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Philosophons un peu…

jeudi, octobre 11th, 2012

L’hors d’une réunion d’auteurs j’ai échangé mon roman contre un autre écrit par Jacques   Djian  édité chez  Edilivre.

Le titre en est : L’autre dieu

Je mets un extrait de cet ouvrage en partage;

Certains passages sont tirés d’un cous de Victor Delbos à la Sorbonne.

 

Mais que dois je faire pour être sûr d’être heureux ?

Eh bien, nous allons apprendre avec Spinoza, comment faire notre bonheur, notre vrai bonheur. Car, en fait, tout est là : nous recherchons tous notre bonheur. Car, en fait,tout est là : Nous recherchons tous notre bonheur.

Spinoza examine d’abord, en ce premier chapitre, quelles sortes de bien poursuivent communément la majorité des hommes : « richesse, honneurs, plaisirs des sens. Or chacun d’eux distrait l’esprit de toute pensée relative à un autre bien…. Après la jouissance physique vient une tristesse profonde qui, si elle n’asservit pas l’esprit le trouble et l’engourdit.

La poursuite de la richesse enchaîne l’esprit, surtout quand on la recherche exclusivement pour elle -même, parce qu’alors on lui donne rang de souverain bien. Quant aux honneurs, ils attirent et fixent l’esprit avec encore plus de force, car on considère toujours que c’est un bien en soi , une sorte de fin dernière à laquelle tout se rapporte. De plus, contrairement au plaisir, l’argent et les honneurs ne contiennent pas de regret plus on en a plus s’accroît la joie ; c’est pourquoi nous sommes entraînés à les accumuler;  par contre quand nous sommes par hasard frustrés dans notre espoir, nous sommes remplis d’une profonde tristesse. Enfin les honneurs sont un piège subtil parce que  pour les atteindre, il faut diriger sa vie selon l’opinion de la foule, c’est-à-dire fuir ce que fuit le vulgaire, et rechercher ce qu’il recherche.

Ainsi la poursuite des richesses, les honneurs, plaisirs des sens, fait perdre la tranquillité et l’indépendance. Ces joies sont pourries, avec un arrière goût de tristesse. Elles peuvent même faire perdre la vie tout court. (T.R.E paragraphe 3)

« En réalité, toute notre félicité ou notre misère ne résident qu’en un seul point : à quelle sorte d’objet sommes-nous attachés par l’amour ? …. Quand nous aimons des choses périssables, toutes les passions sont notre partage ; surviennent la crainte, la haine, le trouble de l’âme  Mais l’amour allant à une chose éternelle et infinie nourrit l’âme d’une joie pure, libérée de toute tristesse.(T.R.E paragraphe 3). En outre , l’objet infini se donne à tous, et, loin de s’affaiblir, augmente encore par une possession commune » (Ethique, V, 20)

Ce bien sans mesure, que Spinoza nous annonce consiste en la connaissance de l’union qu’à l’âme avec la nature entière…

Roman : Un éternel soleil de Brigitte Gladys

jeudi, mars 15th, 2012

Résumé :

Un accident  de la route terrible sur la nationale qui brise tout sur son passage. Lucile l’héroïne est très grièvement blessée, ses enfants aussi. Quand elle se réveille à l’hôpital   sa mémoire est défaillante, le passé et le présent se confondent…

A plat dos, immobilisée par une douleur immense qui lui arrache la vie… Quels sont les éléments qui l’ont poussée à survivre ? Comment arrive-ton à se remettre d’un tel drame. Où puise -t-on   la force de surmonter la souffrance et l’épreuve qui va bouleverser et changer le cours de l’ existence à jamais ? Autant de question soulevées par cet ouvrage inspiré par une douloureuse expérience de vie.

Vous trouverez plus d’informations  dans l’article que j’ai écrit le 28 juillet 2011 sur ce site.

La France détient un triste record au classement mondial des accidents de la route. Elle se classe troisième . Il y-a beaucoup de morts bien sur, mais aussi beaucoup de personnes qui, tout comme moi, survivent avec un handicap à vie.

Je serai présente au salon du livre de Paris. Je dédicacerai mon ouvrage dimanche 18 mars de 10heures à 13 heures stand Edilivre : E 69

 

 

Une philosophie de vie.

lundi, août 8th, 2011

Voir dans chaque grain de sable un monde

et dans chaque fleur un champ de paradis.

Citation de william Blake  poète anglais.

Vous en saurez plus en lisant mon ouvrage intitulé un éternel soleil.

La fleur de roncier

Elle s’épanouie le long de la voie férrée

De rose délicatement parée

Merveilleusement architecturée

Délicieusement ouvragée

Elle offre du bonheur

à qui sait la regarder.

Je n’en vois pas les épines.

 

 

D’un éternel soleil à un autre. Publication de mon ouvrage : Un éternel soleil aux éditions Edilivre.

jeudi, juillet 28th, 2011

Un éternel soleil

Un éternel soleil.

