Plus rare, mais tout aussi belle la fleur du mimosa aux pompons presque blancs.
Bonheur de l’instant présent.
Il éclaire nos campagnes, pour quelques jours encore la fleur du jour c’est le mimosa .
-Respiration expiration- Vite ! faites le plein de lumière, de sérénité
de liberté (on enferme pas la couleur jaune) et d’optimisme. Dépêchez vous car les splendides mandala soleils du mimosa vont partir et ne reviendront que l’année prochaine.
Étrange, étrange ! C’était un soir de quinze novembre quand j’ai quitté l’Italie plongée dans le noir, à peine passé la frontière, j’ai découvert toutes les villes et tous les villages français déjà illuminés. J’aime beaucoup les illuminations de Noël mais, ne sommes nous pas terriblement endettés ? …. N’étais ce pas un peu tôt et pas très raisonnable de les mettre déjà en route !!!
Puis Noël est arrivé vite vite et l’hiver s’en est allé à pas rapides. De loin en loin , les amandiers aux mille et une fleurs étoilées se répondent et se confondent avec les mille et un splendides soleils des mimosas.
Mandalas étoiles, mandalas soleils *****
Pour terminer sur Milan et pour oublier les pièges du mercantilisme outrancier pratiqué dans la restauration , attardons nous et émerveillons nous sur les magnifiques mandalas roses que les architectures de la ville nous offrent.
J’aime tout particulièrement ce mandala rosace car, il comporte une étoile à douze branches et il est vraiment bien ouvragé. Tout le tour de la rose est décoré de carrés différents ( le carré est contenu dans un cercle)
Dans le mandala cercle, parfait symbole d’éternel recommencement on trouve, perfection, unité et éternité. En son centre réside la divinité.
Le chiffre 12 représente la perfection et la complétude.
-12 heures pour le jour 12 heures pour la nuit
-12 mois
-12 signes du zodiaques
-12 travaux d’hercule
-loi des 12 tables romaines
-12 tribus d’Israël
-12 apôtres
-12 étoiles de Marie
-12 branches terrestres
……..
L’esprit, l’âme et le monde se trouve dans le mandala et en nous aussi.
Au centre du mandala rose une étoile à 8 branches.
Le chiffre 8 est le double du chiffre 4. Une étoile à 4 branche est axée sur les points cardinaux, une étoile à 8 branches indiquera les points intermédiaires.
Autre mandala rose avec en son centre une étoile à 8 branches, au centre les 4 points cardinaux sont représentés.
Mandala rose avec en son centre une étoile à 12 branches.
Encore un très beau mandala rose qui cache en son centre une étoile à 6 branches (le sceau de Salomon). Pour les chrétiens, l’étoile à 6 branches représente la double trinité.
Et pour terminer cette délicieuse madone avec enfant le tout protégée par une ogive de briquettes rouges ( les mêmes que dans le sud ouest !!!) . Elle est entourée d’étoiles à 10 branches en forme de double pentagrammes qui symbolise le féminin sacré.
Mandala rose de la basilique San’Eufémia. La divinité siège en son milieu et rayonne vers les 4 points cardinaux et tout l’univers représenté par l’étoile à 16 branches( 4 x 4= 16) le chiffre 4 représente les 4 points cardinaux et le chiffre 16 toutes les directions intermédiaires.
Mais, parce-que rien n’est parfait, de mon voyage à Milan, il y a un point qui m’a choquée. Je n’ai pas du tout aimé, mais alors pas du tout apprécié le service restauration (car c’est un service) que cela soit par l’accueil, le coût et également par la cuisine proposée.
Je vais faire ma trip TripAdvisor.
Etant originaire de l’Italie du Nord, je connais bien sa cuisine. Par ailleurs, j’ai été dès mon plus jeune age entourée de personnes qui savaient bien la faire et avec amour. Je n’ai connu ma grand mère paternelle Eufémia que 4 ans mais, je me souviens encore de la fougasse sucrée salée qu’elle faisait cuire sur les braises. C’était un vrai délice ! Autre chose que ces montagnes de petits croissants (Vienne oiseries) fourrés à tout(jambon, saucisson, salade, marmelade, chocolat, crème…)que l’on trouvent sur tous les comptoirs.
Je me souviens aussi des tagliatelles qu’elles faisait dans du bouillon de poule, le tout saupoudré de parmesan.
-« Brodo de pita va per la vita »
Toutes les pâtes et les gnocchis elle les faisait à la main. et c’était très bon. Je me souviens aussi d’une pintade qu’elle cuisinait en cocotte avec des bonbons au citrons à l’intérieur ce qui lui donnait un petit gout acidulé. Son fameux risotto à la crème fraîche et aux petits pois était un vrai régal.
Mis à part la petite brasserie, celle qui avait des lavabos décorés d’une jolie manière ma déception en matière de restauration a été totale. J’ai beaucoup voyagé mais, jamais, je n’ai rencontré un commerce aussi malsain autour de la nourriture et cette manière détestable et peu respectueuse de traiter les touristes comme des vaches à lait.
Par exemple j’ai payé un croissant plus un cappuccino 2 euros à la gare centrale.
