Posts Tagged ‘mort’

En marchant dans la rue… J’entends le chant des arbres.

samedi, mai 12th, 2012

En marchant dans la rue un arbre m’a tendu un très joli poème.

Canto de los arboles

 

Se enfilan los arboles,

Se encaminan las plantas;

Sus raïces buscan el comienzo.

Cual comienzo buscan?

Serà la vida o la muerte ?

 

Sus raïces buscan la muerte profunda;

Flores y hojas buscan la vida profunda

Que se refleja en el mundo-fuego.

 

En verdad ellos cantan el viaje de la vida,

Asi, ellos se ofrecen en la tierra,

Para qué?

Para que camine la vidad

correteando a la muerte.

La vida y la muerte se llaman,

y se juntan para hacerse reir

En medio de la profundidad  de los arboles.

Ellos aplauden con sus hojas;

Asi comienza la danza

y el canto de los arboles.

Humberto Tehuacat Cuaquehuat (Poète et médecin nahtuatl  mexicain)

Traduction du poème :

Le chant des arbres

Les arbres se mettent en rang,

Les plantes se mettent en route;

Leurs racines cherchent le commencement.

Quel commencement cherchent -telle?

Celui de la vie ou celui de la mort ?

Leurs racines cherchent la mort profonde;

Les fleurs et les feuilles cherchent la vie profonde

Qui reflète dans le monde-feu.

En vérité ils chantent le voyage de la vie.

C’est ainsi qu’ils s’offrent à la terre.

Pourquoi ?

Pour que la vie avance sur la route,

poursuivant la mort.

 

La vie et la mort s’appelle,

et s’unissent pour se faire rire,

dans la profondeur des arbres.

Ils applaudissent de toutes leurs feuilles;

Ainsi commence la danse

Et le chant des arbres.Au Mexique la tradition que que la mort voyage toujours assise à notre droite.

Ce poème est aussi une poème qui parle de ce thème ; la cohabitation de la vie et de la mort.

 

Roman : Un éternel soleil de Brigitte Gladys

jeudi, mars 15th, 2012

Résumé :

Un accident  de la route terrible sur la nationale qui brise tout sur son passage. Lucile l’héroïne est très grièvement blessée, ses enfants aussi. Quand elle se réveille à l’hôpital   sa mémoire est défaillante, le passé et le présent se confondent…

A plat dos, immobilisée par une douleur immense qui lui arrache la vie… Quels sont les éléments qui l’ont poussée à survivre ? Comment arrive-ton à se remettre d’un tel drame. Où puise -t-on   la force de surmonter la souffrance et l’épreuve qui va bouleverser et changer le cours de l’ existence à jamais ? Autant de question soulevées par cet ouvrage inspiré par une douloureuse expérience de vie.

Vous trouverez plus d’informations  dans l’article que j’ai écrit le 28 juillet 2011 sur ce site.

La France détient un triste record au classement mondial des accidents de la route. Elle se classe troisième . Il y-a beaucoup de morts bien sur, mais aussi beaucoup de personnes qui, tout comme moi, survivent avec un handicap à vie.

Je serai présente au salon du livre de Paris. Je dédicacerai mon ouvrage dimanche 18 mars de 10heures à 13 heures stand Edilivre : E 69

 

 

Mandala-poésie à quatre feuilles et anneau d’or .

mercredi, août 10th, 2011

Porte bonheur la poésie ?

Porte amour la poésie ?

Porte la vie la poésie ?

Porte la mort ?

Le temps passe

Les mots s’effacent un peu

virent au bleu

-fleurs bleues-

virent au violet

-violettes-

Je les chasse

Ils persistent

Ils insistent

Laissent une trace

et reviennent

en anneau d’or

-On s’aime-

Je suis née mariée,

mariée à la poésie

Pour le pire

Faut-il en rire?

Pour le meilleur

 

J’offre mon coeur

-Porte amour-

La poésie

-Porte bonheur-

Page et illustration tiré du site http://arbrealettres.wordpress.com

 

Certitude

Si réelle est la blanche lumière
de cette lampe, réelle
la main qui écrit, sont-ils réels
les yeux qui regardent ce qui est écrit?

D’un mot à l’autre
ce que je dis s’évanouit.
Je sais que je suis vivant
entre deux parenthèses.

***

Cerceza

Si es real la luz blanca
de esta lámpara, real
la mano que escribe, ¿son reales
los ojos que miran lo escrito?

De une palabra a la otra
to que digo se desvanece.
Yo sé que estoy vivo
entre dos paréntesis.

