Mandala de la rose couronnée de perles de diamant

octobre 16th, 2012

La rose, mandala parfait symbole d’éternel renouveau est beauté essentielle.

Ciel plombé de gris

Dans mon jardin

fleurit encore

-Ma rose préférée-

Diamants couronnés

scintillants

-Vibrations colorées-

Se mettre en harmonie avec elle.

Un objet de beauté chasse le gris, la mélancolie et illumine la vie.

 

 

Philosophons un peu…

octobre 11th, 2012

L’hors d’une réunion d’auteurs j’ai échangé mon roman contre un autre écrit par Jacques   Djian  édité chez  Edilivre.

Le titre en est : L’autre dieu

Je mets un extrait de cet ouvrage en partage;

Certains passages sont tirés d’un cous de Victor Delbos à la Sorbonne.

 

Mais que dois je faire pour être sûr d’être heureux ?

Eh bien, nous allons apprendre avec Spinoza, comment faire notre bonheur, notre vrai bonheur. Car, en fait, tout est là : nous recherchons tous notre bonheur. Car, en fait,tout est là : Nous recherchons tous notre bonheur.

Spinoza examine d’abord, en ce premier chapitre, quelles sortes de bien poursuivent communément la majorité des hommes : « richesse, honneurs, plaisirs des sens. Or chacun d’eux distrait l’esprit de toute pensée relative à un autre bien…. Après la jouissance physique vient une tristesse profonde qui, si elle n’asservit pas l’esprit le trouble et l’engourdit.

La poursuite de la richesse enchaîne l’esprit, surtout quand on la recherche exclusivement pour elle -même, parce qu’alors on lui donne rang de souverain bien. Quant aux honneurs, ils attirent et fixent l’esprit avec encore plus de force, car on considère toujours que c’est un bien en soi , une sorte de fin dernière à laquelle tout se rapporte. De plus, contrairement au plaisir, l’argent et les honneurs ne contiennent pas de regret plus on en a plus s’accroît la joie ; c’est pourquoi nous sommes entraînés à les accumuler;  par contre quand nous sommes par hasard frustrés dans notre espoir, nous sommes remplis d’une profonde tristesse. Enfin les honneurs sont un piège subtil parce que  pour les atteindre, il faut diriger sa vie selon l’opinion de la foule, c’est-à-dire fuir ce que fuit le vulgaire, et rechercher ce qu’il recherche.

Ainsi la poursuite des richesses, les honneurs, plaisirs des sens, fait perdre la tranquillité et l’indépendance. Ces joies sont pourries, avec un arrière goût de tristesse. Elles peuvent même faire perdre la vie tout court. (T.R.E paragraphe 3)

« En réalité, toute notre félicité ou notre misère ne résident qu’en un seul point : à quelle sorte d’objet sommes-nous attachés par l’amour ? …. Quand nous aimons des choses périssables, toutes les passions sont notre partage ; surviennent la crainte, la haine, le trouble de l’âme  Mais l’amour allant à une chose éternelle et infinie nourrit l’âme d’une joie pure, libérée de toute tristesse.(T.R.E paragraphe 3). En outre , l’objet infini se donne à tous, et, loin de s’affaiblir, augmente encore par une possession commune » (Ethique, V, 20)

Ce bien sans mesure, que Spinoza nous annonce consiste en la connaissance de l’union qu’à l’âme avec la nature entière…

Un objet de beauté est une joie pour toujours…

octobre 9th, 2012

A thing of beauty is a joy for ever (John Keats  1795-1821)

Ou bien encore : Beauty is truth, truth is beauty- that is all ye know on earth and all we need to know.

Soit : Beauté est vérité-voilà tout ce que l’on sait sur terre et tout ce qu’on a besoin de connaître.

