Posts Tagged ‘légère’

La belle diane

vendredi, mai 31st, 2019
La belle Diane
Photo : Alexandre Vanderyeught

En Provence,

«  »Silence soyeux » »

Un Jason ou Pacha à 2 queues 
Vous pourrez les voir dans la nature méditerranéenne mais aussi au
« Jardin du pacha »
Domaine de l’Escarelle
83170 La Celle
-Jardin à papillons- LPO PACA-

Ce jardin sera participera aux rendez vous aux jardins du 8 et 9 juin 2019


Danse, danse,

La belle diane

Aux ailes dentelées

et

Aux lunules bleues

Vole, vole,

« Légère, légère »

Cherche son partenaire

et sa liane

Elle pondra ses œufs.

Vole, vole,

Danse, danse,

«  »Légère, légère » », 

De ci de là,

Dans les clairières,

Suivant les rivières,

et les sous bois,

Elle va.

Vole, vole

Danse, danse,

«  »Légère, légère » »

Par ci par là,

Elle s’en va.

.. » »…. » ».. » »…. 

Brigitte Gladys

PS : En raison de sa rareté la Diane est une espèce de papillon protégée.

Je précise que j’admire tous les spécialistes en faune et en flore, en ce qui me concerne, je ne suis qu’une amatrice.

Le soir arrive sur les berges du Tarn. Mandala de l’instant.

samedi, août 11th, 2012

Un extrait de mon roman « Un éternel soleil » publié aux éditions EDILIVRES avec le nom de plume Brigitte Gladys . Une partie de l’action se situe à Montauban .

Le soir arrive,

L’hirondelle pourpre vole haut dans le ciel,

Il fait doux,

Il flotte dans l’air des notes légères et parfumées,

Le soleil couchant tisse

des fils de soie et de lumière

qui dansent en scintillant sur la rivière.

Une nuit violette glisse tout doucement

son voile de danse orientale sur le jour…

Le temps a passé emportant avec lui le manteau gris de la mélancolie.

Je suis revenue vivre dans le pays où j’ai grandi.

Une barque blanche est amarrée le long des berges du Tarn.

On entend le clapotis de l’eau

et la brise dans les feuilles d’alba.

Les oiseaux sautillent gaiement de branche en branche en pépiant…

J’inspire profondément, fleurs de tilleul, parfum de miel.

Je suis heureuse et en paix avec moi-même. J’ai pardonné le mal que l’on m’a fait et je me suis pardonnée de lui avoir accordé autant de place…

Je suis en parfaite harmonie avec la nature, et me sens libre et unie au Tout, à la rivière, aux arbres, aux chants des oiseaux, à la brise, au soleil, aux étoiles qui arrivent une à une. Le Tout est en moi dans la continuité et dans l’éternité.

La divine illumination de mon premier amour a trouvé sa place dans mon espace sacré, pour un éternel printemps. Un jour,

après avoir tracé mon sillon sur la terre, je m’en irai le coeur léger, pour devenir une fenêtre ouverte sur le monde, une sentinelle du cosmos.