Posts Tagged ‘Convention citoyenne pour le climat’

Gagne

mardi, décembre 15th, 2020

Impair, passe et gagne !

CCPC du 6 octobre 2019

Écocide

jeudi, novembre 12th, 2020

L’écocide c’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction . Cette atteinte peut être volontaire ou involontaire.

Écocide

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le coquelicot

à la robe de soie rouge

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le papaver roehas

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Tout comme la viola odorata

Tout comme l’oxalis acetocella

Tout comme la stellaria media

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le tilia cardata

Je suis le prunus persica

Je suis l’arbre des bois

Regarde- moi

Respecte-moi

Je suis l’oiseau

Qui chante tout là haut

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’insecte

qui butine de fleur à fleur

J’ai le droit d’être là

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’eau

Je suis le ruisseau

Je suis la rivière

Je suis la mer

Ressens-moi

Respire- moi

Respecte-moi

Je suis l’air

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Protège-moi

Je suis ta mère nourricière

Je suis la terre

Je suis là pour toi

Ne me détruis pas

Brigitte Gladys

Je suis née à la campagne, même pas dans une maternité.

J’aime la nature. J’ai été élevée dans le respect de la nature par un père qui pratiquait la culture des sols en mode biodynamique. Il semait en suivant le cycle de la lune. Chaque surface de la propriété avait son importance et son rôle à jouer. Je me souviens qu’il y avait des prairies et des terres laissées en jachère. Je m’en souviens très bien, parce que pendant les vacances d’été, j’y étais bergère. J’en connaissais chaque recoin, je connaissais les fleurs et leur parfum, les herbes hautes, les abeilles, les papillons, les grillons, les arbres et les oiseaux et leur chants…..

Ces prairies, c’était un enchantement et je ne m’y sentais jamais seule. La nature est vivante, elle a une âme. Si on sait l’écouter, on peut entendre son coeur battre. C’est mon âme de poète qui parle. la nature est ma « close-bosom-friend »et elle a le droit d’avoir le respect et des droits.

Puis est arrivé le remembrement imposé et l’environnement a changé.

Il a été pratiqué d’une manière brutale, outrancière, sans anticipation aucune, aujourd’hui on s’accorde à dire qu’il a provoqué de véritables catastrophes écologiques.

Après la seconde guerre mondiale on voulait que la terre rapporte plus et encore plus et toujours plus. On a introduit les engrais chimiques et les pesticides, on l’a maltraitée.

Le remembrement qui a continué jusque dans les années 1980 a parachevé le tout. On a pris la terre pour une véritable vache à lait qui devait produire et produire toujours plus. Le rendement est alors et toujours le maître mot.

On pensait que sa fertilité et richesse était inépuisable.

Adieu petites parcelles et terres en jachère, haies, ruisseaux et ruisselets, on voulait de grandes superficies, si possible en monoculture. La polyculture n’était plus à la mode.

On peut comprendre qu’après avoir connu la misère et la famine on ait envie de prospérité. Cependant, aujourd’hui la guerre de 40 est loin, 80 ans ont passé…

Ces pratiques devraient être revues .

On commence à comprendre l’impact dévastateur de celles ci et on fait doucement marche arrière non sans contestation.

Pour moi ce qui s’est passé , c’est un crime. Des crimes contre la nature, il y en a beaucoup….

On doit apprendre à la respecter, à l’écouter dès le plus jeune âge.

Je me souviens du mécontentement de mon père quand on l’a obligé à faire le remembrement pour créer de grandes surfaces en monoculture. Il était bio avant l’heure, on a voulu changer sa manière de faire pour une autre qui n’était pas valable.

Avait on réfléchi, anticipé et imaginé le futur avant de se lancer dans une terre opération ?

Des liens cachés, des liens secrets des équilibres ont été rompus . C’est ainsi qu’il a du arracher les haies et combler les ruisselets qui courraient jusqu’à la rivière. C’est ainsi qu’il a détruit à contre coeur des écosystèmes et que cela lui a fait peine. Il avait tellement raison d’être en colère ! Par la suite, les terres étaient souvent inondées par faute de ruisselets qui drainaient l’eau.