John Keats est un poète délicat et romantique qui aimait la nature et les fleurs . A chaque fois que revient l’automne je pense à sa poésie intitulée : Ode to autumn.Season of mists and mellow fruitfulness!
Close bosom-friend of the maturing sun;
Conspiring with him how to load and bless
With fruit the vines that round the thatch-eaves run;
To bend with apples the mossed cottage-trees,
And fill all fruit with ripeness to the core;
To swell the gourd, and plump the hazel shells
With a sweet kernel; to set budding more,
And still more, later flowers for the bees,
Until they think warm days will never cease,
For Summer has o’erbrimmed their clammy cells.

Who hath not seen thee oft amid thy store?
Sometimes whoever seeks abroad may find
Thee sitting careless on a granary floor,
Thy hair soft-lifted by the winnowing wind;
Or on a half-reaped furrow sound asleep,
Drowsed with the fume of poppies, while thy hook
Spares the next swath and all its twined flowers;
And sometimes like a gleaner thou dost keep
Steady thy laden head across a brook;
Or by a cider-press, with patient look,
Thou watchest the last oozings, hours by hours.

Where are the songs of Spring? Ay, where are they?
Think not of them, thou hast thy music too, –
While barred clouds bloom the soft-dying day
And touch the stubble-plains with rosy hue;
Then in a wailful choir the small gnats mourn
Among the river sallows, borne aloft
Or sinking as the light wind lives or dies;
And full-grown lambs loud bleat from hilly bourn;
Hedge-crickets sing, and now with treble soft
The redbreast whistles from a garden-croft;
And gathering swallows twitter in the skies.

John Keats

http://www.youtube.com/watch?v=dRaZLelITDQ

Ci dessus une belle interprétation de ce poème.

Mandala parfait de la petite fleur mauve.

octobre 5th, 2012

Aujourd’hui c’est la sainte fleur, alors j’en ai choisi une en particulier qui me plait beaucoup et qui peut être, par sa beauté vous inspirera.

Sur les pentes de la Sainte Victoire fleurissent de merveilleuses petites fleurs mauves  circulaires, l’ordonnance des pétales est régulier et solaire. Juste  les re  garder…

Les correspondances de Manosque.

octobre 2nd, 2012

Bon jour Jean,

Dimanche premier octobre j’ai découvert ta ville, la ville où tu es né et où tu as vécu : Manosque, une belle ville, typique de cette région des hautes Alpes

.

De lourds nuages courraient très vite dans le ciel battant tantôt pavillon noir, tantôt pavillon blanc…

Ébullition et averses de pluie  d’écritures, d’écritoires…. et averses tout court. C’était le premier dimanche d’octobre. C’était l’automne.

Dans la rue grande, la rue où tu vivais enfant, l’eau de  la fontaine aux cygnes noirs était émeraude. C’est toujours un lieu de passage et il y a  toujours autant de boutiques. Ta souvenance  se promène de ci de là…. Tu ne fais de l’ombre à personne bien au contraire , tu éclaires cet endroit …

Des centaine d’énergies nouvelles sont nées de  ta belle énergie créatrice dont tu as fait preuve toute ta vie.

-L’homme qui plantait des arbres-

Une nouvelle de toi, Jean Giono, une nouvelle  que j’ai beaucoup appréciée.

Tu as semé des forêts de mots qui aujourd’hui sont immenses…

Des mots, des livres, des écrivains connus ou inconnus, il y en avait partout, tiens, moi aussi j’y étais et puis aussi Patrick Deville qui, cette après midi là  présentait son livre : Peste et choléra.

Je suis passée par ici, je suis passée par là, j’y retournerai peut être l’année prochaine.

La pensée fleurie du jour.

septembre 29th, 2012

Entre Mon Pays – et les Autres –
S’étend un Océan –
Mais – en Ambassadrices – les Fleurs –
Entre nous négocient.

***

Between My Country – and the Others –
There is a Sea –
But Flowers – negociate between us –
As Ministry.

