Clair matin de mai,
Rue des bouquets obscurs,
Caché sous une armure,
Tu es passé, ton regard dur,
Chœurs de murmures….
Brigitte Gladys
Clair matin de mai,
Rue des bouquets obscurs,
Caché sous une armure,
Tu es passé, ton regard dur,
Chœurs de murmures….
Brigitte Gladys
Quelque chose d’hier est resté dans le ciel d’aujourd’hui comme le gai chant des oiseaux et le doux clapotis de l’eau.
Pays de rivières.
C’est un pays baigné de rivières
Toutes roulent fièrement leur ‘R’
Là-
L’impériale Garonne le traverse
Elle déboule vite du Val d’Aran
Chargée de galets et de glaçons
Parfois, elle charrie des troncs
Elle est vaillante, elle est puissante
Là-
Son bel affluent, le royal Tarn
Se jette dans ses bras à St Nicolas
Là-
Il accueille aussi la Gimone
Là-
Le canal du Midi le sillonne
Là-
L’Aveyron pagaie rondement
Là-
S’attarde le riant Lemboulas
Il part en balade à travers champs
C’est une petite rivière émeraude
L’eau vive y est limpide et brasille
Sous le ciel bleu et soleil radieux
Mon frère y pêchait des anguilles
Durant toute la période de l’été
Sur ses plages, j’y jouais petite fille
Bercée par le ramage des oiseaux
Elle est très riche en biodiversité
La mésange bleue, la poule d’eau
La bergeronnette, le martin pêcheur
Le rouge gorge, le pigeon ramier
Le rossignol et le merle joueur…
Peuplent ce délicieux havre de paix
Ils folâtrent dans les hautes branches
Les grandes libellules bleues dansent
Autour des iris et nénuphars en fleurs
Des talus des gerbes d’or s’élancent
Dont le parfum sublime et énivrant
Attirent des myriades de butineurs
Là-
C’est un pays de superbes rivières
Mais, Le Lemboulas est ma préférée
J’entends encore son doux clapotis
Et de ses oiseaux le gai gazouillis
Elle porte mes plus jeunes années
Et le souvenir d’une saison passée
Et le souvenir d’une saison passée
Brigitte Gladys
Je vous souhaite
Les plus belles choses
Le doux parfum des roses
Qui parfume votre vie
Une brillante étoile
Aux éclats de saphir
D’émeraude et de rubis
Qui vous montre le chemin
La rosée aux pétales d’air
Un délicieux jardin
Un jour clair et brillant
Comme un diamant
Je vous souhaite
La fleur du bonheur
Qui vous réchauffe le coeur
Je vous souhaite
Une très belle année
Brigitte Gladys
La poésie est au centre
Elle n’a pas de frontière, elle n’a pas de pays
Elle est libre de voyager dans l’espace et dans le temps
Elle est universelle parce qu’elle fait briller en nous
Une petite parcelle d’infinie indéfiniment
Brigitte Gladys Marobin
Assise près de la fenêtre
Un livre ouvert sur les genoux
Je regarde au loin
Au delà de l’obscurité
guettant un indice dissimulé
Un bruit de pas familier
Une ombre qui se faufile
Rien, je ne perçois rien
A part le vent qui file
Entre les dernières feuilles
Jaunes, mordorées et rouillées
l’automne est arrivé
dans sa robe doré
¨^¨^¨^¨^¨^¨^¨^
Qui êtes vous ?
J’ai une grande force
Je suis très ancien
Je viens de loin
Tu ne me vois pas
Pourtant je suis là
Qui êtes vous ?
J’entre par la fenêtre
Et sors par la porte
Qui êtes vous ?
Je peux être doux
Tu me sens sur ta joue
Dans tes cheveux je joue
Parfois je suis gentil
Tu peux me dire merci
Pour toi, j’emporte
Les mots durs et piquants
Je prends le laid, le lourd
Et te laisse les mots d’amour
Parfois je suis violent
Je ne suis pas du tout sage
Je casse tout sur mon passage
Je ronfle, miaule et mugis
Je sème la tourmente
J’entre par la fenêtre
Et je sors par la porte
Qui êtes vous ?
– Je suis le vent-
Je suis puissant
Je suis le vent d’automne
Dans la plaine je tourbillonne
Et je souffle comme personne
B Gladys
Crépuscule du soir
Les lumières se sont fanées
Les nuages se sont amoncelées
Noir, il fait noir-
Il fait froid-
L’été est vite parti
-Il reviendra-
Ma vie passe aussi-
De retour, il n’y a point d’espoir
Dis moi bel été-
Où as tu mis ta fleur d’éternité ?
Où l’as tu cachée ?
Où as tu mis ta robe en soleil ?
Donne moi ton secret
Et mon destin sera tout pareil
Noir, il fait noir-
Il fait froid-
L’été est passé
-Il reviendra-
B Gladys
Touffeur de l’été
Oiseau musicien
Où es tu ?
Où te caches tu ?
Es tu parti au loin
Dans un autre pays ?
Mont caravagesque
Au ciel accroché-
Sentiers fouillés
Feuilles froissées
Lichens argentés
Aux branches collées-
Chemins brouillés
Qui serpentent
Et se faufilent
-Bruissement ailé-
Soudain l’air s’emplit
De notes colorées
Délicieux chant sonore-
Des sous-bois surgit
Comme une fusée
Le merle bleu qui file ——–
B Gladys
Dans la nuit
Ton ombre a fui
Tu m’as cherchée
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Je ne t’ai pas trouvé
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Même si on se revoyait-
Un jour de grand soleil-
Ce ne serait plus pareil
/: Rêves brisés/:
B Gladys
Je te cherche-
Je n’ai pas vu cette année
Nichée sous mon toît
L’hirondelle de ma fenêtre
Je n’ai pas entendu
Son délicieux gazouillis
Où est eu donc partie ?
Je te cherche-
Rondinella bella-ronde belle
« Hirondelle »
T’es tu perdue dans ciel
T’es tu noyée dans la mer ?
Silence triste et amer
Ma douce, mon amie fidèle
Je te cherche-
Qui t’a empêchée ?
Qui t’a emportée?
Qui t’a empoisonnée ?
Qui t’a emprisonnée ?
Le vent souffle et siffle
Rondinella bella-ronde belle
« Hirondelle »
Je te cherche-
B Gladys
Mais aussi « verslecentre » Je suis la même et unique personne.