Mon coup de gueule du dimanche

Je suis quelqu’un de gentil, tolérant, j’aime les belles choses de la vie que  je vous fais partager. Je respecte les autres et j’apprécie qu’on en fasse autant  ce n’est pas toujours le cas et c’est pour cela que je pousse un coup de gueule et oui, cela m’arrive, comme à tout le monde.

-C’est à tous-

Ils arrivent en vans d’autres départements pour des vacances d’hiver au soleil.

Je précise que ce ne sont pas des roms.

« C’est à tous » qu’ils disent ce qui est à toi est à moi.Ils choisissent une maison inhabitée et, les voilà qu’ils pètent la porte d’entrée et les fenêtres. Ils s’y installent comme des coucous en compagnie de leurs chiens.

Les voilà qui  se branchent sur notre arrivée d’eau et puis aussi sur notre électricité « c’est à tous » qu’ils disent .la petite maison d'en face janvier 2014 010

Ensuite, sur la porte d’entrée, ils placent une chaîne avec un gros cadenas puis, ils  marquent leur territoire avec un tag clanique en disant « ICI C’EST A NOUS »

et personne d’autres que « NOUS » a le droit d’y rentrer. la petite maison d'en face derniers  jours 001Nulle part je n’ai vu écrit sur leur van, on cherche un « taff « Oh ça, non, nous, on aime pas, cela comporte des contraintes qu’ils faut suivre et ça, c’est pas bon.

La rue est rapidement devenue un dépotoir.la petite maison d'en face derniers  jours 004

Le soir, ils partent en bandes faire la fête et se saouler en ville en laissant les chiens (4) aboyer pendant des heures. C’est comme si on était pris en otage et cela dure depuis 6 mois ….

démolition de la maison d'en face 007

-Vous feriez quoi vous ?

-De la relaxation

-Oui mais ….

Pour eux, je rajoute ce poème que Nelson Mandela a lu et relu tous les jours au cours de ses 25 années d’emprisonnement, un poème qui lui a donné la force de continuer à vivre et à espérer.

 

Je souhaite qu’il leur donne le courage, la force d’esprit de se reprendre pour retrouver un chemin de vie plus digne.

L’invincible

Dans la nuit qui m’environne,

Dans les ténèbres qui m’enserrent,

Noires comme un puits où l’on se noie,

Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,

Pour mon âme invincible et fière

 

Dans de cruelles circonstances,

Je n’ai ni gémi ni pleuré

Meurtri par cet existence,

Je suis debout bien que blessé.

 

En ces lieux de colère et de pleurs,

Se profile l’ombre de la mort,

Et je ne sais ce que me réserve le sort,

Mais je suis et je resterai sans peur,

 

Aussi étroit que soit le chemin,

Nombreux les châtiments infâmes,

Je suis le maître de mon destin,

Je suis le capitaine de mon âme.

 

William Hernest Henley 1888

 

 

 

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