Posts Tagged ‘poésie’

-Mandala de fleurs et bougie- – Bonheur-

lundi, septembre 26th, 2011

Bonheur parfait,

Mandala de fleurs,

Parfum   de lys,

Parfum de rose ,

Une bougie vieille,

Lumière tamisée,

Dîner au bord du lac,

Dans le ciel s’éveillent

le coeur des étoiles.

Mandala-poésie à quatre feuilles et anneau d’or .

mercredi, août 10th, 2011

Porte bonheur la poésie ?

Porte amour la poésie ?

Porte la vie la poésie ?

Porte la mort ?

Le temps passe

Les mots s’effacent un peu

virent au bleu

-fleurs bleues-

virent au violet

-violettes-

Je les chasse

Ils persistent

Ils insistent

Laissent une trace

et reviennent

en anneau d’or

-On s’aime-

Je suis née mariée,

mariée à la poésie

Pour le pire

Faut-il en rire?

Pour le meilleur

 

J’offre mon coeur

-Porte amour-

La poésie

-Porte bonheur-

Page et illustration tiré du site http://arbrealettres.wordpress.com

 

Certitude

Si réelle est la blanche lumière
de cette lampe, réelle
la main qui écrit, sont-ils réels
les yeux qui regardent ce qui est écrit?

D’un mot à l’autre
ce que je dis s’évanouit.
Je sais que je suis vivant
entre deux parenthèses.

***

Cerceza

Si es real la luz blanca
de esta lámpara, real
la mano que escribe, ¿son reales
los ojos que miran lo escrito?

De une palabra a la otra
to que digo se desvanece.
Yo sé que estoy vivo
entre dos paréntesis.

(Octavio Paz)

Illustration

 

Commentaires

Brigitte a dit

11 août 2011 à 4:20

D’un mot à l’autre
Ce que je dis s’évanouit…

Belle photo de page écrite et beau poème aussi.
Les mots dits s’envolent peut être mais, la feuille blanche accueille et recueille les mots de toutes les couleurs pour y laisser une trace vivante….
Savoir écrire, c’est merveilleux parce que la mémoire du dire est volatile, les mots déposent une empreinte…
Un de mes grand-pères ne savait pas écrire il signait avec une croix. Je réalise que j’ai beaucoup de chance de savoir écrire.

Répondre
  • Arbrealettres a dit

    11 août 2011 à 10:11Oui RIEN ne reste au final de tous ces mots sauf quelques auteurs ou poètes qui persisteront un peu plus longtemps… c’est la vie!
    Qu’importe écrire même pour soi oui quel privilège
    Merci Brigitte de ce passage en P’OASIS (-:

 

 

 

Une chanson en forme de poème de Polnareff que j’aime beaucoup en partage.

samedi, août 6th, 2011

D’un éternel soleil à un autre. Publication de mon ouvrage : Un éternel soleil aux éditions Edilivre.

jeudi, juillet 28th, 2011

Un éternel soleil

Un éternel soleil.

Publication de mon ouvrage aux éditions Edilivre.

J’ai commencé son écriture  bien avant l’ouverture de mon site vers le centre.

Au début, après mon accident, quand j’ai pu tenir un stylo, je souhaitais mettre des mots sur la souffrance (physique et morale).  Je voulais la banderiller,la dépecer, la mettre à mort, pour qu’elle me laisse  tranquille. Revivre enfin, oublier l’accident, le handicap , la douleur, la solitude…

Les mots sont venus noircir des pages et des pages et cela a duré longtemps. Un jour, j’en ai eu assez d’écrire sur ce thème.

J’ai alors déposé mon cahier sur une étagère.

Plus tard, j’ai éprouvé le besoin d’écrire sur le bonheur et tout ce qui le caractérisait à mes yeux et les mots sont venus éclairer et fleurir des feuilles et des feuilles blanches. Puis, j’ai déposé ce nouveau cahier sur la même étagère.

Le temps a passé.

Des mois et des mois se sont écoulés l’étagère a tenu bon. J’ai repris mes deux cahiers. Je les ai relus. J’en ai repris un troisième et l’inspiration m’est venue , j’ai alors rédigé mon ouvrage presque d’une traite. Chapitre un, chapitre deux, chapitre trois.

