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Du côté de Dignes les bains….

jeudi, octobre 25th, 2018

Mes pauvres articulations me faisant souffrir, en hâte, j’ai cherché une station thermale qui pourrait m’accueillir.  La station thermale de Dignes les bains pouvait me prendre rapidement, celle ci en valant une autre…

C’est ainsi que je mets à l’honneur cette ville et ce merveilleux coin de France que je ne connaissais pas.

   

Dignes les bains se situe à environ 6OOm d’altitude suivant l’emplacement.

 

la rivière Bléone entrant dans la ville.

Ce territoire possède une très grande biodiversité autant animale que végétale et une extraordinaire richesse géologique (il est protégé par l’UNESCO)

Il nous parle  des mémoires profonde notre terre. Ici, nous sommes au cœur de son histoire.

Nous sommes liés à la terre qui est le lien en chacun de nous, nous sommes son passé, nous somme son présent, nous sommes son futur.

Comme un vieil arbre garde en son tronc des cercles de croissance qui nous renseignent sur  son âge, la terre conserve la mémoire de son passé inscrit dans ses profondeurs et sur sa surface, dans les plis du paysage, dans les roches et les fossiles .

Nous sommes les témoins et nous sommes les gardiens de la terre.

Mise à jour

mardi, septembre 30th, 2014

Aujourd’hui, il pleut et il fait gris, le temps idéal pour écrire.

En faisant du rangement j’ai retrouvé un petit article  rédigé avant le déménagement  ainsi qu’une série de photos que je souhaite vous faire découvrir.

Titre : Etats des lieuxLa ciotat décembre 2012 157

La Ciotat est une station balnéaire située au bord de la  mer Méditerranée, à 31 km de Marseille.

Elle a une riche histoire dans la construction navale.

La ciotat décembre 2012 032

 

Avril week-end de soleil 181

 

Avril week-end de soleil 121

 

La ciotat décembre 2012 034Chaque objet bien qu’usé par le temps, chaque construction, chaque mur nous parlent d’un glorieux passé d’une ville côtière dont de gros  bateaux se construisaient tout près des logements des ouvriers . Ils habitaient dans les petites ruelles donnant sur le port.

P1120227

 

Demain la suite….

 

De l’Art Contemporain ….

samedi, février 23rd, 2013

Verslecentre

Je me souviens, enfant, je dessinais et je peignais mais, dans ma famille de base, ce n’était pas du tout bien accueilli.

L’art, cela ne servait à rien et ne valait  rien, pire aimer peindre et dessiner ce n’était pas un plus, mais un moins, non, ce n’était pas bien et par extension, je n’étais pas bien.

Je n’étais pas conforme et de ce fait dévalorisée.

Donc l’idée de faire une carrière artistique était difficilement envisageable.

Après avoir passé un bac sciences expérimentales je suis partie, j’ai largué les amarres. Je suis  allée vivre à Londres et j’ai vu le monde sous un angle différent.

Par chance, pendant un an, j’ai vécu dans une famille qui aimait les Arts.

Ma logeuse était une ex- ballerine du royal opéra . C’était une femme charmante, cultivée qui m’a fait connaître, pour mon plus grand bonheur, les endroits qu’elle fréquentait .

J’ai découvert admirative  Nicolas Schöffer  et ses interventions lumineuses sur la ville.   Il avait déjà tout un questionnement sur  l’art relié à notre époque ?L’avant garde présentait déjà des installations.

Je fréquentais assidûment tous les musées.

Plus tard quand je suis revenue en France, petit à petit, l’idée de faire des études d’Arts a germé.

J’ai passé un premier concours pour intégrer l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier. Je l’ai réussi. Après un an d’étude j’ai tenté le concours d’entrée à l’école des Beaux Arts de Paris que j’ai réussi.

Tout en continuant le cursus des Beaux Arts ma curiosité m’a poussée à suivre des cours d’Arts Plastiques à la Sorbonne.

Quand je suivais les cours d’Arts Plastiques, il était préférable de ne pas dire que je suivais parallèlement les cours des Beaux Arts et vice versa.

En Arts Plastiques, il n’était pas nécessaire de savoir bien dessiner mais il était nécessaire de philosopher. Les mots, les concepts étaient primordiaux.

Aux Beaux Arts, j’ai expérimenté  toutes les techniques de la peinture pour dégager mon propre style, cela me plaisait formidablement .

J’ai également étudié son histoire et quoi faire avec  ….

En ce qui me concerne j’ai appris beaucoup des deux enseignements et je n’en renie aucun. J’ai toujours été quelqu’un d’atypique . Il est difficile de me classer et de me mettre dans une petite case.

