Écocide

novembre 12th, 2020

L’écocide c’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction . Cette atteinte peut être volontaire ou involontaire.

Écocide

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le coquelicot

à la robe de soie rouge

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le papaver roehas

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Tout comme la viola odorata

Tout comme l’oxalis acetocella

Tout comme la stellaria media

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le tilia cardata

Je suis le prunus persica

Je suis l’arbre des bois

Regarde- moi

Respecte-moi

Je suis l’oiseau

Qui chante tout là haut

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’insecte

qui butine de fleur à fleur

J’ai le droit d’être là

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’eau

Je suis le ruisseau

Je suis la rivière

Je suis la mer

Ressens-moi

Respire- moi

Respecte-moi

Je suis l’air

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Protège-moi

Je suis ta mère nourricière

Je suis la terre

Je suis là pour toi

Ne me détruis pas

Brigitte Gladys

Je suis née à la campagne, même pas dans une maternité.

J’aime la nature. J’ai été élevée dans le respect de la nature par un père qui pratiquait la culture des sols en mode biodynamique. Il semait en suivant le cycle de la lune. Chaque surface de la propriété avait son importance et son rôle à jouer. Je me souviens qu’il y avait des prairies et des terres laissées en jachère. Je m’en souviens très bien, parce que pendant les vacances d’été, j’y étais bergère. J’en connaissais chaque recoin, je connaissais les fleurs et leur parfum, les herbes hautes, les abeilles, les papillons, les grillons, les arbres et les oiseaux et leur chants…..

Ces prairies, c’était un enchantement et je ne m’y sentais jamais seule. La nature est vivante, elle a une âme. Si on sait l’écouter, on peut entendre son coeur battre. C’est mon âme de poète qui parle. la nature est ma « close-bosom-friend »et elle a le droit d’avoir le respect et des droits.

Puis est arrivé le remembrement imposé et l’environnement a changé.

Il a été pratiqué d’une manière brutale, outrancière, sans anticipation aucune, aujourd’hui on s’accorde à dire qu’il a provoqué de véritables catastrophes écologiques.

Après la seconde guerre mondiale on voulait que la terre rapporte plus et encore plus et toujours plus. On a introduit les engrais chimiques et les pesticides, on l’a maltraitée.

Le remembrement qui a continué jusque dans les années 1980 a parachevé le tout. On a pris la terre pour une véritable vache à lait qui devait produire et produire toujours plus. Le rendement est alors et toujours le maître mot.

On pensait que sa fertilité et richesse était inépuisable.

Adieu petites parcelles et terres en jachère, haies, ruisseaux et ruisselets, on voulait de grandes superficies, si possible en monoculture. La polyculture n’était plus à la mode.

On peut comprendre qu’après avoir connu la misère et la famine on ait envie de prospérité. Cependant, aujourd’hui la guerre de 40 est loin, 80 ans ont passé…

Ces pratiques devraient être revues .

On commence à comprendre l’impact dévastateur de celles ci et on fait doucement marche arrière non sans contestation.

Pour moi ce qui s’est passé , c’est un crime. Des crimes contre la nature, il y en a beaucoup….

On doit apprendre à la respecter, à l’écouter dès le plus jeune âge.

Je me souviens du mécontentement de mon père quand on l’a obligé à faire le remembrement pour créer de grandes surfaces en monoculture. Il était bio avant l’heure, on a voulu changer sa manière de faire pour une autre qui n’était pas valable.

Avait on réfléchi, anticipé et imaginé le futur avant de se lancer dans une terre opération ?

Des liens cachés, des liens secrets des équilibres ont été rompus . C’est ainsi qu’il a du arracher les haies et combler les ruisselets qui courraient jusqu’à la rivière. C’est ainsi qu’il a détruit à contre coeur des écosystèmes et que cela lui a fait peine. Il avait tellement raison d’être en colère ! Par la suite, les terres étaient souvent inondées par faute de ruisselets qui drainaient l’eau.