Pendant la convention citoyenne sur le climat, j’ai eu la chance et l’honneur d’être tirée au sort pour présenter à Monsieur Macron, Président de la République française, la mesure qui parlait de l’écocide.

Cette mesure a été avancée et choisie par la convention citoyenne pour le climat. Sur 154 votants, 152, l’ont approuvée.

Voici un extrait :

Pour atteindre ces objectifs nous proposons d’adopter une loi qui protège les écosystèmes de la dégradation et de la destruction, en faisant porter la responsabilité juridique et financières sur les auteurs des déprédations. Cette loi intégrerait :

  • Les neuf limites planétaires telles que définies par le MTES (changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, changements d’utilisation des sols, acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, introduction d’entités nouvelles dans la biosphère) ;
  • La pénalisation du crime d’écocide ;
  • Le devoir de vigilance ;
  • Le délit d’imprudence.

La réponse de Monsieur Macron , c’est qu’il fallait traiter ce problème à l’international.

De fait, on peut constater qu’à travers le monde il y a , petit à petit un frémissement et un changement de mentalité. En Islande, en rentrant sur l’île, les touristes doivent faire le serment de protéger et de respecter la nature.

En 2008, l’Equateur est le premier pays a intégrer les droits de la nature dans sa constitution .

La Nouvelle Zélande, la Colombie, l’Australie, la Nouvelle Calédonie, le Mexique et le Brésil emboîtent le pas et accordent des droits comme entité vivante à la nature( certains fleuves, forêts…)

A quand notre tour ?

Le droit français ne prévoit pas de sanction pénale en cas d’atteinte grave à l’environnement et les lois qui existent pour protéger la nature sont loin d’être appliquées.

On doit apprendre à respecter la nature à l’aimer dès le plus jeune âge.

On doit appliquer les lois de protection de la nature qui existent déjà sans passe-droit et aller jusqu’au crime d’écocide.

Nous sommes les ancêtres du futur.

Si nous ne protégeons pas notre « maison » , il n’y aura pas de futur parce-que nous l’aurons détruit en bonne âme et conscience.

Le mot écocide a été battu et débattu et continue à l’être.

ECO vient du grec OIKOS, qui signifie la maison et CIDE vient du latin CAEDERE, tuer.

Cela signifie la destruction de notre maison commune : la Terre

PS : Aujourd’hui, 22 novembre 2020, j’apprends (et, je m’en réjouis), qu’en France, un délit d’écocide est en cours de préparation, avec des sanctions pénales bien ajustées, c’est un bon début…

Le mot « crime » d’écocide ne semble pas convenir, mais, délit d’écocide oui…Un peu dommage quand même car, le mot délit est moins fort que le mot crime.

D’après Valérie cabanes, juriste engagée pour la planète, l’écocide est un crime de sûreté de la planète, hors, il a été relégué au rang de délit environnemental. Utiliser le terme d’écocide en le vidant de sa substance est un mauvais tour que l’on nous fait. cela nous donne l’illusion d’avoir obtenu ce que l’on demandait, mais, ce n’est pas le cas.

Alors, souhaitons que le crime d’écocide soit repris et appliqué dans chaque pays d’Europe et à l’international, là, ce serait une véritable avancée.

Poubelle

jeudi, octobre 8th, 2020

Je n’aimerais parler que des jardins et de la beauté éternelle des fleurs mais, le monde n’est pas fait que de jardins et de fleurs….

Qui connaît Eugène Poubelle ce valeureux préfet de la Seine ? Ce juriste visionnaire imposa en 1883, contre vents et marais, la collecte des ordures ménagères placées dans une récipient et sorties dans la rue par les concierges. Celui ci prendra le nom de « poubelle » grâce à la méchanceté de ses détracteurs qui jugèrent les mesures du préfet Poubelle scandaleuses. Et pourtant ce précurseur génial avait même pensé, entre autre, à l’intérêt du tri sélectif.