(Emily Dickinson)

Derniers feux des beaux jours, flamboyance d’automne….

septembre 27th, 2012

Saison d’automne.

septembre 25th, 2012

Clarté d’automne

Chaussons de brume

Feuilles de ruby et d’or

_Doucement_

La nature s’endort

L’instant est un mandala à vivre pleinement.

septembre 20th, 2012

J’aime méditer sur les sentiers,

respiration, inspiration

tous mes sens sont en éveil

le soleil fait de l’accrobranche sur les pins

les oiseaux se répondent gaiement

la lumière est douce et parfumée

fleurs de thym de romarin de serpolet

tapisserie de fleurs étoilées zinzolin

conscience du frémissement de l’air

conscience du bleu du ciel

conscience de la pesanteur du pas

conscience de la terre ocre-jaune

conscience du rocher orangé- rouge

conscience de l’écorce de l’arbre

immersion, respiration, inspiration

mon coeur palpite à l’unisson avec la nature

Au détour d’un sentier sa cime apparait

Elle est belle, souveraine, dominante

ses ombres et ses lumières découpent l’horizon

émerveillement, couleurs changeantes,

je la regarde, je la contemple.

Vibration, émotion, admiration

bonheur, relaxation.

Vers le centre

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Vivre intensement l’instant quand il est beau avant qu’il ne s’évanouisse.

Vendredi 18 juin 2010

Sur cette très belle ballenas.jpgplage d’Uruguay, on peut entendre le chant des colombes mais aussi le chant des baleines. Dieu merci, je ne vois aucun requin !!!

Gracias Nadia por tu lindas fotos.

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Quand il est beau saisir l’instant avant qu’il ne s’évanouisse. Coucher de soleil sur la plage de La Paloma.

Jeudi 17 juin 2010

Magnifique photo envoyée par Nadia qui habite de l’autre côté de l’atlantique et qui va souvent sur la plage de La Colombe.la-paloma.jpgLa bas on vit le coucher de soleil avec intensité et quand il s’est enfin couché après avoir déployé une palette de couleurs flamboyantes, on l’applaudie.

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Allez tranquillement …. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.

Mardi 15 juin 2010

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; Ils ont leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne, vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ; C’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies.

Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui  existe ; Plusieurs individus recherchent de grands idéaux  et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous -même.Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères . De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la grande solitude. Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; Vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous  soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait. Soyer en paix avec dieu, quelque soit votre conception de lui ; Et quel que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés , le monde est pourtant beau. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.

Manuscrit d’un auteur inconnu  trouvé dans un vielle église de Baltimore en 1692.  Il  va droit à l’essentiel et  est éternel dans son essence .

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Une des multiples facettes de la plilosophie des contes Zen que j’ai lu pendant le voyage.

Vendredi 4 juin 2010

Un moine Zen se disposait à parler sur la grand place du village. Il avait soigneusement rédigé son discours,et il s’apprêtait à le lire, quand un brusque coup de vent fit s’envoler toutes les feuilles dans les branches du citronnier. Pris au dépourvu, incapable de retrouver le fil de sa harangue, il dit :

” Mes amis, voici en résumé, ce que je voulais vous exposer :

Quand j’ai faim, je mange, quand je suis fatigué, je dors !

_  Mais tout le monde ne fait -il pas comme vous, maître ?

_ Non pas tout le monde de la même façon !

_ Pourquoi,  maître ?

_ Quand les gens mangent, ils pensent à mille choses, quand ils s’endorment, ils pensent à leurs problèmes. Voilà pourquoi ils ne sont pas comme moi ! ”

C’est une belle philosophie de vie qui me plait beaucoup, j’arrive parfois à être comme lui mais pas toujours…

Cependant cette philosophie comporte une faille. Maître, si l’instant que  vous être en train de vivre est insupportable que faites vous ? Vous vous délectez de l’instant et vous vous y complaisez ?

Allongée à plat dos,  cassé, brisée, paralysée, ne pouvant bouger que la main gauche, en proie à une souffrance indescriptible sans savoir si un jour je remarcherais, si je pourrais utiliser ce bras droit paralysé, faire des gestes quotidiens, manger, boire, me peigner, écrire, peindre…. Avec pour toute toile de fond le plafond.

