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La souffrance, un lien …

dimanche, août 19th, 2018

La souffrance est un lien intime qui vous veut du mal.

Nous avons tous été confronté à elle ne serait ce que par le traumatisme de la naissance. Ce traumatisme est souvent minimisé par la douceur et l’amour des bras des parents qui vous accueillent. Parfois, il est empiré, si vous n’êtes pas un enfant désiré et si l’on vous rejette.

Quand je suis arrivée ma mère ne voulait pas d’enfant, (sans doute avait elle ses raisons) elle a essayé de me faire passer sans succès, cela n’a pas marché. J’étais accroché à la vie et je voulais la vivre, même si le prix à payer en serait le prix fort.

 

J’ai été la dernière à lui dire adieu, sans doute m’attendait elle ?  avait elle besoin de mon pardon pour partir ?

Un petit enfant aime sa mère et attend de l’amour d’elle.

C’est très difficile de pardonner à quelqu’un qui vous a fait beaucoup de mal. Je lui est pardonné. Je l’ai appelé maman… Elle s’est éteinte peu de temps après.

Son visage s’est détendue, je sais qu’elle était en paix.

 

Son manque d’affection, sa maltraitance ont été comme une marque de fabrique. Même si, dans ma malchance, j’ai eu le bonheur d’être entourée et aimée par mes grands parents jusqu’à l’âge de six ans, J’ai été très tôt conditionnée à la souffrance, et au rejet.

Au cours de ma vie, j’ai manqué de confiance en moi. J’ai connu la dépression, l’anorexie et de nombreux abandons sentimentaux et pour terminer ce terrible accident accompagné d’atroces souffrance. J’ai du réapprendre à écrire à marcher. J’ai eu plusieurs opérations et suis restée hospitalisée pendant des mois. J’en conserve toujours des séquelles et quand le vent du Nord souffle, je préfère ne pas sortir car, il ravive mes douleurs.

Je ne me plains presque jamais et j’affiche la plupart du temps un large sourire en guise de bouclier protecteur.

Je n’ai pas reproduit le schéma de ma mère. J’ai donné beaucoup d’affection à mes deux enfants qui me le rendent bien.

J’ai aimé le métier que j’ai exercé que j’ai exercé avec passion.  Les élèves que j’ai eu, je les ai aimé  comme si c’était mes enfants. J’ai constaté , que beaucoup manquaient d’écoute et d’affection qu’ils viennent d’un milieu ou d’un autre.

J’ai été appréciée par eux et j’ai été heureuse dans mon travail.

 

Quelques extraits sur la douleur tirés de mon roman « Un éternel soleil »

-Obsédante, insupportable, rebelle la douleur siégeait toujours dans mon corps abîmé-

-J’étais figée sur le dos, incapable de me déplacer d’un millimètre, rongée par une douleur lancinante, sourde, implacable-

-Silence meurtri, silence de mort, paupières closes, bouche fermée…

Tiens toi tranquille ma douleur, tiens toi tranquille, tiens toi à distance, ne soit pas noire, lourde, intraitable et cruelle…

-Ce sont des brûlures, parfois des morsures, parfois des déchirures ou bien de véritables décharges électriques.

Celui qui connaît la douleur profonde, la douleur récurrente (physique ou psychique) connaît aussi la solitude la vraie solitude.

La douleur ce n’est pas quelque chose que l’on va partager en famille, ce n’est pas un gâteau, personne n’en veut.

On ne peut pas non plus la partager avec ses amis, cela fait fuir et cela n’intéresse personne.

On peut bien sur trouver l’oreille compatissante de professionnels de santé mais, une fois que l’on a payé et fermé la porte du cabinet, à nouveau, on se retrouve seul face à elle.

Heureusement, il y a toutes sortes de techniques pour la tenir à distance et souffrir moins. Depuis que j’ai commencé ce blog mandalas et relaxation, j’en ai abordé plusieurs, ne serait ce que l’écriture  (…………….) Elles sont toutes bien, elles calment à des niveaux différents.

Aujourd’hui, pour moi celles qui réussissent le mieux à couper le cercle vicieux de la souffrance, ne serait que pour un temps, ce serait la méditation avec comme support un mandala, la méditation en pleine conscience en accord avec la merveilleuse nature et surtout l’auto hypnose.

Face à la douleur qui vous revient comme un boomerang, face à ce lien intime qui vous veut du mal on est seul mais, on peut travailler certaines techniques pour l’ignorer et la transformer en mieux.

Et c’est ainsi que je ne cesse de me dire que la vie est merveilleuse, que la nature est admirable, que c’est un cadeau et qu’elle vaut la peine d’être vécue.

 

Les choses simples de la vie sont parmi les plus belles.

D’un éternel soleil à un autre. Publication de mon ouvrage : Un éternel soleil aux éditions Edilivre.

jeudi, juillet 28th, 2011

Un éternel soleil

Un éternel soleil.

Publication de mon ouvrage aux éditions Edilivre.

J’ai commencé son écriture  bien avant l’ouverture de mon site vers le centre.

Au début, après mon accident, quand j’ai pu tenir un stylo, je souhaitais mettre des mots sur la souffrance (physique et morale).  Je voulais la banderiller,la dépecer, la mettre à mort, pour qu’elle me laisse  tranquille. Revivre enfin, oublier l’accident, le handicap , la douleur, la solitude…

Les mots sont venus noircir des pages et des pages et cela a duré longtemps. Un jour, j’en ai eu assez d’écrire sur ce thème.

J’ai alors déposé mon cahier sur une étagère.