Plus d’un siècle est passé mais les mentalités peine à changer surtout dans l’endroit où j’habite.

Le ramassage des ordures ménagères, le tri sélectif et le recyclage n’intéressent pas les décideurs de la région. C’est ainsi que dans ma résidence, pourtant placée dans l’artère principale de la ville, il n’y a pas de poubelle de tri sélectif. Ce n’est pas faute de l’avoir demandé … La réponse en est la suivante :

_Votre rue n’est pas concernée par le tri sélectif et le camion de ramassage n’y passe pas.

Voici l’état de nos poubelles aux meilleurs jours.

C’est ainsi que matelas, objets de rebut sont lâchement déposé dans la cour de l’immeuble…Nous sommes presque à l’époque d’avant Monsieur Le Préfet Poubelle, on jette par la fenêtre les détritus encombrants et personne ne pipe mot.

Ici, c’est violent, on brûle votre voiture si vous protestez ou bien pire – un maire du département s’est fait écraser par des contrevenants parce qu’il s’opposait à une décharge en plein champ.

Pourtant il y a de l’or qui dort dans nos poubelles (or-durable) et un bon traitement des ordures et un recyclage de tous les objets-rebuts que notre société produit permettrait de lutter contre le réchauffement climatique . Par ailleurs, elle serait source de multiple création d’emplois.

Si l’on ne fait rien bientôt notre belle planète disparaitra sous un tas de détritus et d’objets de rebuts…

Dans le département il n’y a qu’une seule unité de valorisation des déchets (incinérateur). On ne peut plus creuser de trou pour les enfouir, alors on les exporte dans d’autres département pour les enfouir, mais, est ce là, la solution?

Il y a longtemps que je me penche sur ce problème sans grand succès, il faut bien le dire. Et j’en ai payé le prix fort. Cependant, j’ai l’espoir que cela change. Comme je l’ai dit précédemment j’ai eu l’honneur de participer à la convention citoyenne pour lutter contre le réchauffement climatique (CCC) . Je fais parti du groupe qui a traité ce problème. Nous l’avons abordé sous tous les angles et je souhaite, comme toutes les personnes de mon groupe et de la convention citoyenne qu’il soit entendu et retenu par le ministère de la transition écologique et solidaire qui nous recevra la semaine prochaine.

Brigitte Gladys Marobin

Nom de plume : Brigitte Gladys

Ps : Merci Monsieur Le Président pour la lettre que vous nous avez adressée à nous , membres de la convention citoyenne, le 12 octobre 2020.

Au début de l’été, après d’intenses travaux, nous avons rendu notre rapport. A cette occasion vous nous avez indiqué la volonté de reprendre la quasi totalité de nos propositions et de les transmettre au parlement pour débat et adoption. Vous vous accordiez trois jokers…

La crise sanitaire n’arrange pas les choses, cependant, je me réjouis d’apprendre qu’au moins trente de nos mesures ont été adoptées et déjà mises en route et que 6 autres également, notamment une mesure consistant à renforcer la tarification incitative de la gestion des déchets.

Je souhaite que cette gestion soit la même pour chaque région de France.

Merci beaucoup

Graines de vie

mercredi, janvier 15th, 2020
Contre vents violents et terribles marées nous avançons avec la bénédiction du ciel. Nous sommes la barque des 15O citoyens de la convention .
*Tous pour un et un pour tous*
Engagés dans la recherche d’ une société décarbonée, durable, juste et solidaire où l’humain et la nature vivraient en harmonie où l’écocide serait reconnu et où enfin le réchauffement climatique serait maîtrisé.
Nous produisons des graines d’idées, graines de vie, graines de lois, graines de mesures qui deviendront nous l’espérons des lois, des mesures ou bien  des traités internationaux.
Le printemps arrive, l’air est rempli de parfums nouveaux. 
Nous gardons espoir.

Brigitte Gladys une parmi les 150.

La convention citoyenne sur le climat

dimanche, décembre 8th, 2019

Des nouvelles.

Aujourd’hui 8 décembre 2019 c’est la journée mondiale pour le climat.