Publication de mon ouvrage aux éditions Edilivre.

J’ai commencé son écriture  bien avant l’ouverture de mon site vers le centre.

Au début, après mon accident, quand j’ai pu tenir un stylo, je souhaitais mettre des mots sur la souffrance (physique et morale).  Je voulais la banderiller,la dépecer, la mettre à mort, pour qu’elle me laisse  tranquille. Revivre enfin, oublier l’accident, le handicap , la douleur, la solitude…

Les mots sont venus noircir des pages et des pages et cela a duré longtemps. Un jour, j’en ai eu assez d’écrire sur ce thème.

J’ai alors déposé mon cahier sur une étagère.

Plus tard, j’ai éprouvé le besoin d’écrire sur le bonheur et tout ce qui le caractérisait à mes yeux et les mots sont venus éclairer et fleurir des feuilles et des feuilles blanches. Puis, j’ai déposé ce nouveau cahier sur la même étagère.

Le temps a passé.

Des mois et des mois se sont écoulés l’étagère a tenu bon. J’ai repris mes deux cahiers. Je les ai relus. J’en ai repris un troisième et l’inspiration m’est venue , j’ai alors rédigé mon ouvrage presque d’une traite. Chapitre un, chapitre deux, chapitre trois.

Je n’étais pas prête pour le publier, j’ai à nouveau déposé mon manuscrit sur l’étagère. Le temps a passé. Un jour, une amie professeur de lettres est venue me rendre visite. Je lui ai proposé de lire mon ouvrage.

Elle l’a lu et m’a encouragée à le publier. Je n’étais toujours pas décidée à le faire et, à nouveau, j’ai déposé mon manuscrit sur la même étagère.

Des mois et des mois ont encore filé, puis, ma fille l’a découvert et a souhaité le lire.

Elle l’a trouvé très émouvant et m’a dit :  Tu devrais le publier.

C’est ainsi que je me suis décidée.

Les Editions Edilivre m’ont  donnée la possibilité de participer à l’élaboration de  l’ouvrage. Cela m’a beaucoup plu. J’ai choisi une de mes peintures pour la couverture.

En le  lisant vous comprendrez pourquoi j’écris si régulièrement sur le site vers le centre.

Bonne lecture.

J’associe à cette présentation trois morceaux de musique.

Un morceau flamboyant de De Falla qui s’appelle danse de la vie brève. Il est d’une beauté solaire  habillé de vibrantes notes colorées, un morceau habité de bonheur et si la vie n’est qu’un passage plus ou moins long, alors, vivons là ainsi, chaque jour est un nouveau jour…. Cette pièce est interprétée brillamment par le violoniste Patrick shemla .

 

Et puis aussi deux autres morceaux de Keith Jarrett que j’écoutais en boucle durant mon hospitalisation et qui me permettaient de m’élever et de m’évader vers un monde lumineux et merveilleux. Il me faisaient oublier ma souffrance.

Saircases : http://www.youtube.com/watch?v=bHKjaf5VvFA

 

 

http://www.edilivre.com/eternel-soleil-brigitte-gladys.html

Qui chuchote au soleil toute la beauté des jardins du monde

samedi, février 19th, 2011

001.JPGCette couleur là je l’associerais à une écriture poétique qui m’est venue en pensant à lui et à une peinture de matin de printemps sur jardins en fleurs.

« J’étais interne au lycée. Il était externe. Je ne le voyais que pendant les cours et la récréation. La vie de pensionnaire était morose . C’était comme un soleil pour moi et chaque matin j’attendais avec impatience son retour. Nous parlions pas, nous parlions peu mais, chaque geste était un aveu, notre communication était légère, intuitive, divine, magique, mon regard éclairait son regard et ses lèvres me répondaient toujours par une secrète parole d’amour, ses mouvements étaient des murmures que moi seule comprenais et qui faisaient éclore chaque jour un bonheur nouveau…

J’aimais l’ange en lui, il aimait l’ange en moi… Nous marchions sur des chemins de lumière.

Devant nous s’étendaient des jardins sans limite qui chuchotaient au soleil toute la beauté des matins du monde. J’étais sa divine amie il était mon éternel amour. »

Passage tiré de mon ouvrage publié  chez Edilivres : Un éternel soleil avec comme nom de plume Brigitte Gladys.

Je l’associerais aussi à un beau montage vidéo avec Charlie Chaplin : The king of the tramps.

Quand Charlie fait le clown, il a l’inspiration et la grâce d’un ange, il est drôle et merveilleux dans sa créativité.

Les images sont en noir et blanc mais tout est joyeux et en couleurs, les mouvements, la musique et les mots chantés inventés… Quand à la peinture à laquelle je l’associe, c’est une oeuvre personnelle.

http://www.youtube.com/watch?v=_Oalhd3TgAw&NR=1

Le monastère de Rila en Bulgarie. De magnifiques croix ouvragées découpent le ciel.

samedi, juillet 11th, 2009

antibes-et-bulgarie-013.JPG