Posts Tagged ‘merveilleux’

J’ai aimé…

vendredi, décembre 18th, 2015

J’ai aimé la recherche de lumière et tous les détails de l’architecture néo classique de la chicissime galerie  Victor Emanuele II. C’est un passage qui relie la place du Dôme à la non moins célèbre Scala.

Milan 2015 103   Milan 2015 115   Milan 2015 123 passageDébut de la construction en 1865 elle dura au moins 11 ans. L’architecte est Guiseppe Mengoni , il a su utiliser avec audace le ciment moulé naturel, les structures métalliques et les verrières, véritable puits de lumière.

Milan 2015 148La fameuse Scala . Cette année j’ai la chance d’avoir toutes ses représentations projetées dans le cinéma de mon quartier. C’est ainsi que j’ai assisté en direct au merveilleux gala des 7 étoiles. La représentation était extraordinaire dans un décor grandiose car l’intérieur de la Scala est de toute beauté.

Mandala fleurs oeuvre personnelle.

vendredi, septembre 14th, 2012

031-1600x1200.JPG

Le mandala c’est quoi ?

Comme la question m’est revenue souvent, je redonne la définition.

Le mot mandala vient du mot sanscrit qui signifie centre ou circonférence. On le retrouve dans toutes les cultures, on le retrouve constamment dans la nature (fleurs, plantes…) Dans le cosmos, la belle galaxie M51 abrite dans ses mandalas spiralés des myriades d’étoiles d’années lumière.

Le mandala :

Ses couleurs et ses formes parfaites se disposent dans un cercle et sont un merveilleux support de con- centre -ation de détente et de méditation.

Ces jours merveilleux dans les montagnes…

samedi, juin 16th, 2012

L’air y est pur, léger et parfumé et les fleurs tissent des tapis colorés sur les près…

Contempler et méditer sur le merveilleux mandala de la fleur bleue.

vendredi, avril 20th, 2012

Magnifique mandala de la fleur bleu-mauve dont je ne connais pas le nom…

Tenue de Gala ce soir là autour du vieux port…

mercredi, février 22nd, 2012

Tenue de Gala et spectacle son et lumière sur certains édifices de Marseille. Cela lui donne un côté merveilleux et magique, Un spectacle à saisir et à savourer dans l’instant car il est rare et unique,  c’est un quetzal de passage, demain, il se sera envolé

 

Vladimir Nabokov . Souvenirs.

jeudi, novembre 10th, 2011

Merci Anne-Marie Susini. De m’avoir envoyée ce texte absolument merveilleux ***

Tu m’as demandée de faire suivre, alors, je fais suivre.

Souvenirs

Quand je revois dans mon souvenir tous ces maîtres qui se succédaient, je suis frappé non point tant par les intermittences dont ils marquaient ma jeune vie, que par la plénitude constante et harmonieuse  de cette vie.  Je note avec contentement la plus haute réalisation de Mnémosine: l’art avec lequel elle unit les morceaux dépareillés de la mélodie fondamentale , en rassemblant  et  resserrant  en bouquet les petites tiges de muguet des notes suspendues ça et là,  sur toute la partition, ébauchée, du passé; et j’aime à imaginer, dans la résolution finale, éclatante d’allégresse, des sons assemblés, d’abord une sorte de diaprure de soleil,  puis, dans le foyer qui s’emplit de lumière, la table de fête, dressée dans l’allée. Là-bas, juste au bout de l’allée, près de l’enclos sablonneux de notre domaine, l’été, on buvait du chocolat, les jours de fêtes et d’anniversaires; sur la nappe, c’était le même jeu de clair obscur que sur les visages, sous le légendaire feuillage mouvant des tilleuls, des chênes et des érables, qui avaient atteint des dimensions picturales, et qui, en même temps,  s’étaient réduits à l’espace d’un seul coeur;

c’est le souffle de l’éternel retour qui conduit toute la fête; il m’engage à m’approcher furtivement de cette table, ( nous, les revenants, sommes si prudents!) , non pas du côté de la maison, d’où les autres  se sont rassemblés,  en allant vers elle, mais de l’extérieur, de la profondeur du parc, comme un songe, qui, pour avoir le droit de revenir, doit s’approcher pieds nus, à pas silencieux d’enfant prodigue , défaillant d’émotion. A travers le prisme frémissant, je distingue les visages des gens de la maisonnée, des parents, je vois  bouger les lèvres silencieuses, qui prononcent avec insouciance des discours oubliés..

