Posts Tagged ‘monde’

La très belle vierge noire de l’église Saint Maurice D’Annecy.

mercredi, septembre 21st, 2011

J’aime beaucoup cette vierge noire qui tient le monde entre ses mains et l’enveloppe de sa bienveillance universelle. J’aurais bien aimé connaître son histoire. Elle porte une tiare d’or ainsi que l’enfant jésus . Autour de sa tête brille un mandala étoilé. Par sa facture elle me fait elle me fait penser à une sainte indienne. Si vous connaissez son histoire  n’hésitez pas à la raconter.

Une philosophie de vie.

lundi, août 8th, 2011

Voir dans chaque grain de sable un monde

et dans chaque fleur un champ de paradis.

Citation de william Blake  poète anglais.

Vous en saurez plus en lisant mon ouvrage intitulé un éternel soleil.

La fleur de roncier

Elle s’épanouie le long de la voie férrée

De rose délicatement parée

Merveilleusement architecturée

Délicieusement ouvragée

Elle offre du bonheur

à qui sait la regarder.

Je n’en vois pas les épines.

 

 

D’un éternel soleil à un autre. Publication de mon ouvrage : Un éternel soleil aux éditions Edilivre.

jeudi, juillet 28th, 2011

Un éternel soleil

Un éternel soleil.

Publication de mon ouvrage aux éditions Edilivre.

J’ai commencé son écriture  bien avant l’ouverture de mon site vers le centre.

Au début, après mon accident, quand j’ai pu tenir un stylo, je souhaitais mettre des mots sur la souffrance (physique et morale).  Je voulais la banderiller,la dépecer, la mettre à mort, pour qu’elle me laisse  tranquille. Revivre enfin, oublier l’accident, le handicap , la douleur, la solitude…

Les mots sont venus noircir des pages et des pages et cela a duré longtemps. Un jour, j’en ai eu assez d’écrire sur ce thème.

J’ai alors déposé mon cahier sur une étagère.

Plus tard, j’ai éprouvé le besoin d’écrire sur le bonheur et tout ce qui le caractérisait à mes yeux et les mots sont venus éclairer et fleurir des feuilles et des feuilles blanches. Puis, j’ai déposé ce nouveau cahier sur la même étagère.

Le temps a passé.

Des mois et des mois se sont écoulés l’étagère a tenu bon. J’ai repris mes deux cahiers. Je les ai relus. J’en ai repris un troisième et l’inspiration m’est venue , j’ai alors rédigé mon ouvrage presque d’une traite. Chapitre un, chapitre deux, chapitre trois.

Je n’étais pas prête pour le publier, j’ai à nouveau déposé mon manuscrit sur l’étagère. Le temps a passé. Un jour, une amie professeur de lettres est venue me rendre visite. Je lui ai proposé de lire mon ouvrage.

Elle l’a lu et m’a encouragée à le publier. Je n’étais toujours pas décidée à le faire et, à nouveau, j’ai déposé mon manuscrit sur la même étagère.

Des mois et des mois ont encore filé, puis, ma fille l’a découvert et a souhaité le lire.

Elle l’a trouvé très émouvant et m’a dit :  Tu devrais le publier.

C’est ainsi que je me suis décidée.

Les Editions Edilivre m’ont  donnée la possibilité de participer à l’élaboration de  l’ouvrage. Cela m’a beaucoup plu. J’ai choisi une de mes peintures pour la couverture.

En le  lisant vous comprendrez pourquoi j’écris si régulièrement sur le site vers le centre.

Bonne lecture.

J’associe à cette présentation trois morceaux de musique.

Un morceau flamboyant de De Falla qui s’appelle danse de la vie brève. Il est d’une beauté solaire  habillé de vibrantes notes colorées, un morceau habité de bonheur et si la vie n’est qu’un passage plus ou moins long, alors, vivons là ainsi, chaque jour est un nouveau jour…. Cette pièce est interprétée brillamment par le violoniste Patrick shemla .

 

Et puis aussi deux autres morceaux de Keith Jarrett que j’écoutais en boucle durant mon hospitalisation et qui me permettaient de m’élever et de m’évader vers un monde lumineux et merveilleux. Il me faisaient oublier ma souffrance.

Saircases : http://www.youtube.com/watch?v=bHKjaf5VvFA

 

 

http://www.edilivre.com/eternel-soleil-brigitte-gladys.html

Vers l’union : Un magnifique poème d’un grand maître Soufi andalou (1165-1240)

mardi, juillet 19th, 2011

En rangeant ma bibliothèque je viens de retrouver fort à propos ce merveilleux poème en accord avec  ma nature mystique .

Je le mets en partage.

Vers l’union

Ecoute, ô bien-aimé !

Je suis la réalité du monde,

Le centre et la circonférence,

J’en suis les parties et le tout.

Je suis la Volonté établie entre le ciel et la terre,

Je n’ai créé en toi la perception

que pour être l’objet de Ma perception.

