Après la noirceur,
après le malheur,
après la tête couronnée d’ épines,
diamants de perles de pluie,
-splendeur de la rose renaissante-
_Rosier en fête-
B. GLadys
Rien ne meurt tout renaît
Hier, c’était juste » l’ avant le printemps » …
Pour le plaisir un petit poème de René- Guy Cadou
Avant-printemps
Des oeufs dans les haies
Fleurit l’aubépin
Voici le retour
Des marchands forains.
Et qu’un gai soleil
Pailleté d’or fin
Éveille les bois
Du pays voisin !
Est ce le printemps
qui cherche son nid
Sur la haute branche
Où niche la pie ?
C’est mon coeur marqué
Par d’anciennes pluies
Et ce lent cortège
René-Guy Cadou
Avant-printemps
Mais quel âge avez vous donc ?
Je ne sais pas, je ne sais plus
En quoi cela vous regarde ?
Mais quel âge avez vous donc ?
Je ne sais pas, je ne sais plus
_Derrière moi_
Il y a trop de petits cailloux du passé
Je n’ai pas le temps de les compter
et je préfère m’en délester.
Devant moi le printemps me salut
J’aime admirer les fleurs d’amandier
J’ai le coeur léger
B Gladys
Invitation à la Galerie Chappaz-Trevigin . Le vernissage c’est ce soir….
Hommage à la belle nature
nimbée d’air pur
Hommage à la forêt qui chante
Hommage à la vie qui palpite
au coeur de la montagne
pépiante d’oiseaux
Hommage aux grands arbres
ivres de sève
qui s’étirent jusqu’au ciel
tutoyant le roi soleil
les brillante étoiles
et la lune qui luit
Délice de mousses
Délice de rêves
Parfum de paradis
Brigitte Gladys
Je suis quelqu’un de gentil, tolérant, j’aime les belles choses de la vie que je vous fais partager. Je respecte les autres et j’apprécie qu’on en fasse autant ce n’est pas toujours le cas et c’est pour cela que je pousse un coup de gueule et oui, cela m’arrive, comme à tout le monde.
-C’est à tous-
Ils arrivent en vans d’autres départements pour des vacances d’hiver au soleil.
Je précise que ce ne sont pas des roms.
« C’est à tous » qu’ils disent ce qui est à toi est à moi.Ils choisissent une maison inhabitée et, les voilà qu’ils pètent la porte d’entrée et les fenêtres. Ils s’y installent comme des coucous en compagnie de leurs chiens.
Les voilà qui se branchent sur notre arrivée d’eau et puis aussi sur notre électricité « c’est à tous » qu’ils disent .
Ensuite, sur la porte d’entrée, ils placent une chaîne avec un gros cadenas puis, ils marquent leur territoire avec un tag clanique en disant « ICI C’EST A NOUS »
et personne d’autres que « NOUS » a le droit d’y rentrer. Nulle part je n’ai vu écrit sur leur van, on cherche un « taff « Oh ça, non, nous, on aime pas, cela comporte des contraintes qu’ils faut suivre et ça, c’est pas bon.
La rue est rapidement devenue un dépotoir.
Le soir, ils partent en bandes faire la fête et se saouler en ville en laissant les chiens (4) aboyer pendant des heures. C’est comme si on était pris en otage et cela dure depuis 6 mois ….
-Vous feriez quoi vous ?
-De la relaxation
-Oui mais ….
Pour eux, je rajoute ce poème que Nelson Mandela a lu et relu tous les jours au cours de ses 25 années d’emprisonnement, un poème qui lui a donné la force de continuer à vivre et à espérer.
Je souhaite qu’il leur donne le courage, la force d’esprit de se reprendre pour retrouver un chemin de vie plus digne.
L’invincible
Dans la nuit qui m’environne,
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cet existence,
Je suis debout bien que blessé.
En ces lieux de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit que soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
William Hernest Henley 1888
Détail d’une peinture à l’huile que j’ai réalisée dans la série poétique de la ville.
J’associerais ma peinture à un poème de Guillevic que j’aime beaucoup .
Le cercle
Est la meilleure figure
Pour le poème.
Curieux :
Lorsque je dis cercle
Je vois une lande
Et je cherche à deviner
Ce qu’il peut y avoir
Au milieu.
Je ne bouge pas,
Me laisse faire
Par cette lande,
Ce cercle imaginaire
Qui a pris corps.
Guillevic
Je l’associe également à ma définition de la poésie.
La poésie est au centre,
elle n’a pas de pays, elle n’a pas de frontière, elle est libre de voyager
dans l’espace et dans le temps et personne ne peut l’en empêcher….
Brigitte Gladys
Si la nature a toujours été pour moi un havre de paix et une merveilleuse source d’inspiration, la ville m’inspire aussi beaucoup dans mes peintures.
Les murs murmurent des secrets , du passé, du présent, du futur, que le temps, que le vent n’effacent pas.
Ci dessous un détail d’une de mes peintures à l’huile tirée de la série poétique de la ville . La dimension réelle du tableau est de 90 cm x 115 cm.
N’en déplaise à certains historiens d’art qui me demandent de ne pas changer sans cesse de nom, j’ai signé verslecentre, mais, je suis aussi Brigitte Gladys – —Marobin-(nom de naissance).
Jardin secret
Jardin d’éveil
Ronde des fleurs
chemin qui tourne
Cosmos cosmique
Rose divine
Œillet électrique
Tourne -soleil
Route ronde
Résonance de fleurs
Résonance de couleurs
Bonheur
B Gladys
Ce jardin là, personne ne le verra, mis à part moi , je le chéri, je le protège, c’est mon petit paradis, personne viendra me le détruire, c’est mon jardin secret et j’ai une gardienne qui surveille son entrée.