Pendant la convention citoyenne sur le climat, j’ai eu la chance et l’honneur d’être tirée au sort pour présenter à Monsieur Macron, Président de la République française, la mesure qui parlait de l’écocide.

Cette mesure a été avancée et choisie par la convention citoyenne pour le climat. Sur 154 votants, 152, l’ont approuvée.

Voici un extrait :

Pour atteindre ces objectifs nous proposons d’adopter une loi qui protège les écosystèmes de la dégradation et de la destruction, en faisant porter la responsabilité juridique et financières sur les auteurs des déprédations. Cette loi intégrerait :

  • Les neuf limites planétaires telles que définies par le MTES (changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, changements d’utilisation des sols, acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, introduction d’entités nouvelles dans la biosphère) ;
  • La pénalisation du crime d’écocide ;
  • Le devoir de vigilance ;
  • Le délit d’imprudence.

La réponse de Monsieur Macron , c’est qu’il fallait traiter ce problème à l’international.

De fait, on peut constater qu’à travers le monde il y a , petit à petit un frémissement et un changement de mentalité. En Islande, en rentrant sur l’île, les touristes doivent faire le serment de protéger et de respecter la nature.

En 2008, l’Equateur est le premier pays a intégrer les droits de la nature dans sa constitution .

La Nouvelle Zélande, la Colombie, l’Australie, la Nouvelle Calédonie, le Mexique et le Brésil emboîtent le pas et accordent des droits comme entité vivante à la nature( certains fleuves, forêts…)

A quand notre tour ?

Le droit français ne prévoit pas de sanction pénale en cas d’atteinte grave à l’environnement et les lois qui existent pour protéger la nature sont loin d’être appliquées.

On doit apprendre à respecter la nature à l’aimer dès le plus jeune âge.

On doit appliquer les lois de protection de la nature qui existent déjà sans passe-droit et aller jusqu’au crime d’écocide.

Nous sommes les ancêtres du futur.

Si nous ne protégeons pas notre « maison » , il n’y aura pas de futur parce-que nous l’aurons détruit en bonne âme et conscience.

Le mot écocide a été battu et débattu et continue à l’être.

ECO vient du grec OIKOS, qui signifie la maison et CIDE vient du latin CAEDERE, tuer.

Cela signifie la destruction de notre maison commune : la Terre

PS : Aujourd’hui, 22 novembre 2020, j’apprends (et, je m’en réjouis), qu’en France, un délit d’écocide est en cours de préparation, avec des sanctions pénales bien ajustées, c’est un bon début…

Le mot « crime » d’écocide ne semble pas convenir, mais, délit d’écocide oui…Un peu dommage quand même car, le mot délit est moins fort que le mot crime.

D’après Valérie cabanes, juriste engagée pour la planète, l’écocide est un crime de sûreté de la planète, hors, il a été relégué au rang de délit environnemental. Utiliser le terme d’écocide en le vidant de sa substance est un mauvais tour que l’on nous fait. cela nous donne l’illusion d’avoir obtenu ce que l’on demandait, mais, ce n’est pas le cas.

Alors, souhaitons que le crime d’écocide soit repris et appliqué dans chaque pays d’Europe et à l’international, là, ce serait une véritable avancée.

Les grands arbres

octobre 21st, 2020

Je suis pour la belle nature

Je suis pour la forêt

Nimbée de lumière

Je suis pour les cascades

Je suis pour les dryades

Si douces, si douces

Qui dansent sur la mousse

Tout autour des grands chênes

Je suis pour la forêt

Pépiante d’oiseaux

je suis pour les grands arbres,

S’élançant dans les airs

Ivres de sève

Tutoyant le ciel

Caressant le soleil

Et les brillantes étoiles

et la lune qui luit

La nuit tout là haut

Je suis pour la forêt

Je suis pour la belle nature

…….