La vie de bohème étant ce qu’elle était, j’ai commencé a enseigner …

On m’appelait alors Mademoiselle La Professeur de dessin.

Très vite le monde artistique a évolué  on m’a  donné du Madame La Professeur d’Arts Plastiques.

Le terme d’Arts Plastiques parfois Nommés « Arts visuels » dans certains départements de France viendrait de la  traduction d’un texte du philosophe Kant. Il englobe  toutes les activités esthétiques ou poétiques au travers de productions diverses, qu’elles soient à plat ou bien en volume.

L’Art contemporain était sorti du cadre étroit de la feuille de dessin ou bien de la toile. A lui, toutes les conquêtes, tous les supports,  tous les espaces et toutes les explorations possibles. Il ne s’agissait pas de faire du beau, du bien, de l’émotion, mais , de la réflexion et de  l’expérimentation …

Sa devise : –  Pas de limite –

C’était  devenu de l’Art expérimental, pour le meilleur et pour le pire (le pire pour ma part, cela a toujours été de faire du trash, du toc , de la  provocation , de  nuire à autrui d’une manière ou d’une autre  en ne le respectant pas).

Je ne parlerais que du meilleur car, le pire, tout le monde sait le reconnaître et  le condamner  .

Le meilleur laisse à l’artiste une possibilité infinie d’expression.

Il est  en quelque sorte un « éveilleur » un magicien qui donne à voir et à réfléchir.

Il fait jaillir des questionnements….

Il doit mettre des mots sur sa démarche pour lui, mais aussi pour être lisible par le plus grand  public possible.

Ce qui fait la qualité d’un artiste, ce n’est pas sa valeur marchande basée sur quoi au juste ?  mais, la continuité dans sa recherche personnelle.

Ce qui m’a toujours paru indécent, c’est de voir la côte d’un artiste grimper après sa mort surtout quand, de sa vie, il n’a rien vendu.

Je pense à  Van goth et à sa pauvre vie.

Dans sa petite tombe d’Auvers sur Oise, il doit se retourner et il y en a d’autres .

Ma démarche personnelle est contenue dans le titre du site *verslecentre*Je suis sur le chemin. Je signe souvent avec ce dénominatif.

Je n’avance pas toujours à la même allure, parfois, je fais des pauses, parfois je fais un pas de côté mais, l’instant d’après je me ressaisis et je continue ma route.

Au travers de mes créations (peintures, écritures, photographies) je suis à la recherche, de la beauté, de l’essentiel,en me servant de la concentration et de la méditation.

Tout a une signification. Quand j’écris de la poésie, un mot évoque une image, une forme, une couleur, une saveur peut être un parfum, il faut lire le blanc  entre les lettres et aussi le blanc entre les mots …

En peinture, en ce moment je travaille beaucoup autour de formes circulaires, des mandalas, mais cela peut varier selon mon inspiration, le thème de ma démarche restant le même.

Quand je fais une série de photos sur un thème la photo raconte une histoire mais la frange de blanc entre deux instantanés est tout aussi importante parce qu’elle exprime la continuité entre les deux photos .

En ce qui me concerne, en photographie, J’aime photographier les fleurs car ce sont des objets de beauté et de méditation, chacune, par sa forme et sa couleur dégage une énergie particulière et apporte du bonheur à qui sait la regarder. j’aime  aussi saisir  l’instant présent quand il est dense avant qu’il ne s’évanouisse .  C’est un instant de grâce à partager tel quel.

J’aime aussi capter l’âme d’un lieu à travers les habitants bien sur, mais aussi à travers les signes  du passé en lien avec le présent qui racontent une histoire.

 

Verslecentre

 

 

 

Marseille riche de toute son histoire qui fait son identité.

vendredi, janvier 27th, 2012

A périr tout entier, à quoi servirait-il de naître ?

La stèle du poète Victor Gélu se situe  au bout du port de Marseille : Quai de la fraternité

L’histoire de Marseille fait son identité culturelle, rien ne s’est perdu, tout se continue…

Le musée d’histoire  de la ville de Marseille (situé au centre bourse) raconte et montre la richesse de son passé .

La très belle vierge noire de l’église Saint Maurice D’Annecy.

mercredi, septembre 21st, 2011

J’aime beaucoup cette vierge noire qui tient le monde entre ses mains et l’enveloppe de sa bienveillance universelle. J’aurais bien aimé connaître son histoire. Elle porte une tiare d’or ainsi que l’enfant jésus . Autour de sa tête brille un mandala étoilé. Par sa facture elle me fait elle me fait penser à une sainte indienne. Si vous connaissez son histoire  n’hésitez pas à la raconter.