 La vapeur, au-dessus du chocolat, s’irise, les tartelettes à la confiture d’airelle ont un reflet bleu. une graine ailée descend d’un arbre , et se pose sur la nappe, comme un petit hélicoptère; je vois aussi la main nue d’une petite fille , les veines turquoise à l’intérieur, tournées vers le soleil chatoyant; la main est paresseusement étalée sur la nappe, la paume ouverte, dans l’attente de quelque chose: peut-être le casse-noisettes. Là où est assis le nouveau précepteur, je ne vois qu’une image floue, flottante, qui se transforme,  et qui bat au rythme des ombres changeantes du feuillage. Je plonge encore mon regard, et les couleurs se trouvent des contours, et les contours se mettent en mouvement; on dirait que  s’établit un courant magique, et que les sons éclatent: plusieurs voix qui résonnent, le craquement d’une noisette que l’on casse, le geste qui s’interrompt, nonchalant, du casse-noisettes que l’on se passe.Les vieux arbres bruissent sous le vent qui ne cesse jamais. Le chant des oiseaux est retentissant. De derrière le fleuve, me parvient le vacarme confus et enthousiaste des jeunes villageois qui se baignent, comme les bruit sauvages d’acclamations montantes.

Vladimir Nabokov. Souvenirs.

 

D’entrée, la recomposition intérieure se fait en lui de ces souvenirs, en un tableau plus « vrai », plus achevé,  que les souvenirs eux-mêmes, . La résonance émotionnelle, la distance  qui transfigure, sont créatrices de l’essentiel: Ils n’étaient qu' »ébauche », du passé, et ils deviennent à la fois création musicale, et fresque. Et les deux  ne font plus qu’un. 

Tout est transfiguré par la distance du souvenir. Dans un même crescendo émotionnel, il est lentement conduit vers « le bout de l’allée », et la « diaprure de soleil » devient le foyer qui « s’inonde « de lumière; progressivement, cette table de fête se matérialise, comme une saisissante apparition, une résurrection, elle semble se recomposer à la fois des mouvements de lumière et des échos sonores. Nappe, visages, et arbres légendaires, (déjà un peu « en dehors du temps… », .) se fondent  ainsi  » en  un tableau impressionniste, et s’agrandissent,  , s’amplifient aux  dimensions du monde; en même temps, ils sont , « réduits à l’espace d’un coeur », car c’est son émotion de visionnaire » qui leur donne vie.

« Le souffle de l’éternel retour », c’est précisément la  vision éternisée que crée petit à petit son émotion d’artiste. Il avance lentement vers un spectacle sacralisé ;il décrit le cérémonial qu’il observe, avec un respect presque religieux, (à pas silencieux, « pieds nus « pour avoir le droit de revenir »; « nous, les revenants somme si prudents! »  il évoque cette vénération que lui inspire cette « re-création » qu’il  a faite lui-même de cet univers qu’il portait en lui.

Il ne peut observer qu’à l’écart, furtivement, cette table des goûters de l’enfance, ces gens de la maisonnée.

Car . Il ne s’agit plus de souvenirs; nous sommes dans un temps éternisé.  Il est « défaillant » d’émotion, car c’est le songe de l’enfance éternisée qui l’habite, et agrandit l’espace indéfiniment. Il vient « de la profondeur « du parc,  et contemple sa propre création: là encore, c’est le prisme de lumière à travers lequel il les observe qui inscrit ces visages dans une intimité si touchante et si proche,si familière, (lèvres silencieuses comme dans un conciliabule), et à la fois les éloigne

dans une dimension d’éternité.