Plus tard, j’ai éprouvé le besoin d’écrire sur le bonheur et tout ce qui le caractérisait à mes yeux et les mots sont venus éclairer et fleurir des feuilles et des feuilles blanches. Puis, j’ai déposé ce nouveau cahier sur la même étagère.

Le temps a passé.

Des mois et des mois se sont écoulés l’étagère a tenu bon. J’ai repris mes deux cahiers. Je les ai relus. J’en ai repris un troisième et l’inspiration m’est venue , j’ai alors rédigé mon ouvrage presque d’une traite. Chapitre un, chapitre deux, chapitre trois.

Je n’étais pas prête pour le publier, j’ai à nouveau déposé mon manuscrit sur l’étagère. Le temps a passé. Un jour, une amie professeur de lettres est venue me rendre visite. Je lui ai proposé de lire mon ouvrage.

Elle l’a lu et m’a encouragée à le publier. Je n’étais toujours pas décidée à le faire et, à nouveau, j’ai déposé mon manuscrit sur la même étagère.

Des mois et des mois ont encore filé, puis, ma fille l’a découvert et a souhaité le lire.

Elle l’a trouvé très émouvant et m’a dit :  Tu devrais le publier.

C’est ainsi que je me suis décidée.

Les Editions Edilivre m’ont  donnée la possibilité de participer à l’élaboration de  l’ouvrage. Cela m’a beaucoup plu. J’ai choisi une de mes peintures pour la couverture.

En le  lisant vous comprendrez pourquoi j’écris si régulièrement sur le site vers le centre.

Bonne lecture.

J’associe à cette présentation trois morceaux de musique.

Un morceau flamboyant de De Falla qui s’appelle danse de la vie brève. Il est d’une beauté solaire  habillé de vibrantes notes colorées, un morceau habité de bonheur et si la vie n’est qu’un passage plus ou moins long, alors, vivons là ainsi, chaque jour est un nouveau jour…. Cette pièce est interprétée brillamment par le violoniste Patrick shemla .

 

Et puis aussi deux autres morceaux de Keith Jarrett que j’écoutais en boucle durant mon hospitalisation et qui me permettaient de m’élever et de m’évader vers un monde lumineux et merveilleux. Il me faisaient oublier ma souffrance.

Saircases : http://www.youtube.com/watch?v=bHKjaf5VvFA

 

 

http://www.edilivre.com/eternel-soleil-brigitte-gladys.html

Méditation, concentration, relaxation, état sophronique .

vendredi, décembre 4th, 2009

Ma définition.

Suite.

Au bout de la nuit, il y a le jour.

J’ai eu la malchance et la chance d’avoir ce terrible accident de voiture et de survivre.

Je me suis retrouvée immobilisée, grabataire en proie à des souffrances atroces. 60 jours à plat dos en ne pouvant bouger que la main gauche.

Un vrai cauchemar autant causé par la douleur physique que par la douleur psychologique.  Il m’était aussi impossible de m’occuper de mes enfants. Mon bébé avait 4mois. Mon métier c’était peintre et professeur d’Arts . Autant de malchance que pour Frida Khalo sauf, qu’elle au moins, avait la main et le bras droit pour peindre sa douleur.

Comment ai je réussi à m’en sortir ?

Je suis restée longtemps en soins intensifs entre la vie et la mort, dans cette pièce, il n’y avait pas la moindre fenêtre pour voir un bout de ciel bleu. C’était triste et sombre.

Je ne savais pas utiliser ce merveilleux outil qu’est la respiration mais, en temps que peintre j’avais toujours eu le don d’observation et de visualisation, je m’en suis servi pour moins souffrir et sortir de la prison dans laquelle je me trouvais.

Je me suis concentrée sur mes souvenirs heureux. Je me suis souvenue de la douceur et des trésors de bonheur que la nature m’avait apportée. En fermant les yeux, par la pensée soutenue, je marchais à nouveau dans la campagne, le ciel était azuré, l’air était frais, c’était magique, j’y étais. J’étais sortie de l’hopital .  Debout, un pied se posait devant l’autre, j’avançais. je sentais toutes les odeurs  de la terre et des blés qui doraient à vu d’oeil.  Le parfum de miel des fleurs aux mille couleurs me titillait les narines.  Je marchais  à nouveau, j’oubliais ma situation, puis, je prenais le temps de m’assoir au pied d’un arbre pour m’émerveiller de la beauté d’un coucher de soleil.

En me concentrant sur ces souvenirs heureux et en utilisant la visualisation, j’oubliais mon malheur et je me préparais  à guérir et un jour j’ai remarché à nouveau…

J’ai donc utilisé la concentration et la visualisation et même l’état sophronique (auto-hypnose) avant même de les avoir appris . Peut être que vous aussi vous avez en vous la capacité de trouver des solutions pour vous sortir de situations critiques.

La concentration : On obtient la concentration en demandant au cerveau de chasser le galop des pensées négatives qui trottent dans la tête pour trouver le calme intérieur. Je sais, ce n’est pas toujours facile.

On peut y arriver en se focalisant sur un objet, une belle fleur ou un dessin de mandala en couleurs…. On obtient alors un état de paix. La deuxième étape pour sortir de l’épreuve, c’est de se concentrer sur le résultat positif que l’on attend, se projeter dans l’avenir et voir l’objectif atteint.

Après la nuit, le jour se lève toujours.

Demain, la suite.

Vous trouverez plus de détails dans un ouvrage que je viens de publier.

La technique de mise en sophronisation est bien décrite.

Un éternel soleil aux éditions Edilivres. Nom de plume Brigitte Gladys.

« Vers le centre » nom de plume est réservé au site et à la poésie.

Une éditrice m’a fait remarquer que « verslecentre » ce n’était pas trop tendance, ah!  La mode ! ——-****—–***