Posts Tagged ‘pardonner’

Jardin retrouvé…

dimanche, mai 18th, 2014

renouveau dans le jardin 021En parallèle avec « Jardin perdu » que j’ai publié le 07/09/2013

L’automne dernier, j’ai replanté toute la roseraie qui avait été détruite par une malveillance.

Me pardonneras -t-on d’avoir à nouveau fait fleurir des roses ! ?

Qui sait ?

Elles resteront après mon départ, j’espère qu’elles fleuriront à nouveau et qu’elles prospéreront.

En ce moment, je suis vraiment très occupée par mon déménagement, expérience très intéressante mais  très prenante et fatigante, aussi, je ne reviendrai sur « verslecentre » qu’au mois de juin.

A bientôt ****

renouveau dans le jardin 015

 

Le soir arrive sur les berges du Tarn. Mandala de l’instant.

samedi, août 11th, 2012

Un extrait de mon roman « Un éternel soleil » publié aux éditions EDILIVRES avec le nom de plume Brigitte Gladys . Une partie de l’action se situe à Montauban .

Le soir arrive,

L’hirondelle pourpre vole haut dans le ciel,

Il fait doux,

Il flotte dans l’air des notes légères et parfumées,

Le soleil couchant tisse

des fils de soie et de lumière

qui dansent en scintillant sur la rivière.

Une nuit violette glisse tout doucement

son voile de danse orientale sur le jour…

Le temps a passé emportant avec lui le manteau gris de la mélancolie.

Je suis revenue vivre dans le pays où j’ai grandi.

Une barque blanche est amarrée le long des berges du Tarn.

On entend le clapotis de l’eau

et la brise dans les feuilles d’alba.

Les oiseaux sautillent gaiement de branche en branche en pépiant…

J’inspire profondément, fleurs de tilleul, parfum de miel.

Je suis heureuse et en paix avec moi-même. J’ai pardonné le mal que l’on m’a fait et je me suis pardonnée de lui avoir accordé autant de place…

Je suis en parfaite harmonie avec la nature, et me sens libre et unie au Tout, à la rivière, aux arbres, aux chants des oiseaux, à la brise, au soleil, aux étoiles qui arrivent une à une. Le Tout est en moi dans la continuité et dans l’éternité.

La divine illumination de mon premier amour a trouvé sa place dans mon espace sacré, pour un éternel printemps. Un jour,

après avoir tracé mon sillon sur la terre, je m’en irai le coeur léger, pour devenir une fenêtre ouverte sur le monde, une sentinelle du cosmos.