Nous sommes en état d’urgence climatique et tout le monde doit s’unir pour contrer l’avenir sombre qui se prépare. Les événements climatiques désastreux se précipitent, le réchauffement climatique se précise de plus en plus. Il avance bien plus vite que la COP 25,  c’est à dire la 25eme  conférence des parties qui se tient actuellement à Madrid du 2 au 13 décembre 2019.

Comme je le disais précédemment le hasard à voulu que je sois tirée au sort pour participer à la convention citoyenne sur le climat. J’ai accepté d’y participer et de faire ma part. J’étais loin de m’imaginer la complexité de la tâche qui m’incombait à moi et aux autres citoyens tirés au sort. Cette convention se tient à Paris dans le très beau Palais Iena.

Nous venons des quatre coins de la France et de l’outremer, issus de milieux et d’âges différents. Il y a un peu plus de femmes que d’hommes. Nous avons en commun notre engagement, notre motivation et notre sérieux. 

Nous représentons la diversité de notre pays. Nous avons un rôle important à jouer, nous sommes là pour tout le monde. Nous espérons que cette convention citoyenne inspira d’autres pays …

Cela nous demande de sacrifier plusieurs week-ends et de supporter la fatigue du voyage (double pour moi au vu des séquelles de mon accident).  865 km me séparent de ma ville du sud est de la France à Paris.

Nous nous informons, débâtons et travaillons intensément , nous échangeons beaucoup pendant les week-ends mais également entre. Nous cherchons à créer des mesures, des projets de loi sur l’ensemble des questions relatives aux moyens pour lutter contre le réchauffement climatique et atteindre la neutralité carbone  à l’horizon de 2050. C’est à dire diviser par 6 nos émissions de GES (gaz à effet de serre)

La température de la terre augmente de manière significative. Elle est due à l’activité humaine qui accentue cet effet. Comme dans une serre aux parois de verre où la chaleur est retenue, sur terre la chaleur reste emprisonnée. C’est ainsi que la température moyenne augmente et bouleverse les équilibres climatiques. C’est ce mécanisme que l’on appelle gaz à effet de serre. (GES) Les principaux gaz à effet de serre sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane(CH4) et le protoxyde d’azote (N20)

Depuis la révolution industrielle, les activités humaines (usage des énergies fossiles pour la production d’énergie, le transport, le chauffage,la production industrielle, l’agriculture et la déforestation) ont rejeté massivement des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. La communauté scientifique s’accorde à dire que ces gaz d’origine humaine sont responsables de l’essentiel du réchauffement climatique observé depuis 1950.

Une transition bas carbone serait salutaire, elle améliorerait la qualité de la vie, la santé dans le respect de l’environnement et de notre terre mère.

Nous avons eu beaucoup d’intervenants très qualifiés dans ces domaines précis. Nous avons eu l’opportunité d’en choisir certains dans les domaines qui nous intéressent Nicolas Hulot (entre autres) nous a fait l’honneur de sa présence.

Nous avons passés trois week-ends, il en reste au moins trois autres.

Nous travaillions par groupe tirés au sort :

-Groupe se nourrir

-Groupe se loger

-Groupe se déplacer

-Groupe produire et travailler(mon groupe)

-Groupe consommer

Plus un groupe transverse avec des interactions très enrichissantes.

Nous avons beaucoup de pistes de mesures, nous avons du en sélectionner 5 par groupe. La prochaine étape va être la mise en forme grâce à l’aide de juristes.

Nous espérons que ces mesures soient adoptées rapidement sans filtre soit après avoir été soumises  au sénat ou bien par référendum.

Vous pouvez retrouver toutes les pistes de mesures sur la plateforme – j’en parle- de la convention citoyenne pour le climat. Le site est très bien fait. Vous pouvez également y participer.

CCPC du 6 octobre 2019 L’hors de ma prise de parole pour  interpeller la ministre des transports Madame Borde justement sur les problèmes de pollution récurrents liés au transport ( maritime, routier aérien et ferroviaire) 
B.G Marobin

Rendez vous dans six mois avec la journaliste pour faire le point.