un vaccin sera finalisé.
J’imagine et j’entrevois avec bonheur le jour où ma famille qui habite à l’étranger viendra me rendre visite. J’entends déjà le merveilleux rire aux éclats de mon petit fils Atlas.
Brigitte Gladys
Le printemps est pourtant de retour et à ma fenêtre les fleurs oranges du bougainvillier resplendissent.
Ps : Je suis née un 2 mars, au final, j’aime bien cette date car, le 1 mars c’est le début du printemps météorologique et les fleurs commencent à s’épanouir partout . En général, le pommier du japon aux fleurs rouges très vives animent nos jardins.
Pour toi, pépiniériste qui aimait tant les fleurs et qui savait les faire resplendir.Un peu plus vite, un peu plus doucement, la vie s’écoule toujours dans le même sens et rien ne peut la retenir.
Aux vitres de l’hiver s’épanouit la fleur de mon balcon… Elle est pour mon Valentin que j’ai rencontré Qui m’a rencontrée Mais qui ne m’as pas reconnue Parce que je suis son inconnue. Brigitte Gladys
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