Si donc tu Me perçois, tu te perçois toi même

mais tu ne saurais Me percevoir à travers toi.

C’est par mon oeil que tu Me vois et que tu te vois,

ce n’est pas par mon oeil que tu peux Me concevoir.

……..

 

Bien- aimé, allons vers l’union…

Allons la main dans la main,

entrons en la présence de la Vérité,

qu’elle soit notre juge

et imprime son sceau sur notre union

à jamais.

 

Ibn ul – Arabi

No soy de aqui, ni soy de alla (je ne suis pas d’ici, je ne suis pas là-bas) Une très belle chanson de Facundo Cabral (1937-2011))

jeudi, juillet 14th, 2011

Je viens de découvrir cette chanson et cette vidéo très émouvante que je mets en partage.

Un texte fort et poétique , une voix si douce et si mélodieuse.

Honoré du titre de « messager mondial de la paix » par l’UNESCO en 1996  pour ses messages et ses prises de position.

Le refrain parle d’un sujet qui m’est cher : L’identité

Je ne suis pas d’ici, je ne suis pas de là-bas

Je n’ai pas d’âge

Mon avenir c’est d’être heureux

C’est ma  couleur d’ identité.

Une identité qu’il ne définit ni par son nom ni par son lieu de naissance.

http://www.youtube.com/watch?v=xD3G6eM3tPI&feature=related

La poésie est universelle, elle n’a pas de pays, elle n’a pas de frontière, elle est libre de voyager dans l’espace et dans le temps, la poésie est au centre parce qu’elle touche cette petite parcelle d’infini qui brille dans notre coeur. telle est ma définition de la poésie.

Sa poésie écrite et chantée est d’ailleurs comme d’ici, elle est émouvante et libre et libre de se déplacer dans le temps et dans l’espace c’est ainsi que nous pouvons l’écouter aujourd’hui , ici à des milliers de kilomètres de l’Argentine le pays natal de Facundo Cabral.

Le poète n’est pas mort tout à fait, vive le poète et vive la poésie !!!

Emily Dickinson

lundi, juin 20th, 2011

Une page prise chez Arbrealettres qui m’a fait découvrir cette merveilleuse poétesse.

Emily Dickinson poétesse américaine (1830-1886)

Ce que j’aime chez Emily c’est son inspiration , sa subtilité, sa liberté de forme et sa vision élargie et magique du monde ; elle me fait vibrer et rend visible ce qui est parfois imperceptible pour le commun des mortels;

Entre Mon Pays – et les Autres –
S’étend un Océan –
Mais – en Ambassadrices – les Fleurs –
Entre nous négocient.

***

Between My Country – and the Others –
There is a Sea –
But Flowers – negociate between us –
As Ministry.

(Emily Dickinson)

Brigitte a dit

19 juin 2011 à 8:24

Dans ce poème les fleurs ont une personnalité qui fait qu’elles créent des liens entre les uns et les autres.
Ceci dit, je ne suis pas sûre qu’elles rallient tout le monde, certains n’aiment pas les fleurs alors …
Le fait de naître dans une famille, dans un endroit vous donne une couleur, un accent qui vous détermine, et vous proclame étranger dans une autre région. Je parle par expérience .
Ma devise c’est pourtant : je suis du pays dans lequel je vis, mais cela ne marche pas comme ça …
Et puisque que c’est comme ça, je me déclare du pays des fleurs et je vais y retourner …
Un bien beau poème !!!!!

 

Yayamarieke a dit

17 juin 2011 à 3:07

Suis pas tellement fana de la traduction. Ce qu’elle exprime, je pense, c’est que les fleurs rallient tous les pays du monde. Belle pensée, mais pourquoi les fleurs et pas plutôt les hommes ? Puis « mon » pays, n’est-ce pas la terre entière ? Drôle d’idée tout de même de recevoir une étiquette de nationalité par le simple fait de naître : -))

 

 

Qui chuchote au soleil toute la beauté des jardins du monde

samedi, février 19th, 2011

001.JPGCette couleur là je l’associerais à une écriture poétique qui m’est venue en pensant à lui et à une peinture de matin de printemps sur jardins en fleurs.

« J’étais interne au lycée. Il était externe. Je ne le voyais que pendant les cours et la récréation. La vie de pensionnaire était morose . C’était comme un soleil pour moi et chaque matin j’attendais avec impatience son retour. Nous parlions pas, nous parlions peu mais, chaque geste était un aveu, notre communication était légère, intuitive, divine, magique, mon regard éclairait son regard et ses lèvres me répondaient toujours par une secrète parole d’amour, ses mouvements étaient des murmures que moi seule comprenais et qui faisaient éclore chaque jour un bonheur nouveau…

J’aimais l’ange en lui, il aimait l’ange en moi… Nous marchions sur des chemins de lumière.

