Fin août, début septembre

Au bord du ciel
Sur la dune de sable
Inflorescence ultime
Remarquable
du lis maritime
Brigitte Gladys
Fin août, début septembre
Au bord du ciel
Sur la dune de sable
Inflorescence ultime
Remarquable
du lis maritime
Brigitte Gladys
/Nuit criminelle/
Du bord de la route
-Complice du vent-
Une étincelle de mort a claqué
Cris blancs dans la nuit calcinée
-Animaux affolés
-Forêts en brasier
-Ciel plombé
-Etoiles éteintes
-Pluie de cendres
-Paysages brûlés
En grand deuil
La nature et les villes
portent leur croix
et pansent leur plaie
+++++++++++
Silence désolé.
+++++++++++
Brigitte Gladys
Ces incendies de l’été qu’Is soient accidentels ou criminels sont un grand malheur pour la région . C’est une grande souffrance pour les habitants du lieu, et une catastrophe pour la nature et les animaux de la forêt. Bon nombre ne survivront pas. Je pense à la très belle, mais très lente, tortue d’Hermann. 90°/° de l’effectif va périr, ceci, malgré le secours des associations de protection de la nature.
La aussi tout un travail de sensibilisation doit se faire par l’éducation. Certains établissements scolaires du sud le font déjà, ils participent à la reforestation, c’est à dire que les élèves vont planter de jeunes arbres pour remplacer ceux qui ont été brûlés par l’incendie. On peut même pousser le concept en donnant le nom de l’élève à l’arbre qu’il a planté.
Pour la tortue d’Hermann, voir l’article intitulé – Robert Desnos- et son poème sur la tortue.
Voir aussi la photo d’une tortue d’Hermann évoluant dans le sous bois après avoir été soignée et sauvée.
Voir aussi les autres articles sur le thème de l’incendie.
A grands pas vers un bel avenir cheminant…
Mettre un enfant au monde, c’est beau.
Il n’y a rien de plus merveilleux que de voir de ce petit être s’éveiller à la vie mais, quelle planète lui laissons nous ?
Par la négligence de l’humain, le réchauffement climatique se précise entrainant des catastrophes en tous genres (incendies inondations, vagues de chaleur insoutenables, pollution de l’air, fonte des glaciers, pollution et hausse du niveau des mers, perte de la biodiversité….)
C’est un tableau plutôt noir que je dresserais, depuis mon enfance j’ai vu le monde changer. Sur mon chemin pour aller à l’école à bicyclette, je croisais très peu de voitures. il y avait encore des haies dans les champs, beaucoup de fleurs et de nombreux oiseaux dans les arbres. Il y avait pas tous ces déchets (bouteilles en plastique ou en verre, et tous ces objets de rebuts que l’on dépose n’importe où) La vie était plus simple, il n’y avait pas toutes ces propositions de choses dont on ne sait que faire. Notre belle planète semble s’ensevelir sous un tas de déchets que nous n’arrivons plus à gérer et à retraiter correctement.
L’autre jour je marchais dans la rue, une jeune femme accompagnée de son fils de 7ou 8ans s’affairait pour ramasser et mettre deux ou trois bouteilles abandonnées par terre, dans la poubelle. Elle me dit :
-Je ne comprends pas pourquoi la rue est aussi sale, mais que font les autorités de cette ville ?
Je lui ai répondu qu’elles faisaient ce qu’elles pouvaient. Que le jardin était nettoyé chaque matin. Cependant, tous les jours ; papiers gras, bouteilles, masques, mégots jonchent régulièrement le sol malgré la présence de poubelles.
Elle me répond :
-Cela ne résous pas le problème, J’ai cru que je m’y ferai ici, mais, ce n’est pas le cas, demain nous retournons dans mon département d’origine, c’est plus propre, les gens sont plus respectueux.
Je lui ai souhaité bon retour. Mais pourquoi une telle disparité entre le Nord, le Centre et le Sud de notre cher pays ? Je vais vous donner mon avis et même proposer des solutions.
Il semblerait que cette histoire de déchets abandonnés soient un manque d’éducation provenant de la défaillance des parents. Ce n’était pas le cas de cette maman qui éduquait son fils, il l’aidait.
Si les parents sont défaillants, c’est à l’école et aux éducateurs de prendre le relais.
Quand j’ai participé à la convention citoyenne pour le climat, j’ai insisté sur le rôle de l’éducation. Du temps où j’étais en service, j’ai œuvré dans beaucoup de projets d’action éducative avec d’autres professeurs bien sur.
L’école est obligatoire, elle touche toutes les couches sociales, elle a un rôle exceptionnel à jouer. Le temps presse, il ne faut pas gaspiller une seule minute . Il faut lancer une bataille contre le réchauffement climatique. Il faut faire en sorte que notre belle planète soit vivable dans les siècles à venir. Si rien ne change nous courrons à la catastrophe. Nous, les adultes nous seront morts mais, les enfants qui naissent aujourd’hui auront un avenir compromis.
Il faut éduquer et éduquer sans relâche.
Il faudrait donc mettre en place un système de projets d’actions éducatives (PAE) portant sur le réchauffement climatique et le respect de la nature. Tout le personnel éducatif serait concerné, les associations locales pourraient être sollicitées.