 

Puis le magicien , à la fois peintre et chef d’orchestre, recompose à nouveau les silhouettes à partir du « rythme des ombres du feuillage »( cette dualité s’exprime dans les mots eux-mêmes), les matières se transmuent l’une dans l’autre, et les contours immensément agrandis deviennent musique.  Les sons « éclatent », et il « fait revenir  » au premier plan  les personnages » distingués » à distance, dans une ode à la joie, en unisson avec le vent éternisé . L’effet suggestif des feuillages en mouvement , qui recomposent les visages , est celui d’un rythme qui se résout en   accord final; l’auteur redonne tout à coup à son gré à « ces discours oubliés » le magnétisme magique des échos qui se rapprochent; l’espace s’élargit jusqu’au-delà du fleuve, et les « acclamations montantes « des jeunes villageois sont comme le point d’orgue à ce triomphe.
Anne-marie Susini.

Week-end patrimoine. La cité radieuse du « fada »: Le Corbusier

mardi, octobre 18th, 2011

Ce week-end là, je devais être dans le sud ouest  mais le sud est m’a retenue.

Marseille est une ville très surprenante et très riche du point de vue culturel.

Rue Michelet , au milieu d’un parc arboré montée sur pilotis de béton se dresse  une architecture  polychrome imposante classée monument historique. Ce jour là, elle ouvrait ses portes aux visiteurs.

Le Corbusier (1887-1965) c’est un architecte de génie.

De son vrai nom il s’appelait Charles- Edouard Jeanneret.

Né en Suisse, c’était un créateur talentueux et merveilleux ;

Architecte innovateur,urbaniste, peintre, poète et décorateur.

Avec la cité radieuse ou unité d’habitation, Le Corbusier se lance sur un nouveau logement social et un  nouveau mode de vie pour le logement collectif.

Dans cette structure Le Corbusier proposait plusieurs services collectifs:

Au 17e étage  : le centre familial de santé, la maternelle, une pataugeoire, un espace pique-nique.

Plus bas une coopérative d’alimentation avec boulangerie poissonnerie ….

L’architecte aurait aimé une construction en acier mais, les conditions économiques de l’après guerre l’interdisaient, ce fut donc du béton mais du beau béton !!!

Il va s’en dire que son projet fut critiqué, voire attaqué d’où son surnom du « fada ».

Le Corbusier passa de la haine à la consécration.

La première pierre fut posée le 14 octobre 1947

 

 

 

Je suis du pays des fleurs.

mardi, juin 28th, 2011

Je suis du pays des fleurs

J’habite le pays des fleurs.

Tel était le propos de mon exposition (photos-poésies-peintures-montage) au Cloître des Oblats en septembre 2010.

Démarche : Recherche de la beauté et de l’essentiel.

Allumer et contempler une fleur plutôt que de mordre dans le noir de la nuit.

J’ai été très tôt confrontée à un chemin de vie difficile, c’est en rentrant en harmonie avec les fleur, en les respirant que j’ai trouvé et que je trouve encore la sérénité, la stabilité et la joie de vivre.

Je voyage au pays des fleurs que j’habite et qui m’habite.

Les fleurs m’ouvrent leur coeur, je suis au milieu, je suis à l’intérieur.

Elles sont parfaitement structurées, parfaitement centrées, de couleurs douces ou flamboyantes : dorée, bleu-céleste, rosée, rouge, orangée, jaune, nacrée, violettes, ambrée….

Elles offrent des parfums subtils, de merveilleuses couleurs, des formes parfaites : des mandalas, un délice d’essentiel.

Chaque fleur- mandala par sa forme, son parfum et sa couleur dégage une énergie particulière.

Pour william Blake poète et peintre anglais (1757-1827) Il faut voir dans chaque fleur un champs de paradis, son inspiration rejoint la mienne.

 

Nuit portes ouvertes des musée : Le coeur enchanté de la Fondation Vasarely.

jeudi, mai 26th, 2011

Le coeur de la cité est vibrant de formes, de couleurs et de notes de musique… Un moment merveilleux.

La musique pour le bonheur. Chopin et horowitz for ever.

dimanche, février 6th, 2011

http://www.youtube.com/watch?v=5SVW_O5DlQM&feature=related

Carnet de voyage musical.

La couleur de la musique c’est la couleur du bonheur d’autant plus qu’elle est ronde et que c’est une valse de Chopin interprétée par le merveilleux  Horowitz.