Histoire de mur : oeuvre personnelle.La poétique de la ville : le mur vert et bleu, détail.

lundi, août 29th, 2011

Les Oblats : Un peu d’histoire

lundi, octobre 4th, 2010

cloitre-des-oblats-exposition-002-1600x1200.JPGTout au fond de la cour sous le porche à gauche, on peut voir des stèles funéraires attestant de la présence des carmélites. Une d’elles se nommait Euphrasia un prénom bien oublié.

La chapelle des Oblats :

La première pierre fut posée en 1695.

L’église fut achevée et bénie en 1701.

C’est l’oeuvre de l’architecte Thomas Veyrier disciple et neveu de Pierre Puget.

Les quatre piliers qui forment un carré et qui soutiennent la coupole représentent la terre, le monde des hommes, La coupole ronde ou ovale comme dans cette église symbolise le ciel.

Double tradition :

Contemplation, méditation et prière

Le carmel :

C’est en 1628 que le Carmel s’installe à Aix, sur les hauteurs du cours Mirabeau. Les Carmélites au nombre de 17 sont chassées au moment de la révolution en 1792 et l’église est transformée en temple de la raison, puis abandonnée.

Saint Eugène de Mazenod

En 2011 les Oblats fêteront les 150 de sa mort

Né en 1782, à Aix-en-Provence dans une famille noble, il connut une enfance dorée et insouciante.

Exilé en Italie en 1790, il revient en France en 1802, désargenté et désorienté devant un monde où tout à changé.

Un long chemin de conversion spirituelle l’amène à découvrir l’amour du Christ pour les hommes. Ses yeux s’ouvrent en même temps à la misère matérielle et spirituelle des plus pauvres.

En 1815, il est à la recherche d’un lieu pour accueillir l’association des jeunes qu’il a fondée en 1813. Le but étant de venir en aide aux miséreux de toutes conditions livrés à eux-mêmes dans les rues d’Aix et accueillir les missionnaires de la communauté. Il devra se contenter de l’ancien Carmel ayant attenant une petite église.

Le 21 mai 1861 : Eugène de Mazenod meurt à Marseille à 78 ans; il laisse aux Oblats son testament :

« Pratiquez bien parmi vous la charité, la charité, la charité, et en dehors, le zèle pour le salut des hommes »

Abbé puis évêque de Marseille . Il accompli une oeuvre immense  avec une attention spéciale pour les  plus démunis et les abandonnés de tout bord. Il était né au 53 cours Mirabeau.

Eugène de Mazenod n’a jamais vu le cloître dans la beauté de son aspect primitif qui lui a été rendue en 1988 avec l’aide des monuments de France.

décembre 1995 : Eugène de Mazenod est proclamé saint par Jean-Paul II

Aujourd’hui, la communauté des Oblats continue à faire vivre l’oeuvre du Saint homme.

J’ai particulièrement  apprécié l’accueil, l’écoute, l’ouverture,  sur le monde et  l’ouverture sur le monde des Arts.

J’ai découvert ce bel endroit, il y a quelques années, en venant assister à un concert. Par la suite, j’ai visité quelques expositions et puis me voici…

Le frère Dominique, l’aumônier des artistes, artiste et poète dans l’âme a choisi mes photos de centre de fleurs, mes poèmes et quelques peintures pour faire une grande installation auquel il a oeuvré toujours avec le sourire et une patience infinie. Je le remercie encore pour toute cette générosité.

Sur la hauteur des cimes, le chant du coucou.

samedi, juillet 11th, 2009

Déployant une infinie palette de verts, la luxuriante et sauvage montagne de Rila possède le plus haut pic de Bulgarie : Le mont Musala qui culmine à près de 3000 mètres.

Vers + 900, Jean  ressentit l’appel du divin et partit à la recherche d’un lieu tranquille et isolé  propice à la prière et à la méditation. Il s’installa dans une grotte de la montagne.

Vers +946 il devient le moine fondateur du monastère de Rila, le plus haut lieu de l’église et de la culture bulgares. Jean devint Saint Jean de Rila.

Point de repère : l’arrivée de la chrétienté dans ce pays se situe vers + 865.

Le monastère est un chef d’œuvre autant par son architecture que par sa collections d’icônes anciennes . C’est un lieu magnifique où les murs racontent des histoires sacréesouvenirs-de-bulgarie-136.JPGs.