Devant nous s’étendaient des jardins sans limite qui chuchotaient au soleil toute la beauté des matins du monde. J’étais sa divine amie il était mon éternel amour. »

Passage tiré de mon ouvrage publié  chez Edilivres : Un éternel soleil avec comme nom de plume Brigitte Gladys.

Je l’associerais aussi à un beau montage vidéo avec Charlie Chaplin : The king of the tramps.

Quand Charlie fait le clown, il a l’inspiration et la grâce d’un ange, il est drôle et merveilleux dans sa créativité.

Les images sont en noir et blanc mais tout est joyeux et en couleurs, les mouvements, la musique et les mots chantés inventés… Quand à la peinture à laquelle je l’associe, c’est une oeuvre personnelle.

http://www.youtube.com/watch?v=_Oalhd3TgAw&NR=1

Biodiversité : Mon trésor. Lieu, chapelle des pénitents blancs édifiée vers 1664. Aix en Provence.

samedi, octobre 16th, 2010

chapelle-des-penitents-blancs-002.JPG Jusqu’au 1er novembre l’imposante et secrète ( en dix ans, je l’ai toujours vu fermée) chapelle des pénitants ouvre ses portes pour accueillir une très riche exposition sur la biodiversité du monde visible et invisible à l’oeil nu.

1,8millions d’espèces ont été décrites, mais il en exixterait peut être 10 à 20 fois plus ! L’exposition propose d’observer les formes de  vie  à l’aide de microscopes jusqu’aux représentants les plus imposants du règne animal : Léopard, lémur, dauphin, oryx, tortues géantes …

Les Oblats : Un peu d’histoire

lundi, octobre 4th, 2010

cloitre-des-oblats-exposition-002-1600x1200.JPGTout au fond de la cour sous le porche à gauche, on peut voir des stèles funéraires attestant de la présence des carmélites. Une d’elles se nommait Euphrasia un prénom bien oublié.

La chapelle des Oblats :

La première pierre fut posée en 1695.

L’église fut achevée et bénie en 1701.

C’est l’oeuvre de l’architecte Thomas Veyrier disciple et neveu de Pierre Puget.

Les quatre piliers qui forment un carré et qui soutiennent la coupole représentent la terre, le monde des hommes, La coupole ronde ou ovale comme dans cette église symbolise le ciel.

Double tradition :

Contemplation, méditation et prière

Le carmel :

C’est en 1628 que le Carmel s’installe à Aix, sur les hauteurs du cours Mirabeau. Les Carmélites au nombre de 17 sont chassées au moment de la révolution en 1792 et l’église est transformée en temple de la raison, puis abandonnée.

Saint Eugène de Mazenod

En 2011 les Oblats fêteront les 150 de sa mort

Né en 1782, à Aix-en-Provence dans une famille noble, il connut une enfance dorée et insouciante.

Exilé en Italie en 1790, il revient en France en 1802, désargenté et désorienté devant un monde où tout à changé.

Un long chemin de conversion spirituelle l’amène à découvrir l’amour du Christ pour les hommes. Ses yeux s’ouvrent en même temps à la misère matérielle et spirituelle des plus pauvres.

En 1815, il est à la recherche d’un lieu pour accueillir l’association des jeunes qu’il a fondée en 1813. Le but étant de venir en aide aux miséreux de toutes conditions livrés à eux-mêmes dans les rues d’Aix et accueillir les missionnaires de la communauté. Il devra se contenter de l’ancien Carmel ayant attenant une petite église.

Le 21 mai 1861 : Eugène de Mazenod meurt à Marseille à 78 ans; il laisse aux Oblats son testament :

« Pratiquez bien parmi vous la charité, la charité, la charité, et en dehors, le zèle pour le salut des hommes »

Abbé puis évêque de Marseille . Il accompli une oeuvre immense  avec une attention spéciale pour les  plus démunis et les abandonnés de tout bord. Il était né au 53 cours Mirabeau.

Eugène de Mazenod n’a jamais vu le cloître dans la beauté de son aspect primitif qui lui a été rendue en 1988 avec l’aide des monuments de France.

décembre 1995 : Eugène de Mazenod est proclamé saint par Jean-Paul II

Aujourd’hui, la communauté des Oblats continue à faire vivre l’oeuvre du Saint homme.

J’ai particulièrement  apprécié l’accueil, l’écoute, l’ouverture,  sur le monde et  l’ouverture sur le monde des Arts.

J’ai découvert ce bel endroit, il y a quelques années, en venant assister à un concert. Par la suite, j’ai visité quelques expositions et puis me voici…

Le frère Dominique, l’aumônier des artistes, artiste et poète dans l’âme a choisi mes photos de centre de fleurs, mes poèmes et quelques peintures pour faire une grande installation auquel il a oeuvré toujours avec le sourire et une patience infinie. Je le remercie encore pour toute cette générosité.

mardi, septembre 21st, 2010

verslecentre-exposition-156.JPG