Mais, je suis contre

la destruction par le vide

et contre l’écocide.

Brigitte Gladys

PS : définition du mot écocide

C’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction. Cette atteinte peut être volontaire ou bien involontaire.

L’arbre aux écus d’or(mandalas d’or)

octobre 17th, 2020
Au 10eme jour du dixième moi nous te souhaitons bonne fortune, bonheur et vigueur, santé et prospérité.
Le beau ginkgo biloba que l’on croyait mort, semble renaître, après un an sans feuille. Point d’écu d’or cet automne mais, de petites touffes vertes apparaissent de ci de là sur son tronc et ses branches.
Il faut dire qu’il a été bousculé par les travaux de rénovation de la place de marbre. Le nettoyage à l’acide des dalles toutes proches l’a meurtri.
Quand se décidera t-on a anticiper avant d’agir ?
Ce ginkgo de 150 ans d’âge a vu passer plusieurs guerres et a survécu. Il peut vivre plus de 1000 ans. Il mérite le respect. J’espère que cet arbre, un des plus ancien et résiliant du monde(il a survécu à la bombe atomique) va survivre et continuer son chemin.

Poubelle

octobre 8th, 2020

Je n’aimerais parler que des jardins et de la beauté éternelle des fleurs mais, le monde n’est pas fait que de jardins et de fleurs….

Qui connaît Eugène Poubelle ce valeureux préfet de la Seine ? Ce juriste visionnaire imposa en 1883, contre vents et marais, la collecte des ordures ménagères placées dans une récipient et sorties dans la rue par les concierges. Celui ci prendra le nom de « poubelle » grâce à la méchanceté de ses détracteurs qui jugèrent les mesures du préfet Poubelle scandaleuses. Et pourtant ce précurseur génial avait même pensé, entre autre, à l’intérêt du tri sélectif.

Plus d’un siècle est passé mais les mentalités peine à changer surtout dans l’endroit où j’habite.

Le ramassage des ordures ménagères, le tri sélectif et le recyclage n’intéressent pas les décideurs de la région. C’est ainsi que dans ma résidence, pourtant placée dans l’artère principale de la ville, il n’y a pas de poubelle de tri sélectif. Ce n’est pas faute de l’avoir demandé … La réponse en est la suivante :

_Votre rue n’est pas concernée par le tri sélectif et le camion de ramassage n’y passe pas.

Voici l’état de nos poubelles aux meilleurs jours.

C’est ainsi que matelas, objets de rebut sont lâchement déposé dans la cour de l’immeuble…Nous sommes presque à l’époque d’avant Monsieur Le Préfet Poubelle, on jette par la fenêtre les détritus encombrants et personne ne pipe mot.

Ici, c’est violent, on brûle votre voiture si vous protestez ou bien pire – un maire du département s’est fait écraser par des contrevenants parce qu’il s’opposait à une décharge en plein champ.

Pourtant il y a de l’or qui dort dans nos poubelles (or-durable) et un bon traitement des ordures et un recyclage de tous les objets-rebuts que notre société produit permettrait de lutter contre le réchauffement climatique . Par ailleurs, elle serait source de multiple création d’emplois.

Si l’on ne fait rien bientôt notre belle planète disparaitra sous un tas de détritus et d’objets de rebuts…

Dans le département il n’y a qu’une seule unité de valorisation des déchets (incinérateur). On ne peut plus creuser de trou pour les enfouir, alors on les exporte dans d’autres département pour les enfouir, mais, est ce là, la solution?

Il y a longtemps que je me penche sur ce problème sans grand succès, il faut bien le dire. Et j’en ai payé le prix fort. Cependant, j’ai l’espoir que cela change. Comme je l’ai dit précédemment j’ai eu l’honneur de participer à la convention citoyenne pour lutter contre le réchauffement climatique (CCC) . Je fais parti du groupe qui a traité ce problème. Nous l’avons abordé sous tous les angles et je souhaite, comme toutes les personnes de mon groupe et de la convention citoyenne qu’il soit entendu et retenu par le ministère de la transition écologique et solidaire qui nous recevra la semaine prochaine.

