Un bien pour un mal

Celui qui a connu la lumière peut endurer la pénombre, celui qui a connu la liberté peut endurer la privation de liberté. Ce qui fait avancer c’est l’espoir de les retrouver.

Jusqu’à l’âge de 18 ans je n’ai pas voyagé bien loin. D’abord, je suis allée de la campagne à l’école et puis de la campagne à la pension, en ville, pendant de nombreuses années.

La pension, c’était un espace clos, on ne sortait que le mercredi, en uniforme, pour une promenade surveillée au parc. A l’intérieur, la discipline était stricte. 

Mais, dans les murs de la pension il y avait une bibliothèque et une multitude de livres qui faisaient mon bonheur. J’avais accès à la culture et cela me plaisait. Grace à eux, je voyageais dans le monde en me promettant qu’un jour, ces voyages, je les ferais pour de bon. Il y avait aussi, quelque chose d’autre qui me plaisait, c’était le chauffage avec des radiateurs dans chaque salle et pour quelqu’un de frileux  qui avait connu les pièces glaciales de la maison de campagne avec des vitres givrées par le froid au petit matin, c’était un luxe . Cela m’a permis, entre autre, de supporter ce lieu fermé.

Quand j’ai quitté la pension j’ai de nouveau expérimenté la liberté et j’ai commencé à voyager dans le monde et le monde m’a fait voyager….

Aujourd’hui, j’aime plus que tout me promener à travers la France qui a des paysages d’une richesse infinie. Chaque département a son histoire et sa couleur et même sa manière de vivre. Ce sont ces découvertes là qui me plaisent.

Pour terminer, la région de Dignes en trois photos.

Bleu lavande

couleur orange

Le marché du samedi

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