(Octavio Paz)

Illustration

 

Commentaires

Brigitte a dit

11 août 2011 à 4:20

D’un mot à l’autre
Ce que je dis s’évanouit…

Belle photo de page écrite et beau poème aussi.
Les mots dits s’envolent peut être mais, la feuille blanche accueille et recueille les mots de toutes les couleurs pour y laisser une trace vivante….
Savoir écrire, c’est merveilleux parce que la mémoire du dire est volatile, les mots déposent une empreinte…
Un de mes grand-pères ne savait pas écrire il signait avec une croix. Je réalise que j’ai beaucoup de chance de savoir écrire.

Répondre
  • Arbrealettres a dit

    11 août 2011 à 10:11Oui RIEN ne reste au final de tous ces mots sauf quelques auteurs ou poètes qui persisteront un peu plus longtemps… c’est la vie!
    Qu’importe écrire même pour soi oui quel privilège
    Merci Brigitte de ce passage en P’OASIS (-:

 

 

 

Une chanson en forme de poème de Polnareff que j’aime beaucoup en partage.

samedi, août 6th, 2011

De la mort à la vie et de la vie à la vie …. Un éternel soleil mon ouvrage paru chez Edilivre.

jeudi, août 4th, 2011

Un terrible accident de voiture sur la nationale qui brise tout sur son passage. Un évènement imprévu qui fait basculer sa vie dans un cauchemar  noir et absolu.

Le choc effroyable, un cri déchirant , la douleur implacable qui vous broie les os, la perte connaissance. La vie qui s’en va.

Plus tard, le réveil confus, la mémoire est défaillante, le passé et le présent se confondent. Immobilisée à plat dos, écrasée de douleur…. Vivre ou mourir, mourir ou vivre ?

Quels sont les éléments qui m’ont poussée à survivre ?

Il aurait été si facile de basculer de l’autre côté et de dire comme le poète désespéré Pavese : « Et la mort viendra et elle aura  tes yeux ». Le poète a écrit ces vers en pensant à la femme qui l’a abandonné.

Où ai-je- puisée la force pour surmonter la souffrance et cette épreuve qui va bouleverser et changer mon existence à jamais ?

Ce sont les questions soulevées dans cet ouvrage inspiré par une douloureuse expérience de vie.

La mort est au bout du chemin, c’est le sort de tout un chacun mais, il faut  continuer son chemin en se tenant debout  et créér sans relâche.  La mort n’est pas le but ultime c’est juste un passage, autant vaut-t-il que cela soit un beau passage.

Moi, j’aimerais la mort soit douce, sans cri, qu’elle arrive à petit pas, que j’ai le temps de l’en-visager, de l’apprivoiser  alors, j’entrerai en méditation pour atteindre l’extase.

j’aimerais partir sans souffrance. La pire des morts, c’est quand il y a violence et qu’elle vous surprend sans prévenir.

La couverture de mon ouvrage est une oeuvre personnelle.

No soy de aqui, ni soy de alla (je ne suis pas d’ici, je ne suis pas là-bas) Une très belle chanson de Facundo Cabral (1937-2011))

jeudi, juillet 14th, 2011

Je viens de découvrir cette chanson et cette vidéo très émouvante que je mets en partage.

Un texte fort et poétique , une voix si douce et si mélodieuse.

Honoré du titre de « messager mondial de la paix » par l’UNESCO en 1996  pour ses messages et ses prises de position.

Le refrain parle d’un sujet qui m’est cher : L’identité

Je ne suis pas d’ici, je ne suis pas de là-bas

Je n’ai pas d’âge

Mon avenir c’est d’être heureux

C’est ma  couleur d’ identité.

Une identité qu’il ne définit ni par son nom ni par son lieu de naissance.

http://www.youtube.com/watch?v=xD3G6eM3tPI&feature=related

La poésie est universelle, elle n’a pas de pays, elle n’a pas de frontière, elle est libre de voyager dans l’espace et dans le temps, la poésie est au centre parce qu’elle touche cette petite parcelle d’infini qui brille dans notre coeur. telle est ma définition de la poésie.

Sa poésie écrite et chantée est d’ailleurs comme d’ici, elle est émouvante et libre et libre de se déplacer dans le temps et dans l’espace c’est ainsi que nous pouvons l’écouter aujourd’hui , ici à des milliers de kilomètres de l’Argentine le pays natal de Facundo Cabral.

Le poète n’est pas mort tout à fait, vive le poète et vive la poésie !!!

Pause sur le poète chanteur argentin qui nous a quitté de la même manière que le poète Garcia Lorca nous a quitté

mardi, juillet 12th, 2011

Très émouvant ce poème chanté : Le jour où je partirai.

La mort voyage toujours à notre droite, sans doute le savait-il ?

Magnifique poème et magnifique vidéo ….

 

Dans ce pays là on honore particulièrement la vierge et les morts.

dimanche, février 13th, 2011

hyere-035.JPG