Brigitte Gladys Marobin

Nom de plume : Brigitte Gladys

Ps : Merci Monsieur Le Président pour la lettre que vous nous avez adressée à nous , membres de la convention citoyenne, le 12 octobre 2020.

Au début de l’été, après d’intenses travaux, nous avons rendu notre rapport. A cette occasion vous nous avez indiqué la volonté de reprendre la quasi totalité de nos propositions et de les transmettre au parlement pour débat et adoption. Vous vous accordiez trois jokers…

La crise sanitaire n’arrange pas les choses, cependant, je me réjouis d’apprendre qu’au moins trente de nos mesures ont été adoptées et déjà mises en route et que 6 autres également, notamment une mesure consistant à renforcer la tarification incitative de la gestion des déchets.

Je souhaite que cette gestion soit la même pour chaque région de France.

Merci beaucoup

Jardins

septembre 24th, 2020

Jardins en fleurs

Arbres en floraison

Que j’ai habités toute une saison

Qui abritent chaque jour de ma vie

Dans ma maison, éclosion de fleurs nouvelles

Assise sur sur le rebord d’une corolle, douce contemplation

Délicats chants des chœurs, parfum envoûtant, illumination

Souffle léger des roses, mandala paradis de l’instant

Dans ma maison, floraison d’une nouvelle éclosion

Belle, qui abrite chaque jour de ma vie

Enluminé de bonheur

Jardins en fleurs

Jardins

Brigitte Gladys

Jeune fille en fleurs dans un jardin en fleurs.

Quelque-chose ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron

août 24th, 2020

Cette fois ci je vais écrire un article qui concerne tout le monde, je ne vais pas écrire de poésie.

D’après mon professeur des Beaux Arts « Tu ferais mieux d’arrêter la poésie Brigitte car, avec la poésie tu gagneras encore moins d’argent qu’avec la peinture »

Je me souviens aussi de cette professeur de français. J’arrivais dans ce nouvel établissement, j’avais 12 ans, notre premier sujet de français consistait à parler de nos vacances. Je n’étais pas partie en vacances, je les avais passées comme tous les étés dans la propriété agricole de la famille.

J’ai donc parlé d’une manière très poétique des papillons, des oiseaux , des fleurs, de l’herbe, des ruisseaux…

Quand elle m’a tendu ma copie, elle me dit , « Vous avez triché, je vous mets un zéro » J’ai protesté mais, elle fut intransigeante. Cela commençait vraiment mal….

Pour elle aussi cela s’est mal passé. Si un élève faisait trop de fautes, elle le traitait de nullité et de « goret »et lui disait qu’il ferait mieux d’aller garder les dindons.

C’était une maltraitante.

Finalement, c’est elle qui fut remerciée, elle avait été prise à l’essai et l’essai ne fut pas concluant….Elle est allée garder les dindons. Personne ne l’a revue ni regrettée.

La poésie, c’est la vie c’est un coeur qui bat. la poésie c’est un moyen d’expression qui m’a été donné. C’est aussi une liberté et la liberté n’a pas de prix.

Mais, revenons à nos moutons. Mais qu’est ce qui ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron?

Début août j’ai ressenti une gène à une dent. J’ai téléphoné à mon dentiste. Un répondeur m’a indiqué qu’il était parti en vacances jusqu’en septembre. Il n’avait laissé aucune autre indication, il fallait se débrouiller pour trouver un autre dentiste.

Je me suis dit que ce n’était peut être pas grand chose. Cela faisait trois mois que mes dents avaient été détartrées et vérifiées.

Au bout d’une semaine ma souffrance a empiré . Je me suis donc mis en quête d’un autre dentiste qui accepterait de me soigner.