Trois rue plus loin, j’ai payé 4 petits déjeuners 63 euros 50. Il y avait juste 4 cappuccini plus 4 viennoiseries, il est vrai que j’ai eu l’impudence de demander du pain en plus avec un peu de beurre. Est ce cela qui a fait la différence de prix ramenant un petit déjeuner à 15 euros 90 ? Cela paraît hors de prix et pas du tout justifié, il n’y avait pas de jus d’orange pas de jambon, pas de céréale, pas d’oeuf…. L’endroit était quelconque, pas de vue sur le parc, pas de vue sur la mer ou la montagne ou sur un beau monument et les serveurs n’étaient pas des top models…Sans doute m’a t-on fait payer le couvert, des fois on rajoute » le pain et le couvert » mais, en Italie, il n’y a pas de pain. C’est une coutume qui doit remonter à l’époque des cavernes où l’on mangeait debout et avec les doigts, alors vous comprenez manger assis et avec une fourchette et un couteau cela se paye. Je préférerais que l’on dise pourboire obligatoire .Appliquer cette coutume aujourd’hui, alors que tous les restaurants du monde offre une chaise et le couvert révèle de l’abus. Ce n’est qu’une pratique commerciale destinée à gagner plus d’argent.
Pour le choix d’un restaurant j’ai suivi l’avis d’un guide touristique, mal m’en a pris.
Le premier contact avec la patronne a été fort déplaisant. On était fatigués, on rentre et on demande :
-Bonjour, avez vous une place pour nous s’il vous plait ?
Après un temps d’attente et ne voulant pas perdre des clients elle dit :
-Oui, asseyez vous là, mais faites vite alors, car la table est réservée pour 13 h.
Nous étions fatigués, alors nous nous sommes assis.L’endroit était très vieillot style année 60, exigu avec deux ou trois aquarelles qui se tenaient à peine debout.
J’ai commandé des polpetine de vitello c’est à dire des paupiettes de veau. Le prix annoncé était 18 euros, mais elles ont été servies sans accompagnement, alors j’ai commandé un plat de légumes, prix 15 euros, j’ai également rajouté un dessert et un café. Le repas s’est alors monté à 50 euros pour un repas de midi. C’était donc bien cher pour un repas moyen avec un accueil vraiment à revoir. Ce repas là, pour 15 euros vous l’avez servi chez nous avec en prime le sourire du serveur ou de la serveuse.
Je comprend donc pourquoi nos chers voisins italiens viennent en grand nombre passer les vacances en France.
En conclusion, si vous voulez passez une semaine à Milan prevoyez un portefeuille bien rempli ou bien, vous pouvez aussi prévoir que cette semaine là, vous serez à la diète.
J’ai aimé l’âme du lieu, la basilique et ses belles rosaces pour ce qu’elle représente bien sur, mais aussi pour la beauté de sa construction ainsi que les merveilleuses mosaïques situées sur la façade de l’entrée.
J’ai également aimé la sérénité de la place et les broderies de fleurs du petit jardin qui malgré l’approche de l’hiver persistent et signent.
Au cours d’une promenade, au détour d’une rue, je découvre, par hasard, une jolie place, la place sainte Eufemia. En son centre se dresse une très remarquable basilique aux briquettes rouges, du même nom.
Je ne pensais pas en venant à Milan retrouver le souvenir de ce prénom et de la personne qui le portait si bien. Ma grand-mère paternelle portait ce prénom inusité en France. jamais, mis à part elle, je ne l’ai entendu porté par qui que ce soit. Pourtant, des élèves, j’en ai eu beaucoup et dans différentes villes de France.
Elle était originaire de l’Italie du Nord, plus précisément Vicenza. Elle avait déjà plus de 80 ans quand je suis née, aussi, j’ai peu connu celle qui me surnommait « sbiro ». Ce dont je me souviens c’est qu’elle était très pieuse. Ce prénom, porté par une sainte, lui allait très bien.
C’est un très vieux lieu de culte existe qui existe depuis l’an 472. Il a été fondé par le sénateur de Milan qui appartenait aussi au clergé. La basilique fut reconstruite au 15eme siècle et améliorée jusqu’en 1870. Elle contient les reliques de sainte Eufemia de Chalcédonie. Voilà pourquoi ma grand mère se prénommait Eufemia.
Je n’ai pas pu pénétrer à l’intérieur car, la basilique était fermée mais, j’ai admiré la façade principale et tous les détails anges, angelots et madone avec enfant.
Madone et enfant.
J’ai particulièrement admiré le décor fait de mosaïques dorées de forme circulaire (mandala) et la disposition des motifs qui dessinent une croix, elle même contenue dans un cercle.
Milan, grosse ville industrielle cultive
avec soin, un poumon vert dans son centre. J’ai été agréablement surprise de trouver la nature apprivoisée, bien présente, au cœur des constructions.
Un automne à Milan.
Les balcons sont aussi agréablement fleuris.
Quant aux jardins sur les toits, ils semblent tout particulièrement présents et prisés.
J’ai aimé….
La tour Pirelli par jour de beau temps et par temps de brouillard, elle abrite le conseil régional et des bureaux. C’est la plus haute tour de Milan, elle a été conçue par un collectif d’architectes dirigé par Giovani Ponti. Elle est en béton, elle se veut innovante et efficace. Belle, ce serait beaucoup dire, imposante, oui, efficace, oui . Curieusement elle me plait plus par temps de brouillard quand le gris du béton se fond dans le gris perle du ciel.
D’une manière générale architectures anciennes et architectures modernes forment un canevas qui fonctionne malgré tout.
La ville de Milan a depuis toujours cultivé une pépinière d’architectes : Gaetana Aulenti ( Musée d’Orsay à Paris) Renzo Piano (Centre Pompidou) …. qui ont merveilleusement poussé et grandi dans cet univers.