Hier,
J’ai planté dans mon coeur
Elles fleuriront tout l’hiver.
Au vernissage de l’exposition collective de la Fontaine obscure, il y avait beaucoup de monde ce soir là et de très belles photos présentées par chaque artiste photographe de l’association.
L’ambiance était chaleureuse était chaleureuse et convivia
le.
Je remercie le président et toutes les personnes qui ont oeuvré à monter cette exposition ce qui a demandé beaucoup de travail et de patience
.
Au cours de cette exposition collective chaque photographe exposera les photos de son choix.
Pour ma part , je présenterai encore une fois des photos de fleurs et de coeurs de fleurs.
Je suis toujours en admiration devant la vibration de leur couleurs.
L
eur structure interne quasiment parfaite m’émerveille .
Leur contemplation m’apporte le bonheur et j’espère qu’il fera le votre aussi.
Le fait d’utiliser la macro et la super macro me permet de montrer la beauté d’un monde parfois invisible à l’oeil nu.
Une montagne en appelle une autre et une photo une autre photo prise sous un autre angle de vue.
Nouvel angle de vues est l’intitulé de l’exposition collective de fin d’année de la galerie de la Fontaine Obscure. Les adhérents dont je fais partie exposent quelques photos de leur choix.
Nous vous invitons à venir nous rencontrer pour le vernissage le 5 décembre à partir de 18 h 30, vos amis sont les bienvenus. N’hésitez pas à jouer les Pères Noël et les Mères Noël pour votre entourage toutes les photos ou presque sont en vente.
Cet hôtel particulier du XVIIème siècle est situé dans le quartier Mazarin Tout près de la fontaine des Quatre Dauphins. Il a été construit en 1656 selon les plans de l’architecte flamand Jean DARET(1613-1668) et inscrit à l’inventaire en 1943.
Les travaux ont été confiés aux maîtres maçons Jean Jaubert et Laurent Vallon et la décoration au maître gypsier Jacques Escursan, assistés du géomètre Louis Cundier, des maîtres menuisiers Auguste Reynaud et Nicolas Menard, du sculpteur Jacques Fosse et du maître peintre Jacques Macadre.
Cet hôtel est desservi par une vaste cage d’escalier avec une très belle rampe louis xv en fer forgé figurant parmi les plus élégante du quartier.
Ses trois salons en enfilade, joliment décorés de trumeaux et de gypseries, de tentures murales en soierie lyonnaise style Régence, ont été conçus pour les réceptions. Son jardin intérieur à la française d’une superficie de 700 m2 est ombragé par de grands arbres, j’ai tout particulièrement aimé le bassin , les allées de buis et les magnifiques géraniums rouges qui dialoguent avec le vert foncé de l’ensemble.
En 1978, la famille D’Olivary, vieille famille de parlementaires aixois, devient propriétaire de cette belle demeure.
Cet hôtel appartient à ses descendants et donc à la même famille depuis plus de deux cents ans.
En 1884 l’hôtel s’est ouvert au public dans le cadre d’expositions, de concerts, de réceptions et de visites historiques.
www.salonsdolivary.com
C’est dans le cadre des journée du patrimoine que j’ai découvert ce bel endroit et que j’ai eu l’occasion de dialoguer avec la chaleureuse hôtesse des lieux Madame Yvette de Welle.
Je la remercie de m’avoir proposée de participer à l’exposition-vente de fin d’année.
Date 16 et 17 Novembre 2012 de 10 heures à 19 heures au n°10 de la rue du 4 septembre Aix en Provence..
Entrée libre et gratuite.
Je vous ai préparé un déjeuner raffiné de fleurs en photos et des délices de poésies le tout sur un tapis de broderies.
Je vous y attends,cela me ferait plaisir de vous y voir et vos amis sont les bienvenus***
Je suis entourée de douze autres exposants qui chacun amène son savoir faire.
Cela passe de la sculpture en fer forgée à la peinture à la photo à la poésie … et pour régaler votre gosier,Vous y trouverez aussi du foie gras du génépi et du vin bio de Provence…
Au moyen âge le quartier Mazarin n’existait pas, pas plus que le cours Mirabeau.
Aix en Provence
était une petite ville encerclée de remparts et entourée de champs.
Ce plan de la ville par Belleforest- 1575- montre sa situation à la fin du moyen âge.
L’Eglise et le couvent des prêcheurs ainsi que la cathédrale sont déjà présents sur ce plan.
