Promesse d’automne
Au détour du chemin,
-Inattendu-
La clarté et la beauté du mandala d’or
-Rose jaune épanouie-
La lumière chasse la nuit.
Il y aura encore de beaux jours. …..
« J’écris pour que le jour où je ne serai plus
On sache combien l’air et le plaisir m’ont plu,
Et que mon livre porte à la foule future
Combien j’aimais la vie et
L’heureuse nature. »
Anna de Noailles (1876-1933) Extrait des » Poèmes de femmes des origine à nos jours »
Mandalas-graines de clématite sauvage
J’aime beaucoup cette poésie d’Anna de Noailles. Je m’y retrouve, cependant, pour ma part, je serais un peu moins emphatique.
Je dirais simplement que je dédie tout ce que j’écris, que je dessine où que je peins en priorité à mes descendants (enfants, petits enfants, arrières petits enfants….) pour qu’il puisse imaginer, le jour où je ne serai plus, le monde dans lequel j’ai vécu voir ce que j’ai vu, ainsi que ressentir ce que j’ai ressenti.
J’ouvre également mon site à tous ce qui veulent le lire et qui y trouve un intérêt. Mes mots sont comme des mandalas-graines, ils s’en volent au vent et, si vous ouvrez la main, ils s’y poseront, à vous d’en tirer la substantifique moelle.
la seule chose que je n’aime pas c’est que l’on prenne mes photos sans me le demander.
J’ai toujours regretté de ne pas avoir de mes grand parents et ancêtres comme un carnet de bord qu’ils me légueraient pour me parler du siècle où ils ont vécu, j’ai des grands parents qui venaient de loin . Mon arrière grand mère paternelle était né dans les années 1850 en Italie. Etant la dernière de la famille et mon père le dernier d’une famille de 11 enfants, j’ai peu connu mes grands parents et encore moins mes arrières grand parents. Par ailleurs, le fait qu’ils venaient d’un autre pays me laisse encore moins de souvenir.
La réponse à ceux qui évaluent mon site et le nombre de clic et de clac est la suivante :
PS : Le nombre de clic ou de clac que l’on fait sur mon site m’importe peu. Par contre, quand je vois dans le journal local ou même télévisé, certains de mes sujets repris cela me fait plaisir, car, je comprends qu’on a lu et apprécié ce que j’ai écrit.
Brigitte Gladys Marobin
Matinée de rentrée
=-=-=-=-=-=
Admire la fleur de pourpier
Admire l’harmonie de sa forme
au cœur scintillant et étoilé
éclat d’or et de lumière
Admire ses couleurs
toniques et joyeuses
-Détends toi-
« » »Symphonie de vibrations » » »
-Ressens les-
-Respire les –
-Ressource toi-
—-Contact—-
***Echange subtil***
Recharge ton énergie
Au centre du mandala étoilé
Belle rentrée !!!
Brigitte Gladys
Que la beauté soit dans vos coeurs !!!
Comme un jour béni des dieux
Comme une délicate lumière
Comme l’immensité du ciel azuré
Comme le mandala parfait
d’un fruit à l’éclat orangé
Comme un parfum capiteux
Comme la majesté d’une fleur
à la robe
délicieusement ouvragée
Comme la douceur de l’air
sur ma peau dénudée
Comme des mots murmurés
Comme un grelot de rires.
Meilleurs vœux 2015 ***
Brigitte Gladys
Hier, c’était juste » l’ avant le printemps » …
Pour le plaisir un petit poème de René- Guy Cadou
Avant-printemps
Des oeufs dans les haies
Fleurit l’aubépin
Voici le retour
Des marchands forains.
Et qu’un gai soleil
Pailleté d’or fin
Éveille les bois
Du pays voisin !
Est ce le printemps
qui cherche son nid
Sur la haute branche
Où niche la pie ?
C’est mon coeur marqué
Par d’anciennes pluies
Et ce lent cortège
René-Guy Cadou
Avant-printemps
Mais quel âge avez vous donc ?
Je ne sais pas, je ne sais plus
En quoi cela vous regarde ?
Mais quel âge avez vous donc ?
Je ne sais pas, je ne sais plus
_Derrière moi_
Il y a trop de petits cailloux du passé
Je n’ai pas le temps de les compter
et je préfère m’en délester.
Devant moi le printemps me salut
J’aime admirer les fleurs d’amandier
J’ai le coeur léger
B Gladys
Invitation à la Galerie Chappaz-Trevigin . Le vernissage c’est ce soir….
Hommage à la belle nature
nimbée d’air pur
Hommage à la forêt qui chante
Hommage à la vie qui palpite
au coeur de la montagne
pépiante d’oiseaux
Hommage aux grands arbres
ivres de sève
qui s’étirent jusqu’au ciel
tutoyant le roi soleil
les brillante étoiles
et la lune qui luit
Délice de mousses
Délice de rêves
Parfum de paradis
Brigitte Gladys
Je suis quelqu’un de gentil, tolérant, j’aime les belles choses de la vie que je vous fais partager. Je respecte les autres et j’apprécie qu’on en fasse autant ce n’est pas toujours le cas et c’est pour cela que je pousse un coup de gueule et oui, cela m’arrive, comme à tout le monde.
-C’est à tous-
Ils arrivent en vans d’autres départements pour des vacances d’hiver au soleil.
Je précise que ce ne sont pas des roms.
« C’est à tous » qu’ils disent ce qui est à toi est à moi.Ils choisissent une maison inhabitée et, les voilà qu’ils pètent la porte d’entrée et les fenêtres. Ils s’y installent comme des coucous en compagnie de leurs chiens.
Les voilà qui se branchent sur notre arrivée d’eau et puis aussi sur notre électricité « c’est à tous » qu’ils disent .
Ensuite, sur la porte d’entrée, ils placent une chaîne avec un gros cadenas puis, ils marquent leur territoire avec un tag clanique en disant « ICI C’EST A NOUS »
et personne d’autres que « NOUS » a le droit d’y rentrer.
Nulle part je n’ai vu écrit sur leur van, on cherche un « taff « Oh ça, non, nous, on aime pas, cela comporte des contraintes qu’ils faut suivre et ça, c’est pas bon.
La rue est rapidement devenue un dépotoir.
Le soir, ils partent en bandes faire la fête et se saouler en ville en laissant les chiens (4) aboyer pendant des heures. C’est comme si on était pris en otage et cela dure depuis 6 mois ….
-Vous feriez quoi vous ?
-De la relaxation
-Oui mais ….
Pour eux, je rajoute ce poème que Nelson Mandela a lu et relu tous les jours au cours de ses 25 années d’emprisonnement, un poème qui lui a donné la force de continuer à vivre et à espérer.
Je souhaite qu’il leur donne le courage, la force d’esprit de se reprendre pour retrouver un chemin de vie plus digne.
L’invincible
Dans la nuit qui m’environne,
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cet existence,
Je suis debout bien que blessé.
En ces lieux de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit que soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
William Hernest Henley 1888