Je n’étais pas prête pour le publier, j’ai à nouveau déposé mon manuscrit sur l’étagère. Le temps a passé. Un jour, une amie professeur de lettres est venue me rendre visite. Je lui ai proposé de lire mon ouvrage.

Elle l’a lu et m’a encouragée à le publier. Je n’étais toujours pas décidée à le faire et, à nouveau, j’ai déposé mon manuscrit sur la même étagère.

Des mois et des mois ont encore filé, puis, ma fille l’a découvert et a souhaité le lire.

Elle l’a trouvé très émouvant et m’a dit :  Tu devrais le publier.

C’est ainsi que je me suis décidée.

Les Editions Edilivre m’ont  donnée la possibilité de participer à l’élaboration de  l’ouvrage. Cela m’a beaucoup plu. J’ai choisi une de mes peintures pour la couverture.

En le  lisant vous comprendrez pourquoi j’écris si régulièrement sur le site vers le centre.

Bonne lecture.

J’associe à cette présentation trois morceaux de musique.

Un morceau flamboyant de De Falla qui s’appelle danse de la vie brève. Il est d’une beauté solaire  habillé de vibrantes notes colorées, un morceau habité de bonheur et si la vie n’est qu’un passage plus ou moins long, alors, vivons là ainsi, chaque jour est un nouveau jour…. Cette pièce est interprétée brillamment par le violoniste Patrick shemla .

 

Et puis aussi deux autres morceaux de Keith Jarrett que j’écoutais en boucle durant mon hospitalisation et qui me permettaient de m’élever et de m’évader vers un monde lumineux et merveilleux. Il me faisaient oublier ma souffrance.

Saircases : http://www.youtube.com/watch?v=bHKjaf5VvFA

 

 

http://www.edilivre.com/eternel-soleil-brigitte-gladys.html

No soy de aqui, ni soy de alla (je ne suis pas d’ici, je ne suis pas là-bas) Une très belle chanson de Facundo Cabral (1937-2011))

jeudi, juillet 14th, 2011

Je viens de découvrir cette chanson et cette vidéo très émouvante que je mets en partage.

Un texte fort et poétique , une voix si douce et si mélodieuse.

Honoré du titre de « messager mondial de la paix » par l’UNESCO en 1996  pour ses messages et ses prises de position.

Le refrain parle d’un sujet qui m’est cher : L’identité

Je ne suis pas d’ici, je ne suis pas de là-bas

Je n’ai pas d’âge

Mon avenir c’est d’être heureux

C’est ma  couleur d’ identité.

Une identité qu’il ne définit ni par son nom ni par son lieu de naissance.

http://www.youtube.com/watch?v=xD3G6eM3tPI&feature=related

La poésie est universelle, elle n’a pas de pays, elle n’a pas de frontière, elle est libre de voyager dans l’espace et dans le temps, la poésie est au centre parce qu’elle touche cette petite parcelle d’infini qui brille dans notre coeur. telle est ma définition de la poésie.

Sa poésie écrite et chantée est d’ailleurs comme d’ici, elle est émouvante et libre et libre de se déplacer dans le temps et dans l’espace c’est ainsi que nous pouvons l’écouter aujourd’hui , ici à des milliers de kilomètres de l’Argentine le pays natal de Facundo Cabral.

Le poète n’est pas mort tout à fait, vive le poète et vive la poésie !!!

Pause sur le poète chanteur argentin qui nous a quitté de la même manière que le poète Garcia Lorca nous a quitté

mardi, juillet 12th, 2011

Très émouvant ce poème chanté : Le jour où je partirai.

La mort voyage toujours à notre droite, sans doute le savait-il ?

Magnifique poème et magnifique vidéo ….

 

De l’autre côté du mur,assis dans l’herbe, Le souvenir d’Evelyne et Jean dans les jardins de l’enfance.

mercredi, juillet 6th, 2011

Une petite porte ouverte dans un mur …. Suivons le fil d’Ariane

mardi, juillet 5th, 2011

Porte ouverte du jardin du cloître des Oblats qui accueille des artistes (plasticiens et musiciens) pour notre plus grand bonheur.

lundi, juillet 4th, 2011

Promenade  bercée   par la mélodie intemporelle  du son de la harpe. Moment magnifique dans un lieu de recueillement unique.

Une musicienne nous offre de délicieuses  fleurs de notes de musique colorées….  Poésie de l’instant.

Suivons le fil rouge d’Ariane

vendredi, juillet 1st, 2011