Les PAE pourraient s’appuyer sur les mesures proposées par la convention citoyenne et sur les tiers lieu qui se trouvent partout dans toute la France.
Toutes les fêtes internationales de l’eau, de l’environnement, de la propreté pourraient être exploitées.
Les meilleurs projets seraient assortis de récompenses proposées par le conseil régional.
Je me souviens du bonheur qu’avait eu mes élèves en remportant le premier prix offert par le conseil régional suite à un concours . C’était un PAE, une interaction entre les Arts Plastiques, la musique et l’histoire. Dans mon domaine, en pensant à la naissance du jazz, ils avaient travaillé avec de la terre, des graine, du coton… Ils avaient fait un travail remarquable.
En ce qui concerne la mesure recyclage, pour les Arts plastiques c’est une mine d’or mais, pas que pour les Arts plastiques.
Alors à grands pas avançons rapidement vers un avenir florissant.
Faisons de notre planète, notre bien commun, un beau jardin prospère et bien entretenu.
PS : Les projets d’actions éducatives c’est pour être sur le terrain en plus des cours sur l’environnement, ceci à tous les niveaux.
Nous sommes sur la partie enseignement et formation ce qui peut prendre un certain temps. Pour le reste , c’est à chacun de faire sa part et c’est tout de suite et maintenant.
Les décideurs doivent décider juste en tenant compte en priorité du réchauffement climatique car, l’alerte est rouge.
***Bienvenue Ceylan***
Silence d’or
Sourire d’ange
Bébé dort
Il va se reveiller
S’éveiller à la vie
***Bienvenue***
Je te souhaite une vie bienheureuse
Que la terre soit pour toi généreuse
Que la vie te soit aimable
Dans un jardin remarquable
*Bienvenue Ceylan*
Brigitte Gladys
Je n’ai pas entendu
Le coucou chanter en Avril
Où es t’il parti ?
De l’eau a-t-il suivi le fil ?
Sous le soleil
Silence des oiseaux
Silence des ruisseaux
Silence des abeilles
Je n’ai pas entendu
Le coucou chanter cet été
Où s’est il caché ?
Est il parti pour toujours ?
Reviendra t-il un jour ?
Sous le ciel
Silence des oiseaux
Silence des ruisseaux
Silence des abeilles
Je n’ai pas entendu
Le coucou chanter.
Brigitte Gladys
PS : Cri d’alarme !!!!!!!!
La population des oiseaux et des insectes ne cesse de décroitre.
L’emploi à outrance des pesticides et le dérèglement climatique en sont la cause.
Après les oiseaux, les insectes, à qui le tour ?
Alors agissez pour arrêter cette hécatombe.
Silence rond
Silence des oiseaux
Silence des ruisseaux
Silence des berceaux
Silence rond
Silence serein
Silence des jardins
Silence plein
Silence rond
Silence blanc
Silence puissant
°Paradis de l’instant°
Silence rond
Silence infini
Silence inouï
Terre et ciel unis
Silence rond ( )
Brigitte Gladys
Autoroute vers les étoiles, cette ville là, tous les artistes du monde entier l’admirent et désirent y séjourner ne serait ce que pour quelques jours. C’est un phare, une lumière.
C’est une magnifique ville inspirante, une ville magique, une ville qui titille l’imaginaire. Les amoureux la disent volontiers romantique.
j’y ai fait mes études, j’y ai exercé mon métier, je l’ai beaucoup aimée et je l’aime toujours même si je n’y habite plus. Mais d’où vient son charme ?
Je fais une pause sur cette ville que j’aime.
PS : Cette peinture là, je l’offre à mon fils, mon rayon de soleil, qui fête son anniversaire ce mois ci. Pour lui, elle a un sens tout particulier, c’est un secret …
De cette ville j’en garderai toujours un souvenir ébloui, j’étais conquise, j’étais sous son charme, il y avait tellement de merveilles à découvrir, que cela soit dans le domaine de l’architecture, de la peinture ou de l’histoire tout court.
J’ai toujours aimé apprendre, toujours apprendre…
De cette ville là, j’ai également un drôle de souvenir, un souvenir, une manière de faire qui aujourd’hui ne doit plus avoir cours. L’époque est plus morose. Depuis, il y a eu l’arrivée du sida et puis aujourd’hui du coronavirus. Cela freine les ardeurs les plus tenaces.
A cette époque là, les hommes de cette ville étaient légers, légers comme des feuilles portées par le vent. L’été venu, ils envoyaient femme et enfants à la mer et s’adonnaient au plaisir de la chasse aux belles étrangères. Souvent par deux ou trois ou seul, ils arpentaient les rues de la cité.
Certaines belles esseulées, surtout des nordistes venaient spécialement dans cet endroit pour les rencontrer. Ce n’est pas l’Art quelles recherchaient mais, d’autres plaisirs plus terre à terre…
Elles se plaçaient à la terrasse d’un café en prenant des poses avantageuses et attendaient. C’était un jeu et le jeu fonctionnait très bien, elles ne repartaient jamais seules.
De cette ville là aux charmantes couleurs, j’ai aimé la profusion de fleurs. cependant, c’est une ville qui a de belles façades mais, pas de face et ses oranges sont amères. Je l’ai quittée parce je m’y sentait mal et qu’elle ne me rendait pas heureuse.