Je n’étais pas au bout de mes peines. J’ai compris la difficulté que l’on rencontrait dans ce département pour se faire soigner les dents en été.

Je n’ai réussi qu’à obtenir un rendez qu’après 3 jours de recherche intensive et de coups de fil, je suis tombé sur un dentiste qui m’a prise en urgence à 8 h 30 du soir. J’étais la dernière patiente et il partait le jour après en vacances. Il ne m’a pas soigné la dent, mais, il s’est couvert en me donnant des antibiotiques sur dix jours et des calmants. Il faudra surement l’arracher. Je porte une prothèse, un dents cariée peut se révéler très néfaste pour moi, il est donc vital d’enlever le foyer d’infection.

Au bout de cinq jours je ne supportais plus mes antibiotiques qui me donnaient mal au ventre et mal à la tête. Je me suis mise en quête d’un autre dentiste en vain.

Les réponses étaient les suivantes.

  • Les rendez vous sont complets jusqu’en septembre et parfois même octobre.
  • Nous ne prenons en urgence que nos clients.
  • Le dentiste est parti en vacances jusqu’en septembre.
  • Parfois, il n’y avait même pas de répondeur
  • Ou bien plus élégant, nous sommes en soins , nous ne pouvons vous répondre (en soins pendant tout le mois d’août sans discontinuer) Le gros mensonge

On m’a parlé d’un service d’urgence mais, en semaine, il ne fonctionne pas et le week-end il est vite débordé donc, impossible d’en bénéficier.

J’ai téléphoné à un service qui soit disant mettait en relation le patient avec un dentiste de garde mais, ce service m’a taxée de plus de 40 euros et m’a mise en relation avec un dentiste qui n’était pas au courant et qui partait en vacances l’après-midi même. C’était une arnaque !

J’ai essayé les hôpitaux, mais pas de chance, aucun des hôpitaux que j’ai consultés n’avait de service d’urgence dentaire.

J’ai fini par prendre rendez vous avec mon médecin traitant .

Je lui ai demandé où il allait se faire soigner les dents.

Il m’a répondu qu’il allait dans la plus grosse ville du département voisin situé à l’ouest. C’est à dire Marseille. Il m’a dit qu’il fallait que je continues à chercher et si je ne trouve pas je devrais en faire autant.

J’ai demandé à mon kiné où il allait se faire soigner les dents. Il m’a répondu que l’été il allait se faire soigner dans la plus grosse ville d’un autre département situé à l’est. C’est à dire Nice.

Je ne comprends pas comment un si grand et beau département qui reçoit en villégiature bon nombre de présidents et de touristes tout l’été ne possède pas un service d’urgence dentaire capable de recevoir toutes les urgences. Ou bien pourquoi les dentistes ne prévoient pas un remplacement pendant leur période de vacances. Les médecins sont bien organisés pourquoi pas les dentistes.

J’ai continué à chercher un dentiste qui voudrait bien soigner ma dent. J’ai mis presque une semaine avant dans trouver un(e) dans une autre ville qui m’a accordée un rendez vous. En fait c’était une remplaçante (l’unique que j’ai trouvée) . J’aurais du m’abstenir. Elle m’a arrachée la dent. En me l’arrachant, elle a mis trois quart d’heure, elle a cassé la couronne d’à côté. J’ai vu qu’elle prenait quelque chose de blanc. Je lui ai demandé ce que c’était. Elle me répond qu’elle mettait un point colle. Je n’avais toujours pas compris qu’elle avait cassé la couronne d’à côté, elle si. Elle m’a prise pour une imbécile. Elle a posé un gros coton dessus et je suis rentrée chez moi. Quand plusieurs heures après j’ai enlevé le coton, la dent voisine est venue avec. Je l’ai rappelée en lui demandant qu’elle me rappelle, j’attends toujours son coup de fil et ses excuses. Résultat de la course, j’ai perdu deux dents, une qui peut se récupérer avec un pivot et l’autre avec un implant dentaire.

