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L’enfant que je fus….

lundi, août 13th, 2012

Poésie trouvée dans le blog arbrealettres.

Fumée et odeur

d’un feu de bois

dans le brouillard d’automne

apparaît soudain

l’enfant

que je fus

brutale

foudroyante

conscience

des années

qui ont fui

Poète : Charles Juliet

 

Emily Dickinson

lundi, juin 20th, 2011

Une page prise chez Arbrealettres qui m’a fait découvrir cette merveilleuse poétesse.

Emily Dickinson poétesse américaine (1830-1886)

Ce que j’aime chez Emily c’est son inspiration , sa subtilité, sa liberté de forme et sa vision élargie et magique du monde ; elle me fait vibrer et rend visible ce qui est parfois imperceptible pour le commun des mortels;

Entre Mon Pays – et les Autres –
S’étend un Océan –
Mais – en Ambassadrices – les Fleurs –
Entre nous négocient.

***

Between My Country – and the Others –
There is a Sea –
But Flowers – negociate between us –
As Ministry.

(Emily Dickinson)

Brigitte a dit

19 juin 2011 à 8:24

Dans ce poème les fleurs ont une personnalité qui fait qu’elles créent des liens entre les uns et les autres.
Ceci dit, je ne suis pas sûre qu’elles rallient tout le monde, certains n’aiment pas les fleurs alors …
Le fait de naître dans une famille, dans un endroit vous donne une couleur, un accent qui vous détermine, et vous proclame étranger dans une autre région. Je parle par expérience .
Ma devise c’est pourtant : je suis du pays dans lequel je vis, mais cela ne marche pas comme ça …
Et puisque que c’est comme ça, je me déclare du pays des fleurs et je vais y retourner …
Un bien beau poème !!!!!

 

Yayamarieke a dit

17 juin 2011 à 3:07

Suis pas tellement fana de la traduction. Ce qu’elle exprime, je pense, c’est que les fleurs rallient tous les pays du monde. Belle pensée, mais pourquoi les fleurs et pas plutôt les hommes ? Puis « mon » pays, n’est-ce pas la terre entière ? Drôle d’idée tout de même de recevoir une étiquette de nationalité par le simple fait de naître : -))