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Sur les traces d’Eufemia ***

lundi, janvier 18th, 2016

Milan 2015 243Au cours d’une promenade, au détour d’une rue,  je découvre, par hasard, une jolie place, la place sainte Eufemia.  En son centre se dresse une très remarquable basilique aux briquettes rouges, du même nom.

Je ne pensais pas en venant à Milan retrouver le souvenir de ce prénom et de la personne qui le portait si bien. Ma grand-mère paternelle portait ce prénom inusité en France. jamais, mis à part elle, je ne l’ai entendu porté par qui que ce soit. Pourtant, des élèves, j’en ai eu beaucoup et dans différentes villes de France.

Elle était originaire de l’Italie du Nord, plus précisément Vicenza.  Elle avait déjà plus de 80 ans quand je suis née, aussi, j’ai peu connu celle qui me surnommait « sbiro ». Ce dont je me souviens c’est qu’elle était très pieuse. Ce prénom, porté par une sainte, lui allait très bien.

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C’est un très vieux  lieu de culte existe qui existe depuis l’an 472. Il a été fondé par le sénateur de Milan qui appartenait aussi au clergé. La basilique fut reconstruite au 15eme siècle et améliorée jusqu’en 1870. Elle contient les reliques de sainte Eufemia de Chalcédonie. Voilà pourquoi ma grand mère se prénommait Eufemia.

Je n’ai pas pu pénétrer à l’intérieur car, la basilique était fermée mais, j’ai admiré la façade principale et tous les détails anges, angelots et madone avec enfant.

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Madone et enfant.

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J’ai particulièrement admiré le décor fait de mosaïques dorées  de forme circulaire (mandala)  et la disposition des motifs qui dessinent une croix,  elle même  contenue dans un cercle.

 

Ce que la nuit m’a dit : Le pavillon Vendôme une folie, « une folie d’amour ».

lundi, mai 23rd, 2011

En ce temps là, une folie était une maison de villégiature construite en général à la campagne.

Aix était une petite ville édifiée autour du cours Mirabeau.

Le Pavillon fut construit  avec les pierres des carrières de Bibémus entre 1665 et 1667, hors centre ville, par l’architecte Antoine Matisse à la demande du duc de Vendôme, Jean Louis de Mercoeur.

Il y abrita ses amours avec la belle Lucrèce de Forbin-Solliès.

Tous les deux étaient veufs mais ne pouvaient se marier car cela aurait créé une mésalliance.

C’est le point de départ de l’histoire de ce lieu.

Depuis 1990, il présente des expositions d’arts contemporain et de photographies.

Vous pouvez trouver tous des renseignements complémentaires sur le site des musées de la ville d’Aix en Provence .

J’ai tout particulièrement aimé le jardin à la française qui découpe l’espace avec ordre et symétrie autour du petit bassin circulaire qui possède un angelot comme point central.

Les buis sont merveilleusement sculptés(art taupière) à l’identique  des jardins du 17e me siècle.

J’ai  aimé saisir l’ambiance de cet endroit la nuit. Il révèle tous ses secrets.