Mon expérience de vie me permet d’y répondre.

Il y a trois solutions à ce problème qui consistent toutes à sortir de l’instant.

La première, non pas la plus facile, c’est partir, tout laisser tomber pour ne plus souffrir, mais c’est le souvenir de mes enfants que j’allais abandonner qui m’a gardée en vie .

La deuxième, se projeter dans l’avenir  et imaginer qu’à nouveau, je marcherais, me voir en train de poser un pied  devant l’autre, être debout  et avancer,  qu’à nouveau, je pourrais  faire la pince avec mon pouce et mon index et écrire encore et prendre mes enfants dans les bras, les voir grandir.

Se servir de son imagination pour sortir de la prison dans laquelle cet accident m’avait plongée.

La troisième, se projeter dans le passé et ne visionner que les bons moments.

Peut être que le maître y avait aussi pensé et que parmi tous les feuillets qui se sont envolés, la réponse au problème s’y trouvait.

J’ai choisi les deux dernières solutions, j’ai mis plusieurs mois avant de commencer à réapprendre à marcher  et encore plus pour écrire. Je ne regrette pas mes choix, j’ai eu le bonheur de voir grandir mes enfants et puis,  j’écris, je créé et je peins et je philosophe.

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Comment transformer la souffrance ? La méditation : Une solution parmi tant d’autres ….

Jeudi 1 avril 2010

Article tiré de la revue psychologie de ce mois ci . Page 154

La méditation, un analgésique efficace ?

Les adeptes de la méditation Zen seraient moins sensibles à la douleur. Une étude canadienne à confronté deux groupes de personnes, l’une pratiquant régulièrement la méditation, les autres non. Les participants ont été soumis à un test de résistance à la douleur. Une plaque chauffante a été appliquée sue leurs mollets. La température a été augmentée progressivement jusqu’à la limite du tolérable pour chacun. Les personnes du groupe pratiquant la méditation avaient un seuil de tolérance plus élevé que celles du groupe témoin. C’est en maîtrisant leur respiration (environ douze inspirations par minute) qu’ils ont pu réduire de 18 °/° l’intensité de la douleur. Ces résultats montrent que cette forme de méditation pourrait avoir de réels effets analgésiques.

Mon témoignage : Sans la sophrologie et la méditation  je souffrirais tout le tant et ma vie serait insupportable, je ne sais pas si j’aurais aimé la continuer . Ces deux disciplines que je pratique quotidiennement au moins 20 à 30mn  me permettent de casser le cycle infernal de la douleur et de vivre mieux .

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L’instant est un mandala. Juste être là …

Lundi 22 février 2010

Promenade sur la Sainte Victoire.

Éteins toutes les lampes

Demeure dans ce lieu

-celui ci et nul autre.

Dans ce temps sans bord

l’instant est un mandala

Ni main aggripée à hier

ni bras lancé vers ce qui vient

tu peux enfin parler de l’être -là.

J.P Hameury

Un très beau poème que j’aime auquel je vais associer une de mes créations. Ce serait la nuit illuminée…

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Bon matin

septembre 18th, 2012
 Bonjourrr!
> > > > >    Je pensais à toi…   
> > > > >
Es-TU réveillée ? 
> > > > > Ne cours pas… La vie EST longue. Commence ta journée en te relaxant.
> > > > >   Tu vois comme c’est bon ? 
> > > > >  Moi je suis présente pour te souhaiter  »Bon matin »    
> > > > >  Je me promène libre… Dans ton e-mail… Pour ensoleiller ton matin…
Merci à elle et à mon tour je fais circuler ce message envoyé par une amie sur mon e-mail . C’est un bon jour qui doit  voyager- libre- de toute contrainte …
> Mon soleil a débordé du cadre et c’est tant mieux, il est libre de s’étendre à l’infini…001.JPG