Quelque chose ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron.

J’ai presque regretté de ne pas avoir épousé mon fiancé chirurgien dentiste, mais, qui sait, si je lui avais demandé de me soigner les dents pendant les vacances, il m’aurait peut être répondu :

-Chérie, tu sais bien que ce n’est pas possible pendant l’été, je ne travaille pas, va voir quelqu’un d’autre…

Quelque-chose ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron.

Brigitte Gladys

Mon frère

août 16th, 2020

Mon frère,

Toi qui dort au fond de la mer,

Je sais que tu m’entends,

Comme moi, je t’entends,

Toi qui tissais des colliers de fleurs

Pour moi, ta petite soeur

Ce matin, alors que je nageais

dans le vert et le bleu infini

Couleur de tes yeux

Un miracle s’est produit

Des profondeurs, un trésor a jailli

Sur le dos d’une vague, dansait

un bracelet de perles de couleurs

Mon frère tant aimé

Toi qui dort au fond de la mer

Nous connaissons tous deux

Le pouvoir des mots murmurés

Nous connaissons leurs secrets

Je sais que tu m’entends

Comme moi je t’entends.

…….

Brigitte Gladys

PS :A sa demande, les cendres de mon frère ont été dispersées en mer méditerranées à partir de son bateau.

Incendies

août 5th, 2020

Mais quand donc cesseront les incendies de l’été dans le midi ?

Chaque année ils recommencent malgré toutes les surveillances et les recommandations. C’en est désolant.

C’est toujours par l’éducation que l’on peut sensibiliser mais, les routes des vacances sont très fréquentées par des personnes qui viennent de partout et même de l’étranger.

Voir mon poème »Nuit criminelle » publié le 30 juillet 2017 ou bien le titre de la page : Les incendies de l’été.

Complice du mistral une étincelle de mort a claqué….

En France, une loi existe pour punir les personnes indélicates qui jettent leur mégot de cigarette n’importe où.

L’article R635-8 du code pénal interdit de jeter de jeter son mégot en dehors d’un cendrier ou d’un éteignoir.

Il ne reste plus qu’à l’appliquer puisque beaucoup de départs de feu sont causés par des mégots de cigarettes jetés d’une voiture sur le bord de la route.

Palmier

août 2nd, 2020

Cette nuit, le palmier

en grandes noces

s’est marié

Dans sa corbeille

Il a promis monts et merveilles

Mais attention attention, attention !

Son coeur est rempli de charançons

Brigitte Gladys

La carte du tendre

juillet 19th, 2020

La carte du tendre de la politique n’est pas de tout repos et sans danger. Se battre sur des terres inconnues afin de lutter contre le réchauffement climatique demande des efforts constants, hors du commun et un entrainement intensif. Même un coeur vaillant peut s’y égarer.

Pendant tout ce temps, j’ai été incapable d’écrire un seul mot de poésie .

Aujourd’hui, comme une colombe au sol, qui, apercevant un chat, s’envole, je ne vais pas rester là, à me bagarrer et à me faire massacrer.

Comment s’envoler ?

Par la pensée, par la prière, l’imagination, la contemplation des chefs d’oeuvre de l’art et de la littérature et aussi en se souvenant de moments lumineux et du spectacle merveilleux que nous offre la nature.

Délice d’essentiel

C’est l’été

Festin de fleurs

Instantané de myosotis

Concentré de pétunias

Glacis de Gazinias

Déjeuner rafiné

Consommé de pourpier

De roses hortentias

De pétales de lys

Velouté d’iris violets

De violettes bleus

Mousse d’organdi

Regal de senteurs

Précipité de lilas

Coulis de mauves

-Boire d’un trait-

*Délicieuse Volupté*

Brigitte Gladys