Un premier agrandissement de la ville dans l’est de la ville pour donner le quartier de Villeneuve.
Un autre agrandissement va se faire dans le Sud de la ville par le quartier Mazarin. Les remparts sont détruits et la limite de la ville est repoussée.
Le quartier Mazarin a vu le jour pendant la période du règne de Louis XIV (1661-1715)
Michel Mazarin Archevêque d’Aix en Provence est le frère du Cardinal Jules Mazarin.
C’est à ce même époque que le cours Mirabeau est tracé. Sur le plan de Cordier c’est l’artère principale ornée de platanes.
Le quartier Mazarin est organisé d’une manière très géométrique et orthogonale. Ses rues sont perpendiculaires au Cours Mirabeau.
Le quartier Mazarin comporte un grand nombre de magnifiques hôtels particuliers et de jardins intérieurs datant de cette époque.
Sur la route pour aller au marcher du centre ville d’Aix en Provence, j’ai rencontré la nymphe violette de la fontaine des quatre dauphins qui m’a souri et m’a suggérée de faire une pause aux salons de l’
Hôtel D’Olivary au n°10 à deux pas sur la gauche.
La fontaine des 4 Dauphins se situe dans le quartier Mazarin rue du 4 septembre près du cours Mirabeau.
Ce vieux quartier aixois (début de la construction : 1646) comporte de très belles demeures .
Le dauphin était l’emblème des seigneurs de la province. Aujourd’hui il figure sur l’écusson de la région P.A.C.A
https://plus.google.com/photos/110847953255339639342/albums?banner=pwa
organisés par la très dynamique association de photographes de La Fontaine Obscure.
L’hors d’une réunion d’auteurs j’ai échangé mon roman contre un autre écrit par Jacques Djian édité chez Edilivre.
Le titre en est : L’autre dieu
Je mets un extrait de cet ouvrage en partage;
Certains passages sont tirés d’un cous de Victor Delbos à la Sorbonne.
Mais que dois je faire pour être sûr d’être heureux ?
Eh bien, nous allons apprendre avec Spinoza, comment faire notre bonheur, notre vrai bonheur. Car, en fait, tout est là : nous recherchons tous notre bonheur. Car, en fait,tout est là : Nous recherchons tous notre bonheur.
Spinoza examine d’abord, en ce premier chapitre, quelles sortes de bien poursuivent communément la majorité des hommes : « richesse, honneurs, plaisirs des sens. Or chacun d’eux distrait l’esprit de toute pensée relative à un autre bien…. Après la jouissance physique vient une tristesse profonde qui, si elle n’asservit pas l’esprit le trouble et l’engourdit.
La poursuite de la richesse enchaîne l’esprit, surtout quand on la recherche exclusivement pour elle -même, parce qu’alors on lui donne rang de souverain bien. Quant aux honneurs, ils attirent et fixent l’esprit avec encore plus de force, car on considère toujours que c’est un bien en soi , une sorte de fin dernière à laquelle tout se rapporte. De plus, contrairement au plaisir, l’argent et les honneurs ne contiennent pas de regret plus on en a plus s’accroît la joie ; c’est pourquoi nous sommes entraînés à les accumuler; par contre quand nous sommes par hasard frustrés dans notre espoir, nous sommes remplis d’une profonde tristesse. Enfin les honneurs sont un piège subtil parce que pour les atteindre, il faut diriger sa vie selon l’opinion de la foule, c’est-à-dire fuir ce que fuit le vulgaire, et rechercher ce qu’il recherche.
Ainsi la poursuite des richesses, les honneurs, plaisirs des sens, fait perdre la tranquillité et l’indépendance. Ces joies sont pourries, avec un arrière goût de tristesse. Elles peuvent même faire perdre la vie tout court. (T.R.E paragraphe 3)
« En réalité, toute notre félicité ou notre misère ne résident qu’en un seul point : à quelle sorte d’objet sommes-nous attachés par l’amour ? …. Quand nous aimons des choses périssables, toutes les passions sont notre partage ; surviennent la crainte, la haine, le trouble de l’âme Mais l’amour allant à une chose éternelle et infinie nourrit l’âme d’une joie pure, libérée de toute tristesse.(T.R.E paragraphe 3). En outre , l’objet infini se donne à tous, et, loin de s’affaiblir, augmente encore par une possession commune » (Ethique, V, 20)
Ce bien sans mesure, que Spinoza nous annonce consiste en la connaissance de l’union qu